1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 Et l’on voit bien pourquoi les intellectuels, les ouvriers , les exploités ont besoin de tels mythes. Mais au regard de la nature
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
2 s et de paniers ventrus, embarquons un peu plus d’ ouvriers , casquettes et bouts de cigares. Des ouvrières aussi, au regard irrit
3 s d’ouvriers, casquettes et bouts de cigares. Des ouvrières aussi, au regard irrité. Deux d’entre elles ont fait mine de s’asseoi
4 n’ose plus lui faire place. Je sens que les deux ouvrières me regardent. Elle, sans doute, ne veut pas trop choisir, ni surtout
5 tais vraiment libre, j’aurais fait place aux deux ouvrières laides, sans méfiance, — ou bien à la jeune fille, sans fausse honte.
6 le, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers , — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les hommes parlent une lang
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
7 haut de quatre marches de ciment, et le flot des ouvriers pressés, précipités par la crainte d’être en retard. Déclics irréguli
8 s qui compte à cette époque moins de 3 millions d’ ouvriers sur une population de 160 millions, et où la bourgeoisie existe à pei
9 ’est pas question de faire quelque chose pour les ouvriers . Mais avec eux. Mais à leur service. D’être une voix parmi leurs voix
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
10 vailleurs : Jérémie exigeait que le roi payât les ouvriers . L’Ancien Testament nous montre que le système de propriété chez les
11 sa raison d’être, — ce qui n’est pas le cas de l’ ouvrier , surtout non qualifié.   Il se pourrait que l’intellectuel puisse con
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
12 rt de M. Turc. Elles ont un peu de peine avec les ouvriers . Il paraît qu’on en trouve de moins en moins. « Mais alors, et les ch
13 sieur, c’est un principe. Nous ne voulons que des ouvriers honnêtes. Pensez donc, deux femmes seules ! — C’est que je suis chôme
14 u travail cinq jours par semaine à une centaine d’ ouvrières , dont le salaire moyen est de neuf francs par jour. Faillite de la de
15 aisonnable, c’est-à-dire truquée, avec tel ou tel ouvrier . On pensera que de tout temps la traduction du langage surveillé des
16 out cas —, ce sont de petits propriétaires ou des ouvriers travaillant à leur compte. — En somme, vous vous entendez bien avec e
17 ofonds qui m’unissent à ce peuple de paysans et d’ ouvriers , si délibérément superstitieux dans leur conduite et dans leurs opini
18 losophes, paysans, cercles d’hommes, groupant des ouvriers et des bourgeois… J’ai parlé en plein air, dans de grandes salles pub
19 s, les bourgeois ne sont pas plus heureux que les ouvriers . Et pourquoi je suis beaucoup plus heureux qu’un bourgeois, avec ma p
20 Si l’on prend au sérieux le sort qui est fait aux ouvriers — ce n’est pas le cas des intellectuels qui « adhèrent » aux discipli
21 re dans les campagnes : nomadisme des employés et ouvriers , impossibilité de « suivre » un effort bien localisé, de s’attacher à
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
22 huileux, ces premiers regards qui se dérobent… Un ouvrier au pantalon trop court traverse sans assurance l’avenue où cinglent v
23 tte et leurs femmes. On peut penser : ce sont des ouvriers et des petits-bourgeois. Costume, langage, psychologie de leurs class
24 itadins. Août 1935 Considération des cités ouvrières . — Après tout, pourquoi pas ce bonheur-là ? Si c’est celui que ces ho
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
25 er » tout machinal (le Heil Hitler déjà rodé) des ouvriers entrant dans la buvette qui m’a frappé (huit mois à peine qu’ils sont
26 e ce que toutes les réformes soient en faveur des ouvriers et des paysans ; et que les impôts prennent les proportions d’une con
27 r d’entreprise » n’a pas le droit de renvoyer ses ouvriers , mais ceux-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La paix socia
28 chambres confortables. J’avais pour compagnon un ouvrier de mon usine. On apprend à se connaître en partageant la même chambre
29 il est retourné à l’école ; et tout délivré : ces ouvriers sont au fond des braves types, on peut leur parler sans relever le me
30 ité) planait à une hauteur infinie au-dessus de l’ ouvrier d’usine, et où n’importe quelle ridicule tête vide toisait avec mépri
31 détruit les classes et les castes. Il a libéré l’ ouvrier de la folle illusion de la classe, corps étranger dans la nation. Et
32 e bagarrer encore ? Ils ne sont pas comme ça, les ouvriers allemands. « Vous autres Français, me dit-il, vous ne rêvez que révol
33 tre, ça suffira. La politique n’intéresse pas les ouvriers quand ils ont de quoi manger et travailler. Hitler ? Il n’a qu’à appl
34 ysique qui tranche sur celui des bourgeois et des ouvriers  : plus dur, sportif, le regard froid et « objectif », teint pâle, lun
35 uple est favorable au régime. Les employés et les ouvriers y trouvent mille occasions de s’élever. Voyez notre Gauleiter59  : un
36 ’écouter aussi la foule. Je me trouve au milieu d’ ouvriers , de jeunes miliciens du Service de Travail, de jeunes filles, de femm
37 iel rouge. Au-dessous, une vingtaine de visages d’ ouvriers , éclatants de santé et de joie. Au milieu, cette devise : Honneur, p
38 vacances universitaires, il travaille donc comme ouvrier d’équipe à la gare de Münster, puis comme comptable. Finalement on le
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
39 ar l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvriers résulte de la mise au pas des syndicats ? Que tout cela n’est devenu
40 toutes les résistances ont cédé. L’internationale ouvrière s’est effondrée sans faire usage de ses armes. Le capital est en bonn
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
41 euse des illusions de penser que, dans les masses ouvrières allemandes, le totalitarisme n’a d’autre soutien que la force ou la m
42 re les injustices qui pèsent encore sur la classe ouvrière et la paysannerie et parvenait ainsi à la conscience de l’isolement r
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
43 l’ennui, au désespoir qu’expriment les quartiers ouvriers les plus modernes des villes allemandes, je comprends, que dis-je : j
44 1871, il écrit à l’un de ses amis : « Le sort des ouvriers sera le plus étrange… L’État militaire va devenir le grand fabricant.
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
45 ricains s’en tirent en ne les fermant jamais. Les ouvriers qui sont venus tout à l’heure étaient d’avis qu’il fallait remplacer
46 u le niveau bourgeois, celui que revendiquent les ouvriers et qu’ils atteignent presque tous ici, quand les Russes ne font qu’en
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
47 méricaine, — comme on renvoie dans leur usine les ouvriers spécialisés. Mai 1943 Propagande et style. — Depuis un an que
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
48 rs de l’Est quelques petits appartements dont les ouvriers ne veulent plus depuis que les salaires ont augmenté. 75e rue, 31
49 n âge d’or » à votre choix. Déjà, le syndicat des ouvriers de l’industrie automobile offre à Ford un contrat collectif qui le pr