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d’une erreur plus profonde. Elle traduit, dans l’
ordre
social, une méconnaissance intime des valeurs et de leur hiérarchie.
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s d’agir que je viens d’exposer appartiennent à l’
ordre
humain, et relèvent, pourrait-on dire, des intérêts de la pensée prot
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étien sait que ce bras s’est tendu. La foi est un
ordre
reçu, obéi et ordonnateur. Elle contient tout ensemble, dans l’instan
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est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’
ordre
intellectuel par exemple, ébranle nécessairement une suite de conséqu
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as, je crois, de supprimer les difficultés de cet
ordre
, encore moins de les maquiller ; mais bien plutôt d’en assumer le ris
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mmunistes et les fascistes, mais aussi contre « l’
ordre
établi » ; il dit pis que pendre la politique, et il voudrait que la
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ou hitlériens, ce sont des réalités générales, d’
ordre
statistique ; des considérations, par exemple, sur le développement é
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alité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet
ordre
: tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous avons reçu,
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ssibles que dans cet acte unique d’obéissance à l’
ordre
de Dieu, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il
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, et c’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’
ordre
public. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un ava
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rai tenté de lui répondre qu’une ignorance de cet
ordre
est bien plutôt une espèce de refus… À chacun de s’examiner et d’épro
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s et générales, ne sont pas celles qui assurent l’
ordre
le plus vivant. Ne nous laissons pas envoûter par l’exemple des dicta
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ons pas envoûter par l’exemple des dictatures ! L’
ordre
extérieur imposé par l’État, au moyen des violences qu’on sait, peut
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e que la fixation brutale d’un désordre réel. Cet
ordre
reste à la merci de la révolte suffisamment violente de quelques voca
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cience en un péril pour la défense nationale et l’
ordre
public. Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volont
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u’il ne peut connaître que lorsqu’il en reçoit un
ordre
, une vocation, et qu’il exécute cet ordre18. L’Esprit souffle où il v
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peu de raisons d’imaginer possible le saut dans l’
ordre
de la liberté. En effet, les nouvelles valeurs instituées pendant la
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la plus subversive, est la doctrine d’un certain
ordre
terrestre, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des c
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ivités, de la durée, des créations humaines. Tout
ordre
terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’
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atique, la politique de la contrainte armée, de l’
ordre
immuable, de la mesure (ou hiérarchie) sociale imposée. C’est une doc
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savoir aussi qu’elle est intenable, parce que les
ordres
de la foi sont toujours imprévisibles, instantanés, et qu’ils ne souf
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: pour le politique pur, il s’agit toujours d’un
ordre
établi ou d’un ordre à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abor
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pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un
ordre
à établir. Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reç
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Pour le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un
ordre
reçu. Mais dès que l’ordre est véritablement reçu, et accepté, il s’a
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git, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que l’
ordre
est véritablement reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre
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ment reçu, et accepté, il s’agit de l’exécuter. L’
ordre
reçu par le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé
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r le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’
ordre
imposé par une politique est dans l’évolution, dans la durée. Mais il
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ns l’évolution, dans la durée. Mais il faut que l’
ordre
reçu s’insère aussitôt dans l’histoire ; et le problème des moyens, s
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moyen. Contre le réactionnaire, il affirme que l’
ordre
établi ne saurait être en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le
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u désespoir. Mais, d’autre part, en vertu du même
ordre
des choses, la dialectique chrétienne rejette tout désespoir qui ne s
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conclure qu’à partir de concepts réduits au même
ordre
. Mais ce n’est pas ici du concept de la foi que nous parlons. C’est d
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re disposition ; elle survient, et c’est alors un
ordre
que nous recevons et qui nous meut parmi les hommes tels qu’ils sont,
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tions qui prétendraient fonder notre salut sur un
ordre
terrestre. Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’u
