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des classes, des régions, de la paysannerie, des
ouvriers
et des bourgeois. « Ce qu’il y a d’intéressant à noter, écrit encore
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oppement traditionnel d’une vie corporative : tel
ouvrier
raisonnera non pas exclusivement en ouvrier, mais en membre de la com
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: tel ouvrier raisonnera non pas exclusivement en
ouvrier
, mais en membre de la commune religieuse, ou de la commune “bourgeois
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sans et paysans par les industriels et les masses
ouvrières
. Si rien de tout cela ne s’est produit, le mérite en revient beaucoup
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s artisanal, alerte l’ingéniosité, personnalise l’
ouvrier
. Les mêmes observations pourraient être faites à propos de l’industri
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oyen d’une famille suisse moyenne (4 personnes) d’
ouvriers
ou d’employés va nous permettre des recoupements intéressants. Le cha
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ys voisins. Dans le budget annuel d’une famille d’
ouvriers
, en 1946, les principales dépenses se décomposent comme suit :
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10 389 frs. L’employé dépense un peu moins que l’
ouvrier
pour son alimentation (en chiffres absolus) un peu plus pour son habi
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la plupart des grands pays. À la ressemblance des
ouvriers
américains, les ouvriers suisses ont une conception de la vie très vo
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s. À la ressemblance des ouvriers américains, les
ouvriers
suisses ont une conception de la vie très voisine de celle des patron
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limentation dans le budget a décru de 10 % pour l’
ouvrier
(12 % pour l’employé) depuis 1912, tandis que la part des assurances
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s chrétiens (catholiques) 44 720 ; Union suisse d’
ouvriers
et d’employés évangéliques 13 368 ; Union syndicale des ouvriers indé
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mployés évangéliques 13 368 ; Union syndicale des
ouvriers
indépendants : 15 492.
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). Dans l’ensemble du pays, en 1946, la famille d’
ouvriers
comptait en moyenne 4 personnes (4,5 en 1912), la famille d’employés
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ctoresses l’obtiennent, mais non les employées et
ouvrières
. L’éducation Il nous paraît impossible d’estimer dans quelle me
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t leur niveau social, qu’ils deviennent plus tard
ouvriers
ou professeurs, paysans ou commerçants, ils reçoivent donc côte à côt