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cord brusque de rumeurs à travers une porte qui s’
ouvre
ramène le bal dans mes déserts. (Elle est partie. — Des rires en cape
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vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’
ouvre
sur un long corridor hanté d’ombres drapées, qui ne sont pas des nonn
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encore un rêve ? Je comprends bien qu’il faudrait
ouvrir
ces valises, mais j’ai perdu mes clefs. L’œil du douanier conseille d
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grande lenteur. C’est l’avenir ou l’éternité qui
ouvre
la bouche pour dire quelque chose, écoute, attends… Peut-être que déj
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cortège se forme. La porte de la salle à manger s’
ouvre
à deux battants et le comte entre le premier, à grands pas, suivi par
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e vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui m’
ouvre
un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vi
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la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’
ouvre
comme un jardin aux allées aventureuses. Je sortirai dans les rues vi
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ns cesse des hommes entrent, cherchent une place,
ouvrent
la fenêtre, ou bien c’est un contrôleur, ou bien c’est encore une gar
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au-dessus des premiers nuages. Une grande nuit s’
ouvre
au travail paisible. D’heure en heure, je me lève et sors. Je me prom
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eurs lampes. Une blonde platinée en peignoir rose
ouvre
son frigidaire, sort de la glace, ôte enfin le peignoir, il fait trop
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ine. Un autre jour, le même amour, mais le cœur s’
ouvre
— l’aube est l’heure du pardon délivrant — et je me donne au jour amé
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rai, s’il n’est pas le masque d’une haine, s’il m’
ouvre
à l’Être au lieu de me refermer sur quelque obsession de l’Avoir, cha
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elles de bois. Une femme de ménage sort ses clés,
ouvre
une porte de service à côté du portail d’un ministère. Un vieux monsi
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les temps, créant notre avenir aussi, parce qu’il
ouvre
l’attente ardente de sa résolution — de son pardon. Jours de nos vies
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ductibles… J’aime tous ceux qui prolongent ou qui
ouvrent
des voies. Je garde ma méfiance pour l’espèce de mensonge qui rend la