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ciens. Voici comment Victor Bérard ramasse en une
page
étonnante tout cet ensemble de symboles et de réalités historiques qu
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ient vraiment parler que d’elle. On a vu, dans la
page
citée plus haut de Victor Bérard qu’il existait dès la plus haute épo
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sprit. 7.De la géographie à l’histoire Des
pages
qui précèdent, deux conclusions se dégagent : le concept géographique
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des gens, célèbre auteur du De Indis, citons deux
pages
sur la guerre : Nulle guerre n’est légitime, s’il est évident qu’ell
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texte d’un ton machiavélien, citons cependant une
page
célèbre de Francisco Suárez (1548-1617). Le grand jésuite espagnol ne
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xvie siècle, nous n’avons donc trouvé que peu de
pages
témoignant d’une conscience européenne comme telle. Deux textes cepen
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à juguler l’anarchie des États. Voici d’abord des
pages
peu connues de Machiavel (1469-1527), tirées de son Art de la guerre
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r le fait. De sa Querela pacis 84, voici quelques
pages
qui résument ses idées sur la guerre, sur la stabilité des États euro
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t princes souverains de ce temps. Ses 249 grandes
pages
ne comportent pas de divisions en chapitres, et seulement deux alinéa
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ses éléments sont dispersés dans les milliers de
pages
des Mémoires de Sully, dont au surplus nous possédons plusieurs versi
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25-29, 48-49. 95. Tirés de Jean Amos Comenius —
Pages
choisies, avec une introduction de Jean Piaget — Unesco, 1957. 96. H
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l’Europe comme unité, mais il y faudrait trop de
pages
. Bornons-nous à quelques exemples choisis aux quatre coins du contine
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0-1715, Paris, 1935. Nous citons des extraits des
pages
5 à 11. 118. Giovanni Paolo Marana, Lettre d’un Sicilien à l’un de s
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rad. fr., 1694. — Il est amusant de citer ici une
page
de l’Émile de Rousseau (Tome IV, édition de 1762) qui s’inspire libre
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n prix que les pauvres puissent payer… De telles
pages
ne feraient-elles pas de Rousseau le véritable précurseur des régimes
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olution nationale, il mentionne l’Europe à chaque
page
. Edward Gibbon (1737-1794) ne se doutait pas qu’il fondait une redout
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scientifique internationale139. Nous citerons les
pages
de l’Esquisse où il prévoit avec lucidité (mais résout avec trop d’op
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aléry s’en est sans doute souvenu en écrivant ses
pages
fameuses sur la « Crise de l’Esprit ».) Ici, me dis-je, ici fleurit
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sens, tous les siècles passés ont travaillé. La
page
que l’on va lire, extraite d’un ouvrage intitulé Das Geheimnis des Ko
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le et de toute influence européenne ». Citons une
page
du Federalist, qui ne manquera pas de suggérer aujourd’hui l’idée d’u
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ostalgique du romantisme allemand. Dès la seconde
page
de l’Histoire de la guerre de Trente Ans, il expose sa thèse à grands
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bre de la liberté européenne ». Elles évoquent la
page
dans laquelle Kant, critiquant l’idée d’équilibre européen chère à Ge
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réromantiques. On ne l’oubliera pas en lisant les
pages
fameuses de Schlegel sur l’unité de l’Europe médiévale, écho direct d
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e de l’Athenæum (tous ceux qu’on a cités dans les
pages
qui précèdent), mais Schopenhauer, Kierkegaard (qui suivit ses cours
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qui devait nous mener à 1914. Citons d’abord une
page
très caractéristique de la révolution qui s’est opérée dans tous nos
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undtvig (1783-1872), auquel nous empruntons cette
page
, fut à la fois le grand pionnier de l’éducation populaire en Europe d
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ttache à toutes celles qu’on a déjà lues dans ces
pages
, et qui vont se multiplier jusqu’au xxe siècle, — jusqu’à leur réali
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ce thème dialectique inépuisable, voici quelques
pages
inspirées : La France a cela d’admirable qu’elle est destinée à mour
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discours inaugural, dont on va lire les premières
pages
et la conclusion, préfigure les grands thèmes d’espérance et les plus
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core vassal des Turcs, arrache au vieux poète des
pages
dont les événements de Budapest ont tragiquement actualisé l’accent d
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vante, l’Europe nous a repoussés avec colère ; la
page
fatale de notre histoire, écrite de la main de Pierre le Grand, est d
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dogmatisme byzantin). Nicolas Berdiaev, dans une
page
étonnante de ses Sources et sens du communisme russe (cité plus haut)
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te mensuelle dont il était le seul rédacteur. Des
pages
qu’il y consacre aux rapports entre la Russie et l’Europe, on a pu co
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Mayer, tome I, i : De la Démocratie en Amérique,
pages
430-431. Éd. Gallimard, Paris. 224. L. v. Ranke : Geschichte der rom
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pessimisme Lorsqu’on passe sans transition des
pages
passionnément ambivalentes ou apocalyptiques consacrées par les Russe
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le voisin.264 Il nous plaît de citer ici cette
page
de l’un des rares auteurs français vivants qui aient eu le courage et
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stien de l’individu actif et créateur… Voici deux
pages
qui illustrent bien les thèmes centraux de cet énorme ouvrage. Organ
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mier Acte. … Paul Valéry (1871-1945), en quelques
pages
du plus haut ton, dresse un premier bilan du désastre subi : … nous
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poète autrichien Hugo von Hofmannsthal, quelques
pages
prophétiques sur le destin de l’Europe270 : Ces semaines en Italie o
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ançaise, Gallimard, Paris. 268. Ibid., dernière
page
. 269. Paul Valéry : Variété I. « La crise de l’esprit » (deux lettre
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« militantes ». (Maritain fait allusion, dans la
page
citée plus haut, au mouvement personnaliste qui, dès 1933, lançait le
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nt.323 Ces derniers mots répercutent l’écho des
pages
prophétiques d’Ortega, citées plus haut. Ils s’adressent aux Européen