1 1944, Les Personnes du drame. Introduction
1 ns leurs apparences. Et leurs rencontres dans ces pages ne sauraient être justifiées qu’à titre, si j’ose dire, de métaphores
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
2 ont su percevoir l’accent dominateur et tendu des pages les plus égales et sereines du Faust. Ce tempérament démoniaque, qu’
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
3 nt de tout pouvoir, s’évanouissent et meurent aux pages des livres. Au premier pas que nous faisons dans notre nuit, voici qu
4 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
4 ence les aventures spirituelles décrites dans les pages qui précèdent. I Le Procès, ou la loi qui conduit à la mort Je n
5 sonne d’ailleurs n’a pu y parvenir. À la dernière page , on le tue, mais dans des conditions trop déprimantes pour qu’il puis
6 foi. Et certes, je ne les ai confrontés, dans ces pages , que par le biais de leurs expressions : là où leurs expériences devi
5 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
7 tôt que « désarmé » comme il le dit aux premières pages  ) par les procédés de l’humaniste et du sceptique que se vantait d’êt
8 t perpétuelle question que nous posent toutes les pages de la Bible. Ils renvoient tous à une réalité dont ils ne sont que le
6 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
9 s’arrêter…) Faute d’un « jugement » que ces 1300 pages s’appliquent à dénoncer d’avance, réduisons-nous à des notes de lectu
10 ronique intermittente d’une existence. Malgré les pages plus élaborées que Gide a groupées çà et là sous des titres particuli
11 du malentendu l’entraîne à livrer au public 1300 pages d’explications qui menacent d’aggraver l’équivoque. Mais alors, cela
12 Gide nous dit qu’il a supprimé de ses carnets les pages qu’il jugeait trop « écrites ». Entendons que l’effort de style y déf
13 s plus subtils de l’écriture est attesté par cent pages du Journal. Je n’oublie pas qu’il a coupé les morceaux trop « écrits 
7 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
14 s les cafés. À tous il tend la Parole « morte aux pages  » ; mais voici que de toutes parts les signes paraissent sur la terre
15 Grande heure de terreur et de prière… Puis, « la page du ciel a été tournée », ils se relèvent. « Il paraît bien qu’on n’es
16 irement détaillés. Mais l’important, c’est qu’une page de Ramuz, — même pas très réussie, et il y en a, il faut le dire, qui
17 n air de pastiche de Ramuz74 — c’est qu’une seule page de ce livre lue avec la lenteur qu’elle impose, nous replace dans une
18 acement que l’on puisse éprouver devant certaines pages où la simplicité touche à l’affectation, il faut admirer dans ces tex
19 tivé que Ramuz ; et cela dès 1917, dans certaines pages du Grand Printemps. Personne plus que lui ne serait digne de revendiq
20 duit cet aspect de « manifeste » qu’ont certaines pages trop volontaires de Ramuz, écrites en réaction contre le bon goût hel
21 le retour au Paradis perdu. Il faut citer ici une page des Souvenirs sur Stravinsky qui me paraît d’une importance extrême,
8 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
22 titre, et « connaissance » qui s’inscrit à chaque page . La rumeur quotidienne tend à faire de « poète » une circonstance att