1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
1 s-Empire, magistrature, armée, colonat, artisans, ouvriers des mines et paysans deviennent autant de castes véritables. On n’y e
2 sance, et l’on ne peut en sortir que par sa mort. Ouvriers et paysans sont marqués au fer rouge, et rivés au lieu de leur travai
3 aires subalternes, leur kshatriya (natchalniki) ; ouvriers , commerçants, artisans, leurs vaishyas ; les paysans seraient leurs s
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
4 plainte des écrivains. Il y a beau temps que les ouvriers ont renoncé à briser les machines, et les bourgeois s’en sont toujour
5 s bénéfice pour ses auteurs — au détriment de ses ouvriers . C’est ainsi que les applications de la science à la vie sociale, fav
6 Au xxe siècle, la situation s’est retournée. Les ouvriers américains et scandinaves ont chez eux les produits de leur travail :
7 . Il faut bien voir que cela concerne en fait les ouvriers « taylorisés », — moins nombreux aujourd’hui que les prisonniers des
8 ns comportements que d’autres hommes imposent à l’ ouvrier , moins pour lui rendre aisé le maniement de sa machine que pour mieux
9 xige, capitaliste ou communiste. Taylor a conçu l’ ouvrier comme une machine humaine entièrement calculable. C’est son système,
10 e, cent ans plus tôt, contre l’usine ignoble où l’ ouvrier pouvait dire par la bouche d’un poète de l’époque : L’air de nos at
11 ès de la technique rend la campagne aux citadins, ouvriers et bourgeois mêlés. La technique a plus fait pour rapprocher les homm
12 ravailleurs serviles par des robots. L’usine sans ouvriers , réalité prochaine, est la solution du problème de « l’ouvrier esclav
13 ité prochaine, est la solution du problème de « l’ ouvrier esclave de la machine ». Mais les faux problèmes écartés — et la cla
14 . Mais les faux problèmes écartés — et la classe ouvrière libérée, non par les communistes, mais bien par la technique — deux g
15 t le rôle sera d’administrer l’immense usine sans ouvriers régnera souverainement sur l’absence. Mais les fameuses nécessités te
16 75. Le terme romain de prolétaires, appliqué aux ouvriers d’industrie, fut introduit par Sismondi dès 1819. Trente ans plus tar
17 es bénéfices de l’industrie seront distribués aux ouvriers non seulement sous la forme d’une diminution des heures de travail, m
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
18 . D’où l’ensemble des lois tendant à protéger les ouvriers contre les excès alternés du travail inhumain et du chômage. D’où enf