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s, d’y voir comme une définition de la conscience
occidentale
… Amour et mort, amour mortel : si ce n’est pas toute la poésie, c’est
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ondamné par la vie même. Ce qui exalte le lyrisme
occidental
, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du couple. C’es
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s les plus remarquables auxquelles se livrent les
Occidentaux
. On aurait vite dressé la liste des romans qui n’y font aucune allusi
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ès le principe, insupportable ? Je constate que l’
Occidental
aime au moins autant ce qui détruit que ce qui assure « le bonheur de
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notre sort n’en demeure pas moins, à nous autres
Occidentaux
, de devenir de plus en plus conscients des illusions dont nous vivons
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c’est le démon même du roman tel que l’aiment les
Occidentaux
. Quel est le vrai sujet de la légende ? La séparation des amants ? Ou
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connaître qui définirait à lui seul notre psyché
occidentale
. Pourquoi l’homme d’Occident veut-il subir cette passion qui le bless
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Histoire.) Je définirais volontiers le romantique
occidental
comme un homme pour qui la douleur, et spécialement la douleur amoure
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ur heureux n’a pas d’histoire dans la littérature
occidentale
. Et l’amour qui n’est pas réciproque ne passe point pour un amour vra
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soin de la passion sont des aspects de notre mode
occidental
de connaissance, il faut en venir — au moins sous forme de question —
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du vers l’Unité, où il se perd. Et j’appellerai «
occidentale
» une conception religieuse qui à vrai dire nous est venue du Proche-
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er qu’il existe en Orient de nombreuses tendances
occidentales
; et l’inverse. (Mais je ne fais pas ici une histoire des religions.)
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? 5.Contrecoup du christianisme dans les mœurs
occidentales
Pour introduire plus de clarté dans ce dédale dialectique, je prop
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qu’un seul exemple de ce processus si typiquement
occidental
, et qui consiste à garder le signe matériel d’une religion dont on tr
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il en abuse dans le sens où l’incline sa nature d’
Occidental
. C’est ainsi que le platonisme vulgaire nous a conduits à une terribl
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s le cœur de tout homme — et spécialement de tout
Occidental
— de très obscures complicités. Souvenons-nous du culte druidique pou
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uivants, les plus belles œuvres de la littérature
occidentale
. D’autre part, ce que l’on connaît aujourd’hui des croyances et des r
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aient renaître un peu plus tard dans le Moyen Âge
occidental
. Elles se compliquent d’ailleurs du fait que l’islam contestait que l
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ns, mutatis mutandis, au cas des grands mystiques
occidentaux
, de Maître Eckhardt à Jean de la Croix. ⁂ Une brève revue des thèmes
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t en vivre. C’est ici le cri même de la mystique
occidentale
mais aussi du lyrisme provençal. C’est l’oraison jaculatoire de saint
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s de la mer civilisatrice, naquit le grand modèle
occidental
du langage de l’amour-passion. 10.Vue d’ensemble du phénomène cour
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u xiie siècle, en pleine révolution de la psyché
occidentale
. Il a surgi du même mouvement qui fit remonter au demi-jour de la con
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e de l’Anima, qui figure à mes yeux, dans l’homme
occidental
, le retour d’un Orient symbolique. Il nous devient intelligible par c
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le contrecoup de cette hérésie dans la conscience
occidentale
et dans les coutumes féodales, tout cela vient sourdement retentir da
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ui de nouveau prend son départ dans la conscience
occidentale
. C’est l’éternelle hérésie passionnelle, la transgression rêvée de to
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au Jour incréé. La définition même de la musique
occidentale
, c’est l’accord émouvant des contraires ; en termes de l’art : le con
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t par la passion, telle est la voie du romantisme
occidental
; et nous y sommes tous engagés pour autant que nous sommes tributair
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time obscurément, au plus secret de la conscience
occidentale
, le goût de la guerre. Cette liaison singulière d’une certaine idée d
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re et de l’amour courtois ont marqué les coutumes
occidentales
d’une empreinte qui ne s’effacera guère qu’au xxe siècle. L’idée de
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ant ce livre. Que l’on suive l’évolution du mythe
occidental
de la passion dans l’histoire de la littérature ou dans l’histoire de
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omanesque. Tous les adolescents de la bourgeoisie
occidentale
sont élevés dans l’idée du mariage, mais en même temps se trouvent ba
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, il faut y voir la grande conquête de la culture
occidentale
, et le fondement solide de toute vie personnelle ; selon le second, l
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lgie de la passion, devenue congénitale à l’homme
occidental
. Le mariage qui se fondait sur les convenances sociales, donc du poin
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ifié d’une manière perceptible la conscience de l’
Occidental
. Enfin, certains signes annoncent un phénomène plus profond, peut-êtr
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peut-être aux historiens futurs de notre société
occidentale
, la clé d’une crise dont nous ne voyons encore que les symptômes supe
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on, l’amour païen, qui a répandu dans notre monde
occidental
le poison de l’ascèse idéaliste — tout ce qu’un Nietzsche injustement
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espondent aux trois traits dominants de la psyché
occidentale
. De là vient l’impression d’évidence qu’entraînent de pareils jugemen
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est urgent de rappeler que le fameux « dynamisme
occidental
» procède de deux sources distinctes. Si c’est notre délire guerrier
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autodestructeur. Mais l’autre aspect du dynamisme
occidental
, j’entends notre génie technique, ne saurait être un seul instant ram
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t en fin de compte dans l’attitude religieuse des
Occidentaux
, et dans l’institution la plus typique de leur morale : le mariage, q
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t d’accent dont tout dépend. Il est certain que l’
Occidental
christianisé se distingue de l’Oriental par son pouvoir d’approfondir
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ge est le signe le moins trompeur d’une décadence
occidentale
. Il en est d’autres, certes, dans les domaines les plus divers : le c