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1 èle enfin dans toute son étendue réelle, sous nos yeux . On doit considérer comme liquidée, au sens le plus récent de ce term
2 nt qui attaquait, est en train d’avorter sous nos yeux , et pas un résistant ne me contredira. Des habitudes prises dans la l
3 s enfants. Leur exil en a fait des monstres à nos yeux . Pourtant le capitalisme industriel et le libéralisme politique, qui
4 t deux blocs ? Une première différence saute aux yeux , quand on compare le rôle de l’URSS et celui des États-Unis dans notr
5 ouvriers russes. Il faut vraiment se boucher les yeux pour ne pas voir de quel côté les promesses faites aux masses sont te
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6 les mêmes droits qu’une majorité. C’est qu’à ses yeux la minorité ne représente qu’un chiffre, et le plus petit. Pour le fé
7 qu’une majorité dans certains cas, parce qu’à ses yeux elle représente une qualité irremplaçable. (On pourrait aussi dire un
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8 nt, malgré toutes ses infidélités, elle reste aux yeux du monde entier le grand témoin — c’est la tâche dans laquelle nous n
9 assurés de perdre du même coup ce qui fait à nos yeux la valeur et le sens de la vie. Le monde entier en serait appauvri.
10 large et humain, celui qu’illustre justement, aux yeux du monde entier, notre existence. Pour nous, Européens, la culture vé
11 e pratiquement d’union de l’Europe, prend à leurs yeux , et sans autre examen, l’allure d’une manœuvre antirusse. Ils ont rai
12 e jeune ancien ministre conservateur anglais, les yeux bridés de Coudenhove, le sourire voltairien de Lord Layton, un homme
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13 était jamais vu. Ce simple fait, qu’établit à vos yeux notre séance plénière de ce matin, me paraît mériter qu’on le soulign
14 lgré toutes ses infidélités, l’Europe demeure aux yeux du monde le grand témoin. La conquête suprême de l’Europe s’appelle l