1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 en France : quelques mois et j’étais acclimaté. J’ oubliais que le pays n’était pas le mien. C’était l’Europe. C’est ici l’Amériq
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
2 ew York City par 270 000 voix de majorité. » Je n’ oublierai pas la rumeur qui monta lentement des masses, à mesure que la nouvell
3 submerger le square comme une marée de joie. Je n’ oublierai pas le bonheur brillant dans tous ces yeux levés, la fraternisation g
4 escaliers, ni vous asseoir dans vos fauteuils. N’ oubliez jamais cet exemple ! » Et je l’appliquais à leur démocratie. Je me di
5 era simplement volcanique… Ainsi pensais-je. Et j’ oubliais que les gangsters de Chicago avaient été réduits par l’effort conjugu
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
6 livre tapé à tour de bras pendant la traversée. J’ oubliais de dire qu’il a généralement autant de talent que d’assurance. Mais i
7 rythmes habituels de notre vie. C’est dire qu’ils oublient ou refusent de prendre avantage des possibilités uniques du cinéma. L
8 écrivain qui se propose de l’atteindre. Peut-être oublieront -ils souvent d’aller au-delà de ce stade préalable et de conclure, c’e
4 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
9 nde, Suède comprise. Mais ce que les statistiques oublient de noter, c’est qu’on y divorce d’une manière tout à fait différente.
10 nt à l’appui de cette thèse ; mais il ne faut pas oublier l’influence beaucoup plus directe et contrôlable du cinéma et des com
5 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
11 ont des anciens Européens. Des gens qui ont voulu oublier leur patrie (pays des pères ou Vaterland) pour habiter une puérie (pa
12 surtout ne pas l’être, mais cela ne suffit pas. N’ oubliez jamais que l’Amérique est un pays d’immigration, non de tourisme. Ell
13 vu, ce qui est mal vu ; et qui est parfois, ne l’ oublions pas, moins important que ce qui passe inaperçu. C’est dans ce dernier