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formisme nous est pratiquement interdit : car les
ordres
que donne la foi sont absolus, et ils s’opposent aux ordres de l’État
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donne la foi sont absolus, et ils s’opposent aux
ordres
de l’État totalitaire. Mais d’autre part, le réformisme suppose trop
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d’abord les idoles menaçantes. Et puis rester aux
ordres
de l’esprit. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. No
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s : et tout le reste est affaire d’obéissance aux
ordres
imprévisibles et concrets de la Parole. Point de « synthèse », point
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a victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’
ordre
, le commandement. Mais que les chrétiens, fatigués de la lutte, vienn
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eillé. On a essayé de nous faire croire que cet «
ordre
» social qui nous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’« ordre
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ous blessait, c’était un aspect nécessaire de l’«
ordre
chrétien » du monde. Nous ne l’avons pas cru longtemps, — le temps de
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Une église « établie » établissant à son tour un
ordre
injuste du monde et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’Églis
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raison, il ne peut s’en targuer pour fonder un «
ordre
chrétien » ; et s’il le fonde, c’est en réalité sur une tout autre fo
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sement optimistes encore. Toutes ces formules d’«
ordre
chrétien » ont été plus ou moins réalisées, et constituent dans leur
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es églises qui se crurent en droit d’édicter un «
ordre
chrétien », se fondaient toutes, et se fondent encore, sur une concep
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de confondre la morale petite-bourgeoise avec les
ordres
de la foi. Et l’on a vu Babitt. Mais n’allons pas chercher si loin. O
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comme une force positive contre une force de même
ordre
. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarque une prétend
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nc. La politique est affaire de systèmes ; mais l’
ordre
, pour le chrétien, sera toujours de vouloir sur le champ le plus just
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te foi est inébranlable. Elle ne constitue pas un
ordre
: elle donne des ordres, simplement. Elle n’est jamais entrée en coll
49
. Elle ne constitue pas un ordre : elle donne des
ordres
, simplement. Elle n’est jamais entrée en collusion avec aucune durée,
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une confrontation sur ce sujet : Rupture entre l’
ordre
chrétien et le désordre établi. Cet article y parut, « confronté » av
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oisième République… 32. Et non pas au nom d’un «
ordre
social chrétien », qui s’opposerait au désordre actuel, capitaliste o
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e du chrétien est immédiate, indubitable ; mais l’
ordre
chrétien, dont certains parlent, où est-il aujourd’hui ? Faudrait-il
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le bien absolu. C’est ici que nous entrons dans l’
ordre
de l’éthique quotidienne. L’humaniste cherchera une solution humaine
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lu qu’est sa vie. Le chrétien cherche à obéir aux
ordres
de sa foi, fût-ce même au mépris de sa vie : tel est le fondement de
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son entre deux réalités à ce point inégales, et d’
ordre
essentiellement différent. D’une façon générale, cela n’a aucun sens
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le de vie, valable en soi et propre à maintenir l’
ordre
, la prospérité et les rapports les plus confortables entre les humain
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État. Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’
ordre
de marcher sur Paris. On installe au pouvoir le leader des antifascis
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r les excès trop connus de certaines méthodes « d’
ordre
». Il y a des excès partout47 ; la malfaisance d’un régime ne saurait
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me. Ils croient que le fascisme est le parti de l’
ordre
. Ils ne voient pas à quel niveau ni à quel prix s’établit cet ordre b
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nt pas à quel niveau ni à quel prix s’établit cet
ordre
barbare53. J’ai montré, d’autre part, comment l’antifascisme socialis
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. Que nous montre, en effet, l’Allemagne ? Dans l’
ordre
ecclésiastique, c’est le protestantisme qui s’oppose à l’esprit unita
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et qui sauvegarde le principe fédéraliste. Dans l’
ordre
politique, ce sont les groupes « personnalistes » qui ont résisté le
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La personne n’est jamais « au pas ». Elle est aux
ordres
de sa vocation, elle est seule responsable de son risque ; surtout, e
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ps ; ne pouvant accepter de nous battre pour un «
ordre
» et des « idéaux » criminels. Il y a la guerre proche. La ferons-nou
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tendre que cette force surhumaine d’entrer dans l’
Ordre
de la Pauvreté, qui vaincra toutes les révolutions — après les avoir
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aix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’
ordre
, ou l’aventure, ou le plaisir. Cette ardeur est évidemment maladive.
