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p incontestable. Mais l’abus que l’on fait du mot
oblige
à le redéfinir. On pourrait dire d’une manière générale qu’un mythe e
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laisse vierge, n’est-il pas évident que rien ne l’
oblige
à ce mariage et à cette chasteté injurieuse, et qu’il se met dans une
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oins la traiter d’incroyance ? Or l’Histoire nous
oblige
à le constater : c’est l’inverse qui s’est réalisé. Nous voyons qu’en
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gêne et l’« agacement » de l’auteur lorsqu’il est
obligé
de reconnaître l’équivoque des expressions courtoises et leurs résona
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e le fini. Il en résulta que les mystiques furent
obligés
de recourir à des symboles dont le sens restait secret. (Ainsi la lou
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gements que Didon avait avec Énée, elle n’est pas
obligée
, comme elle, de renoncer à la vie ». L’on sent tout l’artifice et la
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ne veut être pleinement lucide. Car sa lucidité l’
obligerait
à condamner ce qu’il n’ose chérir que dans son cœur le plus secret, e
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rale, la loi du jour qu’il veut servir désormais,
oblige
Racine à rendre le jeune prince insensible à l’amour de Phèdre. Il dé
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e et religion, pour lui, sont mortes. Mais il est
obligé
de constater que ce désir de passion, et la passion elle-même dans le
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a cotte d’armes afin de ne pas être, en revenant,
obligés
de reculer en vêtements guerriers. Maintenant, revêtu de sa cotte d’a
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énéral pourra la faire toute sa vie sans s’y voir
obligé
. » S’il faut cependant en venir aux mains, ce sera du moins pour une
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URSS. La diminution vertigineuse de la population
oblige
Staline à une politique de natalité. Mais qui peut savoir si on l’app