1 uin 1953)r « Ils ont tiré ! Ils tirent sur les ouvriers  ! » Le vieux cri de douleur des villes européennes, le cri de douleur

2 e rouge, la police « populaire » ont tiré sur les ouvriers qui avaient osé se rassembler, sans armes, pour proclamer : « Nous ne

3 rs le Palais d’Hiver. Ce sont les descendants des ouvriers d’alors, ce sont leurs petits-fils en uniforme, passés aux ordres du

4 du Kremlin, qui ont tiré sur leurs camarades, les ouvriers sans armes de la Staline-Allee. Les tanks soviétiques ont tiré sur la

5 llee. Les tanks soviétiques ont tiré sur la foule ouvrière . Cette phrase qu’on n’a pas lue dans la presse communiste, nos enfant

6 r la révolte et les blessures et les cadavres des ouvriers de Berlin-Est, cette phrase crie sur la terre entière une vérité que

7 lez redire, ô philosophes qui vantiez la violence ouvrière , substance et force du PC », allez redire aux Berlinois que « la clas

8 PC », allez redire aux Berlinois que « la classe ouvrière se reconnaît dans les épreuves de force que le PC institue en son nom

9 s l’impudent prétexte qu’en régime socialiste les ouvriers n’auraient plus l’occasion de s’en servir… On savait aussi qu’il étai

10 diquant leur droit de vivre. D’autres massacres d’ ouvriers ont sali notre Histoire depuis le xviiie siècle. Au nom de l’Ordre e

11 égime communiste de faire ce métier-là au nom des ouvriers — d’ajouter l’imposture au crime. Il était réservé au régime communis

12 aggraver d’un contrôle policier la condition de l’ ouvrier d’usine, de l’appeler dès lors « liberté » et d’exiger que les prolét

13 s sous les yeux, consiste à s’emparer de la cause ouvrière , à se parer de sa justice et de son nom, pour l’écraser ensuite, une

14 s Russes ou à la solde de Moscou ? On demande aux ouvriers de les dénoncer. Mais ils l’ont fait avec éclat le 17 juin ! En crian

15 riant : « Nous ne sommes pas des esclaves ! » les ouvriers de Berlin ont rétabli d’un coup la vérité profonde de toute la situat