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et souvent d’accepter un travail de manœuvre ou d’
ouvrier
agricole. Ils sont ainsi perdus à la fois pour l’Europe et pour la Cu
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u’un professeur d’université est moins payé qu’un
ouvrier
qualifié et ne dispose pas des mêmes moyens de défense professionnell
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as de culture bourgeoise. Il n’y a pas de culture
ouvrière
. Il y a une culture européenne. Je suis tout à fait d’accord avec Toy
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iellement des bourgeois. Ce qui n’empêche pas les
ouvriers
d’avoir des goûts plus bourgeois que les bourgeois cultivés. L’avant-
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faut, pour l’édifier, diviser maîtres d’œuvre et
ouvriers
en équipes spécialisées et qui bientôt ne se comprendront plus, je ve
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rs la fin de ce siècle, de réduire le travail des
ouvriers
à quelques dizaines d’heures par an, pour une production décuplée. La
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u culturel de Bâle et au piétisme, des milliers d’
ouvriers
et d’ingénieurs gagnent leur vie, des paquebots traversent l’océan, d
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emaîtres, de managers, de spécialistes, et même d’
ouvriers
qualifiés. L’URSS est peut-être la seule exception. Il en résulte qu’
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ines ou les chaînes de production qui forçaient l’
ouvrier
à les servir, mais d’autres hommes conduits par leur passion de produ
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esses de l’automation. L’utopie de « l’usine sans
ouvriers
» commence à se réaliser en Occident. Et l’on s’aperçoit que l’automa
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hines, qui semblait tellement inhumain tant que l’
ouvrier
devait y adapter son rythme, devient au contraire libérateur dès qu’i
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d’investissement humain, le travail de nos masses
ouvrières
, de nos savants et de nos ingénieurs, le sens de l’exactitude rigoure
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ts curieux, même beaux, et sans doute utiles. Nos
ouvriers
n’ont jamais eu devant eux ces révoltes qui ont marqué en Europe, il