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mpions des plans d’union fédérative qui, sous nos
yeux
, commencent à prendre corps. De cette évolution, qui va du Mythe au F
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eptune, est son père. Elle est si belle quant aux
yeux
— comme son nom grec l’indique — et d’une si éclatante blancheur, que
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leurs membres et les enchaîne en mettant à leurs
yeux
un tendre lien, l’heure aussi où s’ébat la troupe des songes véridiqu
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encieuse, ayant encore les deux femmes devant ses
yeux
ouverts ; puis enfin elle éleva une voix craintive : « Qui, des habit
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ne parfumée. Elles, aussitôt, se montrèrent à ses
yeux
. Chacune avait dans les mains une corbeille pour recevoir des fleurs
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près de lui gisait tout de son long Argos, orné d’
yeux
rebelles au sommeil ; du sang rouge d’Argos, surgissait un oiseau, fi
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anc pur qui brillait au milieu de son front ; ses
yeux
, dessous, étincelaient et lançaient des éclairs chargés d’amour ; ses
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eux femmes, bien mises, ont semblé s’offrir à mes
yeux
, l’une parée de la robe perse, l’autre vêtue en Dorienne, toutes deux
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effroi, je m’arrête, amis. Mais bientôt, sous mes
yeux
, un milan fond du ciel, à grands coups d’ailes rapides et, de ses ser
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e contemplative. Le rapt d’Europe symbolise à ses
yeux
le passage de l’âme du temporel à l’éternel : Cette pucelle Europe s
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porte. Europe, sans espoir, Crie, et baissant les
yeux
, s’épouvante de voir L’Océan monstrueux qui baise ses pieds roses. S
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e du salut, serait donc un concept acceptable aux
yeux
des Pères. Et le mythe de Japhet, ainsi interprété, exprimerait assez
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moins curieux est le rapprochement qui saute aux
yeux
, mais déconcerte, entre le Japhet de la Genèse, fils de Noé, et le Ja
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spacieux ; le substantif ops, terme poétique pour
œil
, regard et, par extension, face, visage. Zeus euruopè, c’est Zeus qui
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voit au loin. Eurôpè, c’est une femme aux larges
yeux
, au beau regard, au beau visage. La parenté d’Europe avec l’épithète
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re au xxe siècle — elle n’en forme pas moins aux
yeux
des géographes « un seul corps ». C’est tout cela que résume l’histor
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Échec immense aux yeux de l’Histoire plus qu’aux
yeux
des contemporains, qui ne semblent pas avoir mesuré son ampleur. L’id
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tous les hommes du monde entier de tourner leurs
yeux
vers cette lumière dans laquelle tous verront, par eux-mêmes, la véri
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u Commerce intérieur du royaume, instruit par mes
yeux
de l’extrême misère où les Peuples sont réduits par les grandes Impos
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cadre vacillant et ainsi l’a rendue ridicule aux
yeux
des hommes d’État. Enfin, l’on a fait un sort au mot du Cardinal Dub
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rts ; enfin je sors des nuages qui couvraient mes
yeux
dans le pays de ma naissance. Citons, sans plus de système qu’on en
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s une épaisse nuit. Que si nous voulons jeter les
yeux
sur l’Europe, nous verrons que les États où les lettres sont les plus
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passion, par nécessité. Un enfant, en ouvrant les
yeux
, doit voir la patrie, et jusqu’à la mort ne doit plus voir qu’elle. T
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faire, et que leurs ordres s’exécutent sous leurs
yeux
. Tous les grands peuples, écrasés par leurs propres masses, gémissent
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tourbillon de tant de jouissances, le cœur et les
yeux
ne peuvent suffire à la multitude des sensations ; qui sait si un voy
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a théorie de l’autarcie absolue qui naît sous nos
yeux
. C’est d’un processus exactement inverse de celui du Marché commun qu
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nquante ans sur cette terre.179 L’Amérique, aux
yeux
du vieux Goethe, devient le symbole du monde technique, libre de tout
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’Europe : l’une étant condition de l’autre. À ses
yeux
, l’Italie (« cet Orient de l’Occident ») devait jouer pour l’Europe l
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a des phrases qui découragent la critique : Ces
yeux
saturés de nuit viennent regarder la vérité… Ils savent qu’il existe
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décadences. Jetez, messieurs, jetez avec moi les
yeux
sur l’Europe, de la Pologne au Portugal, et dites-moi, la main sur la
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on d’État ; le genre humain regarde avec un autre
œil
, la conscience. Nous allons étonner les gouvernements européens en le
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’heure qu’il est, tout près de nous, là, sous nos
yeux
, on massacre, on incendie, on pille, on extermine, on égorge les père
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urope à partir de l’exemple suisse. Il saute aux
yeux
que dans un pays ainsi constitué (l’Allemagne) aucun centre prédomina
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prince de Ligne — n’était pas une menace à leurs
yeux
mais une amie, presque une complice. Un peu plus tard cependant, en 1
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d’un pas aisé et rapide dans une carrière dont l’
œil
ne saurait encore apercevoir la borne. L’Américain lutte contre les o
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Mais leur manière de s’occidentaliser reste à ses
yeux
liée à la tendance à s’approprier la culture de l’Occident dans ses
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je vous révèle ici peut paraître chimérique à des
yeux
distraits ; il sera reconnu pour vrai par tout homme initié à la marc
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a jusqu’à la fin du siècle. Il faut avouer qu’aux
yeux
d’un Européen d’aujourd’hui, les thèses communes aux deux écoles (déc
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voir encore, lorsque je m’éveillai et ouvris les
yeux
, littéralement baigné de larmes. J’étais heureux, je m’en souviens. U
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gaard (1813-1856) appartient à son siècle comme l’
œil
à la tombe de Caïn. C’est notre temps qui l’a compris. Où le classer
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lle et la déchéance des nationalismes sautent aux
yeux
, où toute la valeur, tout le sens de la civilisation présente consist
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ux nations déclarées victorieuses en Europe ! Les
yeux
tournés vers un xixe siècle dont ils poussaient jusqu’à l’absurde le
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« l’antiquité », s’étale à grands traits sous nos
yeux
, tandis qu’en nous et autour de nous, nous suivons clairement à la tr
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urd’hui un commencement de désagrégation sous nos
yeux
. Les cercles qui, jusqu’à nos jours, se sont appelés nations, parvinr
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tes, un homme, un Grec, le premier, osa lever ses
yeux
mortels et se dresser contre elle, en libérant les humains des vaines
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oppositions, ce fait ne doit pas obscurcir à nos
yeux
la conscience des liens intimes — soit positifs, soit négatifs — qui
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er la lutte entre le monde et l’Occident avec les
yeux
des non-Occidentaux, lesquels constituent la grande majorité de l’hum
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ode qui s’achève en 1945. Jusqu’à cette date, aux
yeux
du monde, c’est l’Occident qui a toujours été l’agresseur ; et si, au
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angibilité de notre puissance. Il suffisait à nos
yeux
que l’Europe existât, irrésistible, éclatante comme le soleil, mais n
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ge dans l’histoire ? De ce fait commence sous nos
yeux
une période nouvelle de l’évolution humaine, faisant suite à la pério
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ompte, regardera celle-ci, sans aucun doute, d’un
œil
beaucoup plus sympathique lorsqu’il apercevra le tout spirituel qu’el
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rongés de soucis et se sentant perdus ouvrent des
yeux
agrandis sur les ruines de leurs villes et de leurs foyers, et scrute
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algré toute ses infidélités, l’Europe demeure aux
yeux
du monde le grand témoin. La conquête suprême de l’Europe s’appelle l