1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Pour une mythanalyse de la culture
1 ages de l’art, et à certaines formules de vie ; l’ objectif immédiat d’une telle méthode étant d’élucider les motifs de nos choix
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
2 it donc ici, selon Kierkegaard, d’une incertitude objective . De même qu’on ne saurait prouver l’existence de Dieu, on ne peut dém
3 Deuxième Personne de la Trinité. » L’incertitude objective , telle que la définit Kierkegaard, est donc une périphrase philosophi
4 t » avoir reçue soi-même. Ainsi l’incertitude est objective dans la mesure où l’objet de la conviction qu’on entretient n’est pas
5 u’elle ne présente pas le caractère d’incertitude objective lié à tout acte de foi. Hamlet sait exactement ce qu’il doit faire :
6 t à affronter l’invraisemblable. Si l’incertitude objective est le premier caractère d’une vocation réelle, l’acceptation de l’in
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
7 bien être la leur, exige une prise de conscience objective de leur véritable nature, et des fins vers lesquelles nous conduisent
8 siquement. Ils prenaient ce type dur, ce regard «  objectif  », ce teint pâle, cette lourdeur dans le bas du visage, qui permet de
9 st elle aussi, à sa manière, une foi dans le vrai objectif , une obéissance au vérifiable. Pourtant, la liberté que Nietzsche veu
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
10 ge, voire à une impudeur. À l’opposition du Beau objectif et de l’intéressant sentimental qui pour Schiller et surtout pour Sch
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
11 retrouvent par le détour de leurs descriptions «  objectives  » l’opposition paulinienne des « deux hommes en moi » : le naturel ty