1 1948, Articles divers (1948-1950). Pourquoi l’Europe ? (25 décembre 1948)
1 ils. Ils proclament au contraire leur amour de la paix . Seulement, ils le proclament d’une voix de plus en plus bourrue, de
2 r de penser que s’ils continuent à se déclarer la paix sur ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrai
3 ir, et les forcer au compromis, c’est-à-dire à la Paix — c’est l’Europe. Mais l’Europe n’est plus une puissance, parce que l
4 e n’est plus une puissance qui pourrait exiger la paix , mais chacune des nations qui la composent se voit menacée d’annexion
5 ière sortirait vaincue. Si nous voulons sauver la paix , ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-
6 i nous voulons sauver la paix, ou plutôt faire la paix , il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-à-dire la Troisième puiss
7 oisième puissance, qui serait capable d’exiger la paix , de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me dit que l’Europe,
8 , de faire réfléchir l’agresseur, et de sauver la paix du monde. Il reste à trouver la méthode, les moyens d’une action immé
9 es thèses — ici ! — mais nous nous occupons de la paix . On nous répète sur le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goe
10 nt bien faire l’Europe, ils veulent bien faire la paix , mais à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas ! « S’il
11 avec certain parti totalitaire. Si vous voulez la paix , vous devez vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si v
2 1948, Articles divers (1948-1950). Essai sur l’avenir (1948)
12 x nouveau, l’utilité urgente. Ces fées donnent la paix du cœur dans la souffrance, inventent mille tours sentimentaux insoup
13 ssibilités constructrices pendant les périodes de paix . On peut penser que l’unilatéralité, la spécialisation de notre effor
14 on peut prévoir à chances égales la guerre et la paix  ; soit que le challenge de nos passions se révèle trop puissant et qu
3 1949, Articles divers (1948-1950). Commencer par l’Europe (février 1949)
15 e gouvernement mondial, sur ce grand élan pour la paix , nous avons ici nos idées. Cette idée en particulier : c’est qu’il fa
16 l’Europe. Car nous pensons que le chemin vers la paix , vers le gouvernement mondial, passe par l’Europe — ou ne passera pas
17 ils. Ils proclament au contraire leur amour de la paix . Seulement, ils le proclament d’une voix de plus en plus bourrue, de
18 r de penser que s’ils continuent à se déclarer la paix sur ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrai
19 nir et les forcer au compromis, c’est-à-dire à la paix — c’est l’Europe. Mais l’Europe n’est plus une puissance parce que l’
20 e n’est plus une puissance qui pourrait exiger la paix , mais chacune des nations qui la composent se voit menacée d’annexion
21 ous faut unir ces pays. Si nous voulons sauver la paix , ou plutôt faire la paix, il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-
22 i nous voulons sauver la paix, ou plutôt faire la paix , il nous faut d’abord faire l’Europe, c’est-à-dire la troisième puiss
23 roisième puissance qui serait capable d’exiger la paix , de l’inventer pour les deux autres. Et si l’on me dit que l’Europe,
24 , de faire réfléchir l’agresseur, et de sauver la paix du monde. Il reste à trouver la méthode, les moyens d’une action immé
25 contre les thèses — mais nous nous occupons de la paix . On nous répète sur le mode solennel que l’Europe c’est Pascal et Goe
26 re, et nous voulons pour eux et avec eux faire la paix . Voilà la seule question sérieuse, la seule difficulté que nous voulo
27 c’est-à-dire, pratiquement, faire les bases de la paix . ⁂ Il reste à préciser les positions de combat que nous assigne une p
28 vers de sa route vers l’Europe fédérée et vers la paix — à la destruction du Léviathan moderne décrit par Thomas Hobbes, et
29 nt bien faire l’Europe, ils veulent bien faire la paix , mais à une condition : c’est que M. Churchill n’en soit pas ! « S’il
30 e court sa chance, et avec elle les chances de la paix . Si nous voulons la paix, nous devons vouloir ses moyens : l’Europe u
31 c elle les chances de la paix. Si nous voulons la paix , nous devons vouloir ses moyens : l’Europe unie est le plus sûr ; si
32 forte enfin de l’espérance. e. « Pour sauver la paix  : commencer par l’Europe », Fédération, Paris, n° 49, février 1949, p
4 1949, Articles divers (1948-1950). « Le promoteur de l’émission Demain l’Europe nous dit… » (1er juillet 1949)
33 fet, créer la seule puissance capable d’exiger la paix , de l’inventer pour les deux autres. Imaginez cette Europe grande ouv
34 endre d’un seul cœur son indépendance reconquise. Paix , liberté, prospérité, tels ont été les grands motifs de toutes les co
5 1949, Articles divers (1948-1950). La liberté religieuse à l’école (2e semestre 1949)
35 pendance nationale, de leur prospérité et de leur paix  ? L’exemple des adventistes, et des difficultés particulières que sus
6 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
36 er par là même une puissance capable d’imposer la paix . Telle est la situation contradictoire dans laquelle nous sommes enga
37 t de développer la recherche scientifique pour la paix et la vie, c’est la folie de l’Occident moderne. À tel point qu’on se
7 1950, Articles divers (1948-1950). Préface à Le Problème de l’union européenne d’Olivier Philip (1950)
38 rencontré une personne qui ose se dire contre la paix , ou contre la vertu en général, ou même contre l’union des peuples de