1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 e telle « mystification » que nous ayons vraiment oublié ce malheur ? Ou faut-il croire qu’en secret nous préférons ce qui nou
2 ronron de nos morales sont en passe de nous faire oublier la sévère réalité. Dresser le mythe de la passion dans sa violence pr
3 nt l’habitude de déplorer sa décadence : mais ils oublient que, telle qu’ils la souhaitent, elle vient à peine de naître dans le
4 s si violente, si animale pourrait-on dire, qu’il oublie la douleur et le danger dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, l
5 c’est un obstacle qu’il ne peut plus vaincre ! N’ oublions pas que la hiérarchie des faits contés traduit exactement la hiérarch
6 ang de doctrine officielle ne doit pas nous faire oublier son efficacité proprement sacrilège, antisociale, « dissociatrice ».
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
7 que l’origine de ce lyrisme n’est pas cathare. N’ oublions pas qu’ils composaient leurs coblas et leurs sirventés selon les cano
8 utilisons dans nos écrits57 ? Il ne faudrait pas oublier ce que l’on vient de dire sur la mentalité « naïvement » symbolique d
9 vieux mystères sacrés des Celtes, plus qu’à demi oubliés d’ailleurs par un Béroul ou un Chrétien de Troyes, et quelques élémen
10 s un monde qui avait perdu la foi des druides, et oublié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des légendes irlandaises, no
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
11 Rudiments d’une recherche mystique, qui ne laisse oublier ni la lyre ni l’épée symbolique du défi à la société constituée ! Est
12 nous l’avons vu — mais déguisée, persécutée, puis oubliée . À tel point oubliée comme hérésie, et passée dans les mœurs comme po
13 s déguisée, persécutée, puis oubliée. À tel point oubliée comme hérésie, et passée dans les mœurs comme poésie, que les mystiqu
14 trois-cents ans plus tard, ce vêtement dont on a oublié qu’il cachait autre chose que la nature, — c’est la mystique chrétien
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
15 etits qu’elle, va cherchant : par ce plaisir elle oublie le chasseur, et reste là, et ne poursuit point ; de même celui qui es
16 s refuser. Voilà qui est bel et bon. Mais nous n’ oublions pas que ce refus de la contrainte fatale, cette liberté qui fait le p
17 dre sans cesse aux formes désirables de la terre, oublier , plaisanter follement, tout ardents de curiosité ; d’une merveilleuse
18 et son langage n’avait pas d’autre clé. Perdus et oubliés cette clé et ce but, la passion dont le besoin revient nous tourmente
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
19 evise de général, que les Soubise, par malheur, n’ oubliaient guère que sur le champ de bataille. 8.La guerre révolutionnaire
20 l’instant même qu’il l’enchaîne et la possède. N’ oublions pas que le terme populaire désignant en Allemagne l’acte d’épouser, c
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
21 rovinces, jusqu’en plein xviie siècle : on avait oublié les mystères originels, mais les rites gardaient pour effet de social
7 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
22 tomber sous le coup des objections humaines. Si j’ oublie cet au-delà du mariage, mais aussi de tout ordre humain, qui s’appell
8 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
23 ie montrent bien que l’usage de ces dernières est oublié  ; à l’époque et dans les pays où ils écrivent. Tout cela n’est plus q
24 à ses devoirs et à la foi promise. Or on n’a pas oublié que Tristan épouse la seconde Iseut alors qu’il croit que la première
25 lque chose qui se rapproche du mot « amour », est oubliée tout de suite pendant la dynastie Han. Les Chinois sont mariés très j