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la production et de la guerre qui imposent leurs
nécessités
à notre pensée impuissante. Quand la culture ne domine plus l’action,
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; avec tout ce que cela comporte d’autonomie, de
nécessité
, de réalité irremplaçable, de conscience d’une mission à accomplir, e
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nous sommes neutres, c’est uniquement en vertu de
nécessités
toutes matérielles : parce que nous sommes un trop petit pays, parce
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ns à prendre parti. Notons que cet argument de la
nécessité
n’est guère valable que pour nous, Suisses. Nos voisins n’ont aucune
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compte uniquement de ce qui est inscrit dans nos
nécessités
, dans notre situation géographique et matérielle. Et ils affirment qu
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pour rester emprisonnés en nous-mêmes et dans nos
nécessités
. Une vocation est toujours un appel, un appel qui vient du dehors, de
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que le fédéralisme n’ait été à son origine qu’une
nécessité
naturelle. Il se peut que durant des siècles, il soit demeuré une pra
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Il y a donc aujourd’hui pour le fédéralisme une
nécessité
de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se défendre. Mais en même
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mps, dans le monde du péché, tout commence par la
nécessité
, et tend à nous y enfermer. Dans le monde de l’esprit, tout s’ouvre e
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. L’action réelle, c’est de passer du monde de la
nécessité
à celui de la liberté. Cet acte seul nous rend humains et nous mainti
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tence de la Suisse et assure son indépendance. La
nécessité
de s’entraider et le besoin d’indépendance des montagnards existaient
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une interminable interaction de l’idéal et de la
nécessité
, de l’intérêt local et de l’intérêt commun, de la petite patrie et de
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e neutralité. Ils accommodent leurs exigences aux
nécessités
de l’union, et c’est le nouveau fondement de notre fédéralisme. Ainsi
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est ici qu’apparaît au concret le problème, ou la
nécessité
, d’une philosophie fédéraliste. Car lorsqu’il s’agit de prévoir, l’em
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valité entre l’empereur et les grands vassaux, la
nécessité
et l’habitude du travail en équipes pour cultiver la terre dans ces p
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point de contradiction de principe entre ces deux
nécessités
vitales : centralisation et autonomie. Reste à résoudre la difficulté
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onnaître l’Europe, par tradition, par goût et par
nécessité
. Et la connaître non pour l’utiliser au bénéfice de quelque impériali
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sans cesse à cette reprise de conscience. D’où la
nécessité
d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas déchoir ou se laiss
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ationalistes cantonaux. Ceux qui insistent sur la
nécessité
de l’union centrale auraient peut-être plus de droits à revendiquer l
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us parfaite indifférence à l’égard des fameuses «
nécessités
techniques », superstition des experts d’hier et d’avant-hier. Ils on