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e donner sa réelle et pratique importance, dans l’
ordre
des sanctions immédiates, à une opposition d’apparence toute philosop
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ières revendications d’égalité furent néanmoins d’
ordre
strictement politique. On voulait un système fondé sur l’homme-en-gén
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a communauté. Qu’il ait à en répondre. Il n’y a d’
ordre
qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblisse
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ssement systématique des antagonismes. La paix, l’
ordre
, la solidarité que nous voulons se fonderont sur cette affirmation an
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chose, pratiquement ! Quand on se meut dans l’
ordre
des vérités qui ne dépendent pas du rendement électoral, et qui sont
72
s spirituels qu’il nous faut commencer la mise en
ordre
du monde moderne. Importance d’une définition de la personne. Toute l
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spirituel dont je me réclame a sa réalité dans l’
ordre
évangélique. Que dit donc l’Évangile ? « Les premiers seront les dern
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ire : ce que l’homme place au premier rang d’un «
ordre
» humain et rien qu’humain sera au dernier rang de l’ordre spirituel,
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umain et rien qu’humain sera au dernier rang de l’
ordre
spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui
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tat, il n’y a pas seulement la vision d’un nouvel
ordre
et d’une franchise plus énergique, il y a aussi une défense contre ce
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e et d’Angleterre. Est-ce l’avènement d’un nouvel
Ordre
européen ? Aventures ? La révolution n’est pas une aventure. El
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personnes animées par une certitude qui est de l’
ordre
du spirituel. Que ce spirituel-là vienne à faiblir, à douter de lui-m
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’une révolution véritable, c’est la doctrine de l’
ordre
qu’elle entend établir. Doctrine et tactique sont absolument insépara
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je dirai que ce fut le choc des « défenseurs de l’
ordre
» (les Anciens Combattants) et des gardiens de l’ordre. De part et d’
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» (les Anciens Combattants) et des gardiens de l’
ordre
. De part et d’autre, une conception très vague de l’ordre ; de part e
82
e part et d’autre, une conception très vague de l’
ordre
; de part et d’autre, aucun pouvoir réel, aucune doctrine cohérente e
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5. L’ordre nouveau est dès maintenant une mise en
ordre
. Cela signifie que la période de transition au nouvel état social est
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de dictature. L’ordre nouveau sera l’œuvre d’un «
ordre
» analogue aux anciens ordres de chevalerie. Son honneur : le combat
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sera l’œuvre d’un « ordre » analogue aux anciens
ordres
de chevalerie. Son honneur : le combat singulier. C’est-à-dire la con
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oncrètes d’homme à homme, de prochain à prochain.
Ordre
pauvre : sa seule richesse consistant à savoir dépenser. Pauvre non p
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par les témoignages de la liberté qu’elle assure.
Ordre
secret et fraternel au milieu de la foule des villes, je le vois grou
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irituelle, notre tâche constructive est d’abord d’
ordre
spirituel. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’ordre, immé
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l. Qui dit précédence dit primauté. 2° que dans l’
ordre
, immédiatement consécutif, des institutions et des lois, je ne vois r
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r, par leur développement normal, les cadres de l’
ordre
ancien. Une doctrine rigoureuse, qui s’exprime directement dans une t
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r rapidement le principe de cohésion de ces trois
ordres
. Dans l’ordre philosophique, L’Ordre nouveau suspend toutes ses déf
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principe de cohésion de ces trois ordres. Dans l’
ordre
philosophique, L’Ordre nouveau suspend toutes ses définitions à l’a
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c’est-à-dire la part de labeur qui revient dans l’
ordre
actuel aux manœuvres, aux ouvriers non spécialisés, aux « nomades ».
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dans un numéro spécial intitulé : Rupture entre l’
ordre
chrétien et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu d
95
s positions philosophiques et leurs conclusions d’
ordre
politique et social. Ces conclusions ne manqueront pas d’impressionne
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du désordre actuellement établi, qu’il se dénomme
ordre
bourgeois ou dictature. Ce processus peut apparaître assez paradoxal.