1 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
1 la production et de la guerre qui imposent leurs nécessités à notre pensée impuissante. Quand la culture ne domine plus l’action,
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
2  ; avec tout ce que cela comporte d’autonomie, de nécessité , de réalité irremplaçable, de conscience d’une mission à accomplir, e
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
3 nous sommes neutres, c’est uniquement en vertu de nécessités toutes matérielles : parce que nous sommes un trop petit pays, parce
4 ns à prendre parti. Notons que cet argument de la nécessité n’est guère valable que pour nous, Suisses. Nos voisins n’ont aucune
5 compte uniquement de ce qui est inscrit dans nos nécessités , dans notre situation géographique et matérielle. Et ils affirment qu
6 pour rester emprisonnés en nous-mêmes et dans nos nécessités . Une vocation est toujours un appel, un appel qui vient du dehors, de
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
7 que le fédéralisme n’ait été à son origine qu’une nécessité naturelle. Il se peut que durant des siècles, il soit demeuré une pra
8 Il y a donc aujourd’hui pour le fédéralisme une nécessité de s’exprimer, quand ce ne serait que pour se défendre. Mais en même
9 mps, dans le monde du péché, tout commence par la nécessité , et tend à nous y enfermer. Dans le monde de l’esprit, tout s’ouvre e
10 . L’action réelle, c’est de passer du monde de la nécessité à celui de la liberté. Cet acte seul nous rend humains et nous mainti
11 tence de la Suisse et assure son indépendance. La nécessité de s’entraider et le besoin d’indépendance des montagnards existaient
12 une interminable interaction de l’idéal et de la nécessité , de l’intérêt local et de l’intérêt commun, de la petite patrie et de
13 e neutralité. Ils accommodent leurs exigences aux nécessités de l’union, et c’est le nouveau fondement de notre fédéralisme. Ainsi
14 est ici qu’apparaît au concret le problème, ou la nécessité , d’une philosophie fédéraliste. Car lorsqu’il s’agit de prévoir, l’em
15 valité entre l’empereur et les grands vassaux, la nécessité et l’habitude du travail en équipes pour cultiver la terre dans ces p
16 point de contradiction de principe entre ces deux nécessités vitales : centralisation et autonomie. Reste à résoudre la difficulté
17 onnaître l’Europe, par tradition, par goût et par nécessité . Et la connaître non pour l’utiliser au bénéfice de quelque impériali
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
18 sans cesse à cette reprise de conscience. D’où la nécessité d’une vigilante autocritique, si l’on ne veut pas déchoir ou se laiss
19 ationalistes cantonaux. Ceux qui insistent sur la nécessité de l’union centrale auraient peut-être plus de droits à revendiquer l
20 us parfaite indifférence à l’égard des fameuses «  nécessités techniques », superstition des experts d’hier et d’avant-hier. Ils on