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ils. Ils proclament au contraire leur amour de la
paix
. Seulement, ils le proclament d’une voix de plus en plus bourrue, de
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r de penser que s’ils continuent à se déclarer la
paix
sur ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrai
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ir, et les forcer au compromis, c’est-à-dire à la
Paix
— c’est l’Europe. Mais l’Europe n’est plus une puissance, parce que l
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e n’est plus une puissance qui pourrait exiger la
paix
, mais chacune des nations qui la composent se voit menacée d’annexion
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ière sortirait vaincue. Si nous voulons sauver la
paix
, ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-
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i nous voulons sauver la paix, ou plutôt faire la
paix
, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-à-dire la Troisième puiss
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oisième puissance, qui serait capable d’exiger la
paix
, de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me dit que l’Europe,
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, de faire réfléchir l’agresseur, et de sauver la
paix
du monde. Il reste à trouver la méthode, les moyens d’une action immé
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es thèses — ici ! — mais nous nous occupons de la
paix
. On nous répète sur le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goe
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nt bien faire l’Europe, ils veulent bien faire la
paix
, mais à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas ! « S’il
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avec certain parti totalitaire. Si vous voulez la
paix
, vous devez vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si v
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x nouveau, l’utilité urgente. Ces fées donnent la
paix
du cœur dans la souffrance, inventent mille tours sentimentaux insoup
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ssibilités constructrices pendant les périodes de
paix
. On peut penser que l’unilatéralité, la spécialisation de notre effor
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on peut prévoir à chances égales la guerre et la
paix
; soit que le challenge de nos passions se révèle trop puissant et qu
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e gouvernement mondial, sur ce grand élan pour la
paix
, nous avons ici nos idées. Cette idée en particulier : c’est qu’il fa
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l’Europe. Car nous pensons que le chemin vers la
paix
, vers le gouvernement mondial, passe par l’Europe — ou ne passera pas
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ils. Ils proclament au contraire leur amour de la
paix
. Seulement, ils le proclament d’une voix de plus en plus bourrue, de
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r de penser que s’ils continuent à se déclarer la
paix
sur ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrai
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nir et les forcer au compromis, c’est-à-dire à la
paix
— c’est l’Europe. Mais l’Europe n’est plus une puissance parce que l’
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e n’est plus une puissance qui pourrait exiger la
paix
, mais chacune des nations qui la composent se voit menacée d’annexion
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ous faut unir ces pays. Si nous voulons sauver la
paix
, ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-
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i nous voulons sauver la paix, ou plutôt faire la
paix
, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-à-dire la troisième puiss
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roisième puissance qui serait capable d’exiger la
paix
, de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me dit que l’Europe,
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, de faire réfléchir l’agresseur, et de sauver la
paix
du monde. Il reste à trouver la méthode, les moyens d’une action immé
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contre les thèses — mais nous nous occupons de la
paix
. On nous répète sur le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goe
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re, et nous voulons pour eux et avec eux faire la
paix
. Voilà la seule question sérieuse, la seule difficulté que nous voulo
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c’est-à-dire, pratiquement, faire les bases de la
paix
. ⁂ Il reste à préciser les positions de combat que nous assigne une p
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vers de sa route vers l’Europe fédérée et vers la
paix
— à la destruction du Léviathan moderne décrit par Thomas Hobbes, et
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nt bien faire l’Europe, ils veulent bien faire la
paix
, mais à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas ! « S’il
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e court sa chance, et avec elle les chances de la
paix
. Si nous voulons la paix, nous devons vouloir ses moyens : l’Europe u
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c elle les chances de la paix. Si nous voulons la
paix
, nous devons vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si
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forte enfin de l’espérance. e. « Pour sauver la
paix
: commencer par l’Europe », Fédération, Paris, n° 49, février 1949, p
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fet, créer la seule puissance capable d’exiger la
paix
, de l’inventer pour les deux autres. Imaginez cette Europe grande ouv
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endre d’un seul cœur son indépendance reconquise.
Paix
, liberté, prospérité, tels ont été les grands motifs de toutes les co
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pendance nationale, de leur prospérité et de leur
paix
? L’exemple des adventistes, et des difficultés particulières que sus
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er par là même une puissance capable d’imposer la
paix
. Telle est la situation contradictoire dans laquelle nous sommes enga
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t de développer la recherche scientifique pour la
paix
et la vie, c’est la folie de l’Occident moderne. À tel point qu’on se
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rencontré une personne qui ose se dire contre la
paix
, ou contre la vertu en général, ou même contre l’union des peuples de