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ntermédiaires : le deuxième tente de remonter aux
origines
religieuses du mythe, tandis que les suivants décrivent ses effets da
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té de le décrire comme un phénomène historique, d’
origine
proprement religieuse. Or les hommes, et les femmes, tolèrent fort bi
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poètes ont coutume de rapporter les mots à leurs
origines
lointaines, c’est-à-dire à la chose ou à l’acte qu’on pense qu’ils dé
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es dieux, légendes expliquant les sacrifices ou l’
origine
des tabous, etc.). On l’a remarqué souvent : un mythe n’a pas d’auteu
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remarqué souvent : un mythe n’a pas d’auteur. Son
origine
doit être obscure. Et son sens même l’est en partie. Il se présente c
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ression4. Elle tient d’une part au mystère de son
origine
, et d’autre part à l’importance vitale des faits que le mythe symboli
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u s’il n’y avait quelque intérêt à obscurcir leur
origine
et leur portée pour les soustraire à la critique, il n’y aurait pas b
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le grand jour et la raison5 les menaceraient. ⁂ D’
origine
inconnue ou mal connue — de caractère primitivement sacré — voilant l
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aussi Tristan se garde-t-il d’avouer son nom et l’
origine
de son mal. Iseut, princesse royale, le soigne et le guérit. C’est le
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en et du mal ; elle les conduit même au-delà de l’
origine
de toutes valeurs morales, au-delà du plaisir et de la souffrance, au
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oit cause ou effet, ou qu’elles aient une commune
origine
— ces deux « passions » parlent un même langage, et chantent peut-êtr
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. Nous ferons halte ici ou là pour vérifier telle
origine
nettement localisée, ou telle conséquence imprévue des relations que
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Livre IILes
origines
religieuses du mythe 1.L’« obstacle » naturel et sacré Nous so
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u cours de notre analyse du mythe, n’est-il pas d’
origine
toute naturelle ? Retarder le plaisir, n’est-ce pas la ruse la plus é
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des primitives. C’est un jeu que de retrouver l’«
origine
» sacrée des motifs caractéristiques du Roman. La quête de la fiancée
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est la voie qui monte par degrés d’extase vers l’
origine
unique de tout ce qui existe, loin des corps et de la matière, loin d
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son dieu. Et ce mouvement est sans retour. ⁂ Les
origines
iraniennes et orphiques du platonisme sont encore mal connues mais ce
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te internationale », commune à tous les peuples d’
origine
celtique, du fond de la Bretagne et de l’Irlande jusqu’en Italie et e
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e dissolution du moi en Dieu. L’Amour divin est l’
origine
d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur s’appelle la communion. Et p
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é féodale. Celle-ci ne connaissait pas toujours l’
origine
et la portée mystique de valeurs qu’elle prenait pour une mode et qu’
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istorien se risque à formuler une hypothèse sur l’
origine
de la rhétorique courtoise, les spécialistes l’accablent des plus aig
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x34, a cru pouvoir tout éclaircir en décelant à l’
origine
de la lyrique provençale des influences religieuses, néo-platonicienn
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la Réforme. Selon Rahn, l’on peut attribuer pour
origine
précise à l’hérésie la secte des priscillianistes, qui s’établit dans
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aujourd’hui une caractéristique chrétienne, est d’
origine
manichéenne et hérétique. Car il faut bien noter que la « chair » don
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me cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’
origine
de ce lyrisme n’est pas cathare. N’oublions pas qu’ils composaient le
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établir sans plus de contestations possibles les
origines
manichéennes de l’hérésie. Or si l’on se reporte à ce qui fut dit plu
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des éléments de vocabulaire et de syntaxe dont l’
origine
est nettement liturgique. On peut imaginer que les thèmes que nous av
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s relations d’un type analogue52. Au surplus, les
origines
hérétiques des lieux communs de la rhétorique courtoise deviennent se
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our « colorer » un symbolisme même dogmatique à l’
origine
. 3. L’amour courtois serait une idéalisation de l’amour charnel C’est
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que l’idéal mystique sur quoi elle se fondait à l’
origine
fût toujours et partout observé ; ou qu’il fût en soi univoque. L’exa
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n — au sens précis que je donne à ce mot — sont d’
origine
religieuse et mystique, il est certain qu’elles se trouvent flatter,
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nclure — quels qu’aient pu être mes scrupules à l’
origine
— que la rhétorique courtoise fut au moins inspirée par la mystique c
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à quelles profondeurs le parallélisme trouve ses
origines
, et jusque dans quels détails il se poursuit. a) Sohrawardi nomme les
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nterprétations que je crois utile de citer, car l’
origine
cathare y transparaît nettement, malgré l’ignorance de l’auteur. Lanc
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incorporés des éléments religieux et mythiques d’
origine
très nettement celtique, bien plus nombreux et plus exactement identi
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C’est finalement pour mourir.81 » Nous avons là l’
origine
évidente de la première navigation à l’aventure de Tristan malade, en
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, sans faire d’ailleurs la moindre allusion à son
origine
sacrée. Tous ces faits rendent vraisemblable la conclusion d’Hubert :
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ittérature du Moyen Âge, et il l’expliquait par l’
