1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — L’amour et la personne dans le monde christianisé
1 ient ni où il va2. L’intransigeante hostilité qui oppose les tenants de la morale et les écrivains érotiques prolonge, à l’ins
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — Invasion de l’érotisme au xxe siècle
2 et sans appel, chacun des termes, que je viens d’ opposer , m’apparaissant valable et nécessaire, cependant que la vérité est sû
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
3 stan glorifiaient une forme d’amour non seulement opposée au mariage, mais ne pouvant exister que hors de lui. Elles « justifia
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
4 ci que la notion de vocation, chez Kierkegaard, s’ oppose diamétralement à la notion courante. Car, selon cette dernière, suivr
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
5 de ce désir, triomphe auquel il serait vain de s’ opposer . Si d’aventure la pensée s’attarde à l’obstacle, celui-ci tire son im
6 importance d’exciter la passion plutôt que de s’y opposer réellement ; la jouissance en est accrue, la victoire est certaine et
7 a vraiment séduite.26 » L’érotisme de Don Juan s’ oppose à l’Éros antique, qui était psychique et non sensuel, « et c’est ce q
8 pudeur qui caractérise tout amour grec »27. Il s’ oppose plus encore à l’amour courtois, essentiellement fidèle. « L’amour psy
9 ut enseigner cette Carmen de Bizet, que Nietzsche opposera « comme une antithèse ironique » au marécage, à la magie, à l’histrio
10 us, en direction du sentiment devenu passion : il oppose donc à la durée une éternité angélique. L’autre prétend que le sexe l
11 prétend que le sexe lui suffit : à la durée il n’ oppose que l’instant des brèves rencontres érotiques. De ce point de vue, Tr
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
12 on des deux amants : la mère d’André Walter s’est opposée à son amour pour Emmanuèle ; celle-ci épouse un certain T., dont on n
13 es Nourritures terrestres traduisent la volonté d’ opposer brutalement l’ici-bas de Don Juan à l’au-delà angélique de Tristan.
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
14 ns espérer qu’après une grande lecture. » Ainsi s’ opposent et se comparent, dans ses dialogues, mesure antique et démesure moder
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
15 de la théologie et de la philosophie, et toujours opposée à l’homme naturel, animal plus ou moins raisonnable et simple exempla
16 cte du corps. Avec Kant, le vrai moi, nouménal, s’ oppose au moi phénoménal, et reprend le nom de personne. Chez Renouvier, la
17 st bien plutôt à notre idée de la personne qu’ils opposent leur idée du non-moi. Le vrai malentendu se serait-il instauré entre
18 Mais vient le second stade, où les spirituels s’ opposent même à l’ego absolu, à la réalité de l’âme distincte. Le soi de chacu
19 te discorde permanente, — dans ce refus que l’âme oppose au corps, vu comme signe et symbole de la « prison » du moi. Et c’est
20 liées au dogme, tandis que leurs divergences ne s’ opposent pas. S’il arrive que certaines de leurs croyances semblent bien se co
9 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
21 quatre pans) ; contredire et mettre en parallèle, opposer pour équilibrer. Correspond à l’Intellect, à la pensée (Amour du jus
10 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Post-scriptum
22 et de multiplier. C’est aussi l’argument que l’on opposa aux cathares et aux manichéens professant des doctrines ascétiques :
23 bien à tort selon moi, que cette interprétation s’ oppose « absolument » à celle que j’ai donnée de « l’Éros sans fin » et de l