1 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
1 rier 1934)g L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
2 grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
3 rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la paix par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
4 ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une paix définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
5 à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une paix véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
6 affaiblissement systématique des antagonismes. La paix que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que nous vo
2 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
7 éédition de la boutade, sur le plan de l’État. La paix d’abord, à n’importe quel prix. On ne saurait proclamer plus cyniquem
8 oire que l’absence de guerre suffit à établir une paix vivante. C’est l’éternelle erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet
9 us brutales, que celles du pape. La légende de la paix religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux historiens
10 isson, tout cela suffit à qualifier l’espèce de «  paix  » que l’État prétend assurer au mépris des réalités spirituelles, et
11 e est commencée par Henri IV lorsqu’il édicte une paix qui n’est qu’un « désordre » concret. Et c’est elle, avant tout, qui
3 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
12 n « pacifiste » ! Mais pourquoi faut-il que votre paix soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
13 n les appelant à la guerre, même si c’est pour la paix  ? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
14 er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la Paix  » au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
15 e que votre « sport armé » est une menace pour la paix , que vous le vouliez ou non. Lui. — Ach ! C’est uniquement pour notr
4 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
16 vendit des fusils au négus, — et cela en temps de paix , comble d’hypocrisie ! ⁂ La littérature rajeunit On a pu lire r
5 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
17 ord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de
6 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
18 me structure était la cause de la stérilité de la paix . S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
19 ment de nos libertés civiques à venir, mais de la paix européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
20 le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix , c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
21 le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la paix  ! Qu’on se le dise : tous les efforts de la diplomatie française, et
22 de la diplomatie française, et la volonté même de paix qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
23 ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de paix — que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
24 osera dire qu’il est trop tard ? Désespérer de la paix , c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution français
25 e la révolution française, c’est désespérer de la paix . Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer
7 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
26 ales nécessaires d’aumône, condition même de la «  paix sociale » et d’un « ordre » en porte-à-faux, obligea[n]t donc à des i
8 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Ballet de la non-intervention (avril 1937)
27 non-intervention. Ce tour de vocabulaire sauve la paix , et, de plus, il a l’avantage de sauver la guerre en même temps. La R
28 venteur de la non-intervention, qui sauvegarde la paix , pratique lui aussi la non-abstention qui permet la guerre, mais avec
29 qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La paix et le centre exigent la non-intervention dans le sens d’abstention. L
30 e. ⁂ Réflexions d’un spectateur. — Duperie de la paix , de la paix à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres.
31 ions d’un spectateur. — Duperie de la paix, de la paix à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres. Maurras aff
32 guerre chez les autres. Maurras affirme que « la paix est le chef-d’œuvre de l’art humain ». Voilