1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
1 roul, ou celui de M. Bédier, ni d’avoir entendu l’ opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l’empire nostalgique d’
2 Tristan de Wagner par exemple, ne serait-il qu’un opéra de l’adultère ? Et l’adultère, enfin, n’est-ce que cela ? Un vilain m
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
3 le trop de nirvana et de bouddhisme à propos de l’ opéra wagnérien. Comme si le fond païen de l’Occident n’avait pas pu fourni
4 ’Amour, profondément manichéenne dans son esprit, opéra ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la
5 , antithétiques, haletants, du deuxième acte de l’ opéra imitent Gottfried jusqu’au pastiche94. Le célèbre duo de Tristan et d
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
6 ibilités de « méprise ». Il fallait que ce fût un opéra , pour deux raisons qui tiennent à l’essence même du mythe. De même qu
7 sique. Or le drame achevé par la musique, c’est l’ opéra . Ainsi, ce n’est point un hasard si le mythe de Tristan et celui de D
8 ir leur expression achevée que dans la forme de l’ opéra . Si Mozart et Wagner nous ont donné les chefs-d’œuvre du drame musica
9 ement déclarée par la musique et les paroles de l’ opéra . Par l’opéra, le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » déti
10 e par la musique et les paroles de l’opéra. Par l’ opéra , le mythe connaît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
11 spectaculaires, pédagogiques, voire religieux, on opéra cet énorme transfert (dont je parlais au livre V) qui consiste à donn
5 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
12 té, triomphe du Jour, et le soir même je vais à l’ Opéra , où l’on donne Tristan, cette revanche de la Nuit. Habet Acht ! Habe