1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 mentaires, exigent et supposent un avenir. Nous l’ oublions souvent, dans notre vie individuelle. Les statistiques nous le rappel
2 e pluie d’orage sur la Concorde : « Et moi qui ai oublié mon masque à gaz ! C’était pourtant l’heure H ! » 14 mai 1939 L
3 ique, dans sa réalité qui nous met en question, n’ oublions pas que toute réalité, à toute époque de l’histoire des hommes, est a
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
4 fantastique. Mais je m’aperçois un peu tard que j’ oubliais de citer sa devise, inscrite au coin de quelques-uns de ses dessins :
3 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
5 on pas quelques chambres à louer ? Sans eux, l’on oublierait la guerre, sur ces terrasses incendiées de roses, à la piscine, dans
6 ciel, la ville aux sept collines renie la guerre, oublie l’Europe. Demain nous embarquons pour l’Amérique. Mais ici je fais le
7 idemment, mon cas se présente mal. J’ai peut-être oublié l’essentiel… Il faudrait être fou, je le comprends enfin, pour croire
4 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
8 iant. Les unes comme les autres, d’ailleurs, sont oubliées l’instant d’après, ou confondues avec n’importe quoi, que n’importe q
9 sciste, nazi ou soviétique. Je crois bien qu’elle oublie que les vagues n’ont jamais rien fait avancer, qu’elles se soulèvent
10 ’en retire qu’un sérieux mal de mer. Et peut-être oublie-t -elle aussi que l’Angleterre rules the waves malgré tout, sauvant ains
5 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
11 est seul, Manhattan est sublime. Il n’y a qu’à s’ oublier dans l’énergie fusante de cette capitale du matin. 28 novembre 194
12 climat normal de l’homme. Ils ont raison, s’ils n’ oublient pas toutefois que ce climat « normal », sur la planète, est une excep
6 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
13 s au vent vers l’Europe et la guerre… 14. Je n’ oublie pas celui du général de Gaulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940
7 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
14 ew York et Chicago, Pittsburg sans doute. Qu’on n’ oublie pas l’esprit qui règne encore sur les forêts et sur les lacs innombra
15 es autres en dépendent — il s’agirait de ne pas l’ oublier à chaque instant. Je n’ai donc pas décrit l’Amérique telle qu’elle es
8 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
16 s a reculé d’un siècle, en direction d’une beauté oubliée . Mais que dire de la foule que j’ai vue le lendemain aux trottoirs de