1 1988, Inédits (extraits de cours). État-nation
1 ions modernes ne fait que reproduire, en grand, l’ obstacle constant, à travers les siècles de l’histoire de la Grèce ancienne, à
2 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
2 ns dit que cette diversité n’est pas seulement un obstacle à l’union, mais qu’elle est absolument valable en soi, et précieuse.
3 e celui de l’union de l’Europe. Mais le principal obstacle à cette union est dans l’existence des États-nations et dans l’attach
4 ique de notre histoire : c’est sur la base de cet obstacle radical à toute union que l’on s’efforce, depuis vingt-cinq ans, d’un
5 ne simple limite administrative, qui ne fait plus obstacle à la libre circulation des biens et des personnes. Et voilà pourquoi,
6 t d’unir sans unifier. Actuellement, le principal obstacle à la réalisation de l’Europe est l’État-nation. L’échec de la constru
3 1988, Inédits (extraits de cours). Politique
7 et sont conclues pour les garantir. Le plus grand obstacle peut-être, actuellement, c’est la confusion dans les termes employés,
4 1988, Inédits (extraits de cours). Région
8 ur la base des États-nations actuels qui sont les obstacles à toute union ; on unira l’Europe sur la base des régions telles qu’e
9 er : régime anémiant des « cultures nationales », obstacles aux échanges de tous ordres, persécution des minorités et conformisme
10 ificiel de l’ensemble européen en États-nations : obstacles aux échanges de tous ordres causés par les frontières, par les visas,
11 rels. Toute culture est faite d’échanges, et tout obstacle à ces échanges est un affaiblissement pour la culture. Donc, la dimin