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t les mêmes formes : la symphonie, le concerto, l’
opéra
, le tableau de chevalet, le portrait, etc., ignorés ou proscrits par
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nglaise moderne, les comédies de Shakespeare, les
opéras
de Wagner, les récits oniriques du surréalisme, la part du rêve dans
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us sortons à peine d’une période où l’on disait l’
opéra
passé de mode, parce que régnait la mode des avant-gardes en successi
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, envoûtante et parfois mortelle. Tous les grands
opéras
, tous les « vrais », voudrais-je dire, sont des émergences du Mythe,
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mythe de la passion — il est l’autre sommet de l’
opéra
. À la chanson d’aube de Brangaine qui du haut de la tour avertit les
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e ne peut traduire. Faut-il penser que les autres
opéras
, composés sur des thèmes d’histoire comme Don Carlos ou des anecdotes
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tous, ne fût-ce que pour savoir si ma clé joue… L’
opéra
: une école de l’âme, s’il est vrai, selon les gnostiques, que l’âme
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savante manque à notre désir » (Rimbaud). Mais l’
opéra
, impatiemment interrogé par la jeunesse, lui dira-t-il peut-être un j
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mage et reconnais ton rêve ? y. « Le mythe et l’
opéra
», Le Grand Théâtre de Genève, Genève, Fondation du Grand Théâtre de
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essentait que son aventure s’achèverait comme les
opéras
de Wagner : dans une mort théâtrale et triomphale. Et j’ai longuement
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e soirées, durant ce même mois de décembre, qu’un
opéra
« célèbre mais peu connu » allait être enfin révélé grâce au film tou