1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La guerre est morte
1 On dit que les accidents de ce genre, dans divers ordres , sont souvent l’origine d’une névrose… Mais cette fois-ci, prématurée
2 de chances de renaître et moins d’avenir que les ordres de chevalerie. Je ne dis pas que les conflits vont cesser ; que les f
3 les frontières s’évanouir, les gangsters de tous ordres modérer leurs ardeurs ; que les microbes vont faire la paix avec les
4 retraites stratégiques, mordant de l’infanterie, ordres du jour électrisants et grands chefs adulés par des effectifs considé
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Problème curieux que pose le gouvernement mondial
5 néraux ensuite, ils représentent les « éléments d’ ordre  », à n’en pas douter. Il suffit de voir l’état présent de l’Europe. J
6 s écrié : « Vivement la Bombe ! Suprême élément d’ ordre  ! » Et ne croyez pas que je plaisantais. Car la Bombe seule peut nous
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
7 s grandes personnes, avec l’amour qui est du même ordre , et qui lui emprunte d’ailleurs ses métaphores. En perdant les armées
8 de est monde et qu’ils y sont chargés d’assurer l’ ordre . Le fait est que l’invention de la poudre, loin de rendre inutiles le
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
9 ’est pour protéger la paix et pour faire régner l’ ordre universel que nous allons courir le risque d’inonder ou de brûler la
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
10 utilité au service des nations et de leur vertu d’ ordre . Admettons qu’elles arrivent encore à se battre. Admettons que la Bom
11 té non moins certaine, le triomphe des éléments d’ ordre aussi énigmatique, et sans témoins. Je reconnais volontiers que ce pr