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u culturel de Bâle et au piétisme, des milliers d’
ouvriers
et d’ingénieurs gagnent leur vie, des paquebots traversent l’Océan, d
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let 1953)i « Ils ont tiré ! Ils tirent sur les
ouvriers
! » Le vieux cri de douleur des villes européennes, le cri de douleur
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e rouge, la police « populaire » ont tiré sur les
ouvriers
qui avaient osé se rassembler, sans armes, pour proclamer : « Nous ne
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rs le Palais d’Hiver. Ce sont les descendants des
ouvriers
d’alors, ce sont leurs petits-fils en uniformes, passés aux ordres du
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du Kremlin, qui ont tiré sur leurs camarades, les
ouvriers
sans armes de la Stalinallee. Les tanks soviétiques ont tiré sur la f
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llee. Les tanks soviétiques ont tiré sur la foule
ouvrière
. Cette phrase qu’on n’a pas lue dans la presse communiste, nos enfant
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r la révolte et les blessures et les cadavres des
ouvriers
de Berlin-Est, cette phrase crie sur la terre entière une vérité que
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lez redire, ô philosophes qui vantiez la violence
ouvrière
, « substance et force du PC », allez redire aux Berlinois que « la cl
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PC », allez redire aux Berlinois que « la classe
ouvrière
se reconnaît dans les épreuves de force que le PC institue en son nom
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s l’impudent prétexte qu’en régime socialiste les
ouvriers
n’auraient plus l’occasion de s’en servir… On savait aussi qu’il étai
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diquant leur droit de vivre. D’autres massacres d’
ouvriers
ont sali notre histoire, depuis le xviiie siècle. Au nom de l’ordre,
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égime communiste de faire ce métier-là au nom des
ouvriers
— d’ajouter l’imposture au crime. C’est en quoi Grotewohl est pire qu
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aggraver d’un contrôle policier la condition de l’
ouvrier
d’usine, de l’appeler dès lors « liberté » et d’exiger que les prolét
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s sous les yeux, consiste à s’emparer de la cause
ouvrière
, à se parer de sa justice et de son nom, pour l’écraser ensuite, une
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s Russes ou à la solde de Moscou ? On demande aux
ouvriers
de les dénoncer. Mais ils l’ont fait avec éclat le dix-sept juin ! En
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criant « nous ne sommes pas des esclaves ! », les
ouvriers
de Berlin ont rétabli d’un coup la vérité profonde de toute la situat
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plainte des écrivains. Il y a beau temps que les
ouvriers
ont renoncé à briser les machines, et les bourgeois s’en sont toujour
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bénéfice pour ses auteurs et au détriment de ses
ouvriers
. C’est ainsi que les applications de la science à la vie sociale, fav
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Au xxe siècle, la situation s’est retournée. Les
ouvriers
américains et scandinaves ont à domicile les produits de leur travail
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. Il faut bien voir que cela concerne en fait les
ouvriers
« taylorisés » (moins nombreux aujourd’hui que les prisonniers des ca
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ns comportements que d’autres hommes imposent à l’
ouvrier
, moins pour lui rendre aisé le maniement de sa machine que pour mieux
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xige, capitaliste ou communiste. Taylor a conçu l’
ouvrier
comme une machine humaine entièrement calculable. C’est son système,
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plus tôt ; contre l’usine ignoble et insalubre l’
ouvrier
pouvait dire par la bouche d’un poète de l’époque : L’air de nos ate
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ès de la technique rend la campagne aux citadins,
ouvriers
et bourgeois mêlés. La technique a plus fait pour rapprocher les homm
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ravailleurs serviles par des robots. L’usine sans
ouvriers
, réalité prochaine, sera la solution du problème de « l’ouvrier escla
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té prochaine, sera la solution du problème de « l’
ouvrier
esclave de la machine ». Mais les faux problèmes écartés — et la cl
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Mais les faux problèmes écartés — et la classe
