1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 ciens. Voici comment Victor Bérard ramasse en une page étonnante tout cet ensemble de symboles et de réalités historiques qu
2 ient vraiment parler que d’elle. On a vu, dans la page citée plus haut de Victor Bérard qu’il existait dès la plus haute épo
3 sprit. 7.De la géographie à l’histoire Des pages qui précèdent, deux conclusions se dégagent : le concept géographique
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
4 des gens, célèbre auteur du De Indis, citons deux pages sur la guerre : Nulle guerre n’est légitime, s’il est évident qu’ell
5 texte d’un ton machiavélien, citons cependant une page célèbre de Francisco Suárez (1548-1617). Le grand jésuite espagnol ne
6 xvie siècle, nous n’avons donc trouvé que peu de pages témoignant d’une conscience européenne comme telle. Deux textes cepen
7 à juguler l’anarchie des États. Voici d’abord des pages peu connues de Machiavel (1469-1527), tirées de son Art de la guerre
8 r le fait. De sa Querela pacis 84, voici quelques pages qui résument ses idées sur la guerre, sur la stabilité des États euro
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
9 t princes souverains de ce temps. Ses 249 grandes pages ne comportent pas de divisions en chapitres, et seulement deux alinéa
10 ses éléments sont dispersés dans les milliers de pages des Mémoires de Sully, dont au surplus nous possédons plusieurs versi
11  25-29, 48-49. 95. Tirés de Jean Amos Comenius —  Pages choisies, avec une introduction de Jean Piaget — Unesco, 1957. 96. H
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
12 l’Europe comme unité, mais il y faudrait trop de pages . Bornons-nous à quelques exemples choisis aux quatre coins du contine
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
13 0-1715, Paris, 1935. Nous citons des extraits des pages 5 à 11. 118. Giovanni Paolo Marana, Lettre d’un Sicilien à l’un de s
14 rad. fr., 1694. — Il est amusant de citer ici une page de l’Émile de Rousseau (Tome IV, édition de 1762) qui s’inspire libre
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
15 n prix que les pauvres puissent payer… De telles pages ne feraient-elles pas de Rousseau le véritable précurseur des régimes
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
16 olution nationale, il mentionne l’Europe à chaque page . Edward Gibbon (1737-1794) ne se doutait pas qu’il fondait une redout
17 scientifique internationale139. Nous citerons les pages de l’Esquisse où il prévoit avec lucidité (mais résout avec trop d’op
18 aléry s’en est sans doute souvenu en écrivant ses pages fameuses sur la « Crise de l’Esprit ».) Ici, me dis-je, ici fleurit
19 sens, tous les siècles passés ont travaillé. La page que l’on va lire, extraite d’un ouvrage intitulé Das Geheimnis des Ko
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
20 le et de toute influence européenne ». Citons une page du Federalist, qui ne manquera pas de suggérer aujourd’hui l’idée d’u
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
21 ostalgique du romantisme allemand. Dès la seconde page de l’Histoire de la guerre de Trente Ans, il expose sa thèse à grands
22 bre de la liberté européenne ». Elles évoquent la page dans laquelle Kant, critiquant l’idée d’équilibre européen chère à Ge
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
23 réromantiques. On ne l’oubliera pas en lisant les pages fameuses de Schlegel sur l’unité de l’Europe médiévale, écho direct d
24 e de l’Athenæum (tous ceux qu’on a cités dans les pages qui précèdent), mais Schopenhauer, Kierkegaard (qui suivit ses cours
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
25 qui devait nous mener à 1914. Citons d’abord une page très caractéristique de la révolution qui s’est opérée dans tous nos
26 undtvig (1783-1872), auquel nous empruntons cette page , fut à la fois le grand pionnier de l’éducation populaire en Europe d
27 ttache à toutes celles qu’on a déjà lues dans ces pages , et qui vont se multiplier jusqu’au xxe siècle, — jusqu’à leur réali
28 ce thème dialectique inépuisable, voici quelques pages inspirées : La France a cela d’admirable qu’elle est destinée à mour
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
29 discours inaugural, dont on va lire les premières pages et la conclusion, préfigure les grands thèmes d’espérance et les plus
30 core vassal des Turcs, arrache au vieux poète des pages dont les événements de Budapest ont tragiquement actualisé l’accent d
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
31 vante, l’Europe nous a repoussés avec colère ; la page fatale de notre histoire, écrite de la main de Pierre le Grand, est d
32 dogmatisme byzantin). Nicolas Berdiaev, dans une page étonnante de ses Sources et sens du communisme russe (cité plus haut)
33 te mensuelle dont il était le seul rédacteur. Des pages qu’il y consacre aux rapports entre la Russie et l’Europe, on a pu co
34  Mayer, tome I, i : De la Démocratie en Amérique, pages 430-431. Éd. Gallimard, Paris. 224. L. v. Ranke : Geschichte der rom
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
35 pessimisme Lorsqu’on passe sans transition des pages passionnément ambivalentes ou apocalyptiques consacrées par les Russe
36 le voisin.264 Il nous plaît de citer ici cette page de l’un des rares auteurs français vivants qui aient eu le courage et
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
37 stien de l’individu actif et créateur… Voici deux pages qui illustrent bien les thèmes centraux de cet énorme ouvrage. Organ
38 mier Acte. … Paul Valéry (1871-1945), en quelques pages du plus haut ton, dresse un premier bilan du désastre subi : … nous
39 poète autrichien Hugo von Hofmannsthal, quelques pages prophétiques sur le destin de l’Europe270 : Ces semaines en Italie o
40 ançaise, Gallimard, Paris. 268. Ibid., dernière page . 269. Paul Valéry : Variété I. « La crise de l’esprit » (deux lettre
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
41 « militantes ». (Maritain fait allusion, dans la page citée plus haut, au mouvement personnaliste qui, dès 1933, lançait le
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
42 nt.323 Ces derniers mots répercutent l’écho des pages prophétiques d’Ortega, citées plus haut. Ils s’adressent aux Européen