1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 on verra bien… et non plus en se fondant sur les nécessités alléguées par la prévision économique. Car le hasard, ici, ne serait
2 fus d’être responsable, tout comme il va de ces «  nécessités  » que l’homme invente quand il ne veut plus assumer sa liberté. Si no
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
3 s, que je copie : « L’urbanisme de masse est une nécessité mathématique, 58 millions de Français logeront dans les villes en l’a
4 uire et juge donc « nécessaires » ? Il n’y a de «  nécessité mathématique » que là où comptent les chiffres seuls et non les homme
5 nt se préoccupe des moyens d’éluder cette cruelle nécessité , la spéculation sur les terrains à bâtir draine l’exact équivalent de
6 ice d’État qui se déguise en loi économique ou en nécessité technique. On dirait que tout le monde le sait, mais que personne ne
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
7 iers, non pas encore d’environnement ; sécurité ; nécessités  ; finalités de civilisation. — C’est bien cher ! soupirent quelques
8 ndiquer l’autonomie que l’État menace, et que les nécessités de la production industrielle tendent à exclure. Et vous en viendrez
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
9 s par le recours à l’union sacrée, soit que les «  nécessités de la guerre » contraignent à étatiser plus strictement les ressource
10 vue de la guerre et bientôt grâce à elle. b) Les nécessités de la conscription universelle et d’une mobilisation rapide entraînen
11 oriques, bien loin qu’il soit l’incarnation d’une nécessité inéluctable, naturelle et définitive. Comme tout ce qui est né, il mo
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
12 nous gagnons en confort (qui est de l’ordre de la nécessité ). Nous oublions que la liberté se réalise dans l’acte du choix ; nous
13 ute concentration sur un point choisi par quelque nécessité interne, en vue d’une création, d’une participation, d’une compréhens
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
14 atique, et scientifique s’il se peut, est devenue nécessité vitale pour une époque où l’homme se voit contraint de choisir ses fi
15 , la production industrielle, leurs lois et leurs nécessités , en un mot, le matériel et non le spirituel, commandent tout, détermi
16 mémoriaux sont sans rapport avec les prétendues «  nécessités  » de l’économie industrielle des xixe et xxe siècles, invoquées par
17 économiques et techniques prises au nom de ces «  nécessités auxquelles, hélas ! on ne saurait échapper… » et qui ne sont que masq
18 Hasard ou à la Providence, et aujourd’hui à des «  nécessités  » qu’une science ou l’autre acceptera d’avaliser (Freud et Jung ont m
19 , et posent ses limites empiriques. Limites et nécessités Quant aux limites philosophiques entre lesquelles l’idée de prévis
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
20 re politique. La prospective doit nous montrer la nécessité de choisir, mais non pas faire le choix pour nous. Elle devrait tendr
21 cité, les « impératifs du développement », les «  nécessités du progrès », les « besoins » de l’économie, comme s’il s’agissait là
22 a santé d’un peuple que l’obsédant recours à la «  nécessité  » contre la liberté du choix moral et de la décision politique. Car q
23 le succès de la projection de nos désirs sur une Nécessité impersonnelle, qu’on peut se demander si les « modèles » que manipule
24 s boutons du tableau de bord. » Je concluais à la nécessité de la construction de modèles à la manière de Forrester, tout en dépl
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
25 sortie de lui seul, et non d’on ne sait quelles «  nécessités économiques », alors inexistantes. Elle exprime et traduit les donnée
26 nt il subit docilement l’abstraite et commerciale nécessité . Ennui, fatigue, sommeil sans prière106. » Cela s’appelle encore vivr
27 avec la dernière rigueur : avec la rigueur de la nécessité — puisqu’elle est inutile au grand dessein matérialiste de l’Occident
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
28 e week-end. » « Les impératifs économiques et les nécessités technologiques ne nous laissent pas d’autre choix que… » Tout traduit
29 à l’étoile. Je parle ici de réponses libres à la nécessité universelle de gouverner : il s’agit d’orienter, de guider, d’ouvrir
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
30 militaire On peut et l’on doit dire de ces deux «  nécessités  » ce que Renan dit des nations : elles ne sont pas quelque chose d’ét
31 sont, apparemment !) et que je nierais donc cette nécessité de « tenir son monde », qui justifie les forces armées, lesquelles ex
32 a persistance des pouvoirs ultracentralisés et la nécessité de les renforcer sans cesse. Or, je ne tiens pas les hommes pour meil
33 imitent en ceci qu’incapables de faire face à la nécessité vitale de récuser le modèle État-nation, ils essaient eux aussi de s’
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
34 Trop serrés, ou pas assez L’urgente, la vitale nécessité de restaurer le sens de la vie en commun, sans lequel l’Occident cour
35  » (qu’il énumère à sept ou huit reprises), et la nécessité , pour « l’église » même, de les laisser s’exprimer librement, mais au
36 igne d’être regardée comme un modèle. Mais grande nécessité qu’il y ait aussi cela, quelque part dans le monde en tumulte indécis
37 peut être plus — qu’une possibilité de communion. Nécessité fondamentale, universelle et constitutive de l’humain. Solutions v
38 Tous ces groupements, en tous pays, soulignent la nécessité de fonder les villes neuves (ou de modifier dans ce sens les quartier
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
39 ieurs syndicats de communes, répondant chacun aux nécessités d’un domaine spécifique — écoles, environnement, transports, aménagem
40 nuera, et avec lui les tensions financières et la nécessité d’emprunts renouvelés ; il y aura moins de publicité massive par les
41 rer je ne dis pas la possibilité, moins encore la nécessité , mais l’idée même de régions autonomes. C’est de l’utopie, disent-ils
42 le risque, à ne rien faire. Résumé 1. — La nécessité des régions paraît ancrée dans l’homme lui-même, c’est-à-dire dans le
43 ’incident fera mieux comprendre aux Français « la nécessité d’une défense vigilante de leurs intérêts ». Or, la souveraineté fran
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience régionale
44 e actuel. (Les ministres qui parlent encore de la nécessité de défendre la République une et indivisible doivent se sentir étrang
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
45 art des fédéralistes européens, et concluant à la nécessité des petites unités de base, à géométrie variable selon leur fonction
46 mentent pas. Et c’est ici qu’on voit paraître la nécessité de quelque conseil régional dans lequel chaque fonction, chaque syndi
47 t pollution des océans. Ici l’on voit paraître la nécessité d’un organisme qui assumerait au plan continental la concertation pol
15 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
48 étant donné pour tâche de faire voir et sentir la nécessité des régions, en tant qu’elle me paraît lisiblement inscrite dans la p
49 régions n’existent pas, ou seulement à l’état de nécessités vitales et ça ne vote pas. Qu’ont fait tous nos gouvernements, averti