ouvrière
libérée, non par les communistes mais bien par la technique — deux gr
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t le rôle sera d’administrer l’immense usine sans
ouvriers
régnera souverainement sur l’absence. Mais les fameuses nécessités te
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que le terme romain de prolétaires, appliqué aux
ouvriers
d’industrie, fut introduit par Sismondi dès 1819. Trente ans plus tar
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es bénéfices de l’industrie seront distribués aux
ouvriers
, notamment sous la forme d’une diminution du prix de la vie, compensa
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génocides en URSS, le niveau de vie inférieur des
ouvriers
russes, et la servilité des écrivains staliniens), mais encore toutes
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héroïque et sanglante s’inscrit dans les émeutes
ouvrières
et dans la Résistance intellectuelle de l’Est. Que vont dire, dans
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dictature. Mitrailler dans les rues de Poznań les
ouvriers
qui souffrent de cette dictature, bien qu’elle soit en principe la le
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honnêtes ? Ils invoquaient le bien de la classe
ouvrière
. C’est au nom de cette cause unique qu’ils justifiaient l’URSS à tout
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liberté quand il dressait contre la dictature les
ouvriers
de Berlin-Est ou de Poznań ; d’approuver le nationalisme comme « comp
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on souligne encore « l’autorité dans le mouvement
ouvrier
international ») a toujours et nécessairement raison, qu’il soit inca
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», en URSS, ne signifie plus autre chose que bon
ouvrier
, bon soldat, bon gratte-papier, bon élève, ou bon Russe. Ce jour-là,
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ce matérielle si bas, qu’il provoque les révoltes
ouvrières
que l’on sait ? Mais, en fait, ce n’est pas le « culte de la personna
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n œuvre. Sous Nécos (ou Néchao), cent-vingt-mille
ouvriers
paient de leur vie ces grands travaux. (Nasser attribuera ces pertes
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alisme qui excuse tout, y compris le massacre des
ouvriers
: « Vous répondez que la différence est grande, que toutes les religi
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in d’être toujours sûr — mais encore si la classe
ouvrière
(que le PC prétend défendre à coups de canon tirés sur elle) y trouve
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terthur, ni le banquier anglomane de Genève, ni l’
ouvrier
socialiste de Berne, ni l’horloger réfléchi du jura, ni même le paysa
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les satellites mis au pillage se révoltent. Leurs
ouvriers
et leurs paysans se dressent contre Moscou au nom du socialisme. Leur
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neur, un petit commerçant athée ou catholique, un
ouvrier
même syndiqué n’est pas le Peuple, dès l’instant qu’il vote pour de G
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faveur de l’union de notre Europe menacée et des
ouvriers
de sa cause. Vous pouvez plus que d’autres. Vos omissions agissent :
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ux et de faits (novembre 1959)au Le tsar et l’
ouvrier
. — Quand le tsar Pierre Ier décida que son empire devait « faire mieu
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il voulut étudier nos secrets et s’engagea comme
ouvrier
aux chantiers maritimes de Saardam. Aujourd’hui, l’ouvrier Khrouchtch
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ux chantiers maritimes de Saardam. Aujourd’hui, l’
ouvrier
Khrouchtchev a décidé que la Russie devait « faire mieux que l’Amériq
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gneurs du capitalisme yankee. Ce tsar qui se fait
ouvrier
, cet ouvrier qui s’est fait tsar poursuivent la même politique russe,
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italisme yankee. Ce tsar qui se fait ouvrier, cet
ouvrier
qui s’est fait tsar poursuivent la même politique russe, par des moye
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s décrivant le travail et les plaisirs réglés des
ouvriers
de l’utopie phalanstérienne. On eût dit qu’il était le premier à déco
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ndant à une future union de l’Europe. La cheville
ouvrière
de cette action avait été le Dr Retinger155, bras droit du général Si
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933) les « forces vives » de nos pays : syndicats
ouvriers
, agricoles, patronaux ; coopératives ; magistratures et parlements ;