origine
celtique de ces poèmes. C’est par Tristan et par Arthur que le plus c
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ualiste dont nous avons perdu la clef ; 2° qu’à l’
origine
de notre crise du mariage, il n’y a pas moins que le conflit de deux
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, jusque vers 1914, ont gardé par le fait de leur
origine
chevaleresque — et pour d’autres raisons peut-être — un parallélisme
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roche lui-même stéréotypé… 58. Mais catholique d’
origine
, non hérétique. 59. Remarquons que cette thèse — qui est la nôtre —
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n senhora) ? Je crois qu’ici encore, au moins à l’
origine
, tout est symbole religieux, et non pas traduction de relations humai
43
al-Hallaj ; Le Diwan de al-Hallaj ; Essai sur les
origines
du lexique technique de la mystique musulmane. — Henry Corbin : Éditi
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s et du roman breton qui en dérive. C’est à cette
origine
que notre poésie doit son vocabulaire pseudo-mystique ; et c’est dans
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lité de l’un dans l’un et avec l’un est source et
origine
du fleurissant resplendissant amour. 96 Ce n’est donc pas, conclut O
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n le retrouve chez les mystiques — n’est pas, à l’
origine
, celui des sens et de la nature, mais il est au contraire la rhétoriq
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ses images… Mais trouverait-on aussi sûrement les
origines
de ce langage psychologique où se traduit sans doute, le plus puremen
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arché (Ruysbroek ou sainte Thérèse par exemple) l’
origine
de termes précis dont saint Jean de la Croix fait usage. Nous pouvons
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les arguments s’annulent. Nous ne savons rien des
origines
premières. Ce que nous avons pu dégager, c’est uniquement le jeu des
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ent matériel qu’elle utilise pour s’exalter. Si l’
origine
de cette passion est un désir, conscient ou non, d’échapper à la cond
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l’impossible union avec la femme ; gardant de ses
origines
mystiques on ne sait quoi de divin, de faussement transcendant — une
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es, et dont les traits constants témoignent d’une
origine
commune, d’une tradition fidèlement conservée. Toutes ces sectes en e
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l’école du Nord — novatrice mais qui revient aux
origines
valables — oppose à ces rhétoriqueurs. Ce qui est frappant dans cette
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ie que nous trouvons partout et en tous temps à l’
origine
du grand lyrisme passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il
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de la croyance mystique (manichéenne) qui est à l’
origine
de la passion et de son mythe : du moins faut-il bien reconnaître que
56
ar une « censure » morale évidemment chrétienne d’
origine
. Racine ne peut ni ne veut être pleinement lucide. Car sa lucidité l’
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que ». Je la retrouve, étrangement identique, aux
origines
profondes d’un mouvement que nous n’avons plus à étudier ni à convain
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a perte irrémédiable du contact immédiat avec nos
origines
. Et dès lors, redescendre au-dessous de nos morales, ce n’est pas nou
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; le soir, négation illimitée de l’existence à l’
origine
de l’univers ; la nuit, profondeur illimitée de la connaissance de Di
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de l’époque. Il ne s’agit plus, désormais, d’une
origine
commune plus ou moins obscurément ressentie, mais bien d’un minutieux
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On a vu que la rhétorique courtoise traduit, à l’
origine
, la lutte du Jour et de la Nuit. La mort y joue un rôle central : ell
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stinct sont reliés désir et guerre. Mais ni cette
origine
religieuse, ni cette complicité physiologique des instincts de combat
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es lansquenets introduisent l’usage du tambour, d’
origine
orientale. « Avec son effet hypnotique et inharmonieux, le tambour sy
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dans la fonction dramatique du tournoi l’une des
origines
de la tragédie moderne. Celle-ci s’est constituée précisément à l’épo
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marie, même chrétiennement. L’hérésie qui est à l’
origine
de la cortezia du Midi s’opposait au mariage catholique sur les trois
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le mariage sont par essence incompatibles. Leurs
origines
et leurs finalités s’excluent. De leur coexistence dans nos vies surg
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ssent. Il est curieux de noter que des coutumes d’
origine
lointaine et sacrée telles que la « quasi-publicité du lit nuptial »
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a nostalgie qui le « démeine » — dont il ignore l’
origine
et la fin. Son illusion de liberté repose sur cette double ignorance.
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chologique » et les « névroses » qui seraient à l’
origine
du mal (d’où l’on déduit que la médecine mentale guérirait tout). Van
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profiter.) C’est qu’avant tout et après tout, à l’
origine
et à la fin de la passion, il n’y a pas une « erreur » sur l’homme ou
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et divinise un moi purifié, « innocent » ! De ces
origines
mystiques, la « fidélité passionnée » n’a gardé parmi nous que l’illu
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e Occident. La connaissance de ce conflit, de ses
origines
historiques et psychologiques, de son enjeu spirituel, me paraît devo
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fait naître la passion, mais c’est une hérésie d’
origine
orientale. Cette hérésie s’est répandue d’abord dans les contrées les
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». Nous nous heurtons ici à l’extrême limite, à l’
origine
pure de la passion, — mais du même coup nous sommes jetés au cœur mêm
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auteur de la Folie Tristan étaient sans doute à l’
origine
tout autre chose qu’une suite d’extravagances. Chaque parole et chaqu