1 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
1 er » tout machinal (le Heil Hitler déjà rodé) des ouvriers entrant dans la buvette qui m’a frappé (huit mois à peine qu’ils sont
2 e ce que toutes les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts prennent les proportions d’une con
3 r d’entreprise » n’a pas le droit de renvoyer ses ouvriers , mais ceux-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La paix socia
4 chambres confortables. J’avais pour compagnon un ouvrier de mon usine. On apprend à se connaître en partageant la même chambre
5 il est retourné à l’école ; et tout délivré : ces ouvriers sont au fond des braves types, on peut leur parler sans relever le me
6 ité) planait à une hauteur infinie au-dessus de l’ ouvrier d’usine, et où n’importe quelle ridicule tête vide toisait avec mépri
7 détruit les classes et les castes. Il a libéré l’ ouvrier de la folle illusion de la classe, corps étranger dans la nation. Et
8 e bagarrer encore ? Ils ne sont pas comme ça, les ouvriers allemands. « Vous autres Français, me dit-il, vous ne rêvez que révol
9 tre, ça suffira. La politique n’intéresse pas les ouvriers quand ils ont de quoi manger et travailler. Hitler ? Il n’a qu’à appl
10 ysique qui tranche sur celui des bourgeois et des ouvriers  : plus dur, sportif, le regard froid et « objectif », teint pâle, lun
11 uple est favorable au régime. Les employés et les ouvriers y trouvent mille occasions de s’élever. Voyez notre Gauleiter 13 : un
12 ’écouter aussi la foule. Je me trouve au milieu d’ ouvriers , de jeunes miliciens du Service de travail, de jeunes filles, de femm
13 iel rouge. Au-dessous, une vingtaine de visages d’ ouvriers , éclatants de santé et de joie. Au milieu, cette devise : Honneur,
14 vacances universitaires, il travaille donc comme ouvrier d’équipe à la gare de Münster, puis comme comptable. Finalement on le
2 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
15 ar l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvriers résulte de la mise au pas des syndicats ? Que tout cela n’est devenu
16 toutes les résistances ont cédé. L’internationale ouvrière s’est effondrée sans faire usage de ses armes. Le capital est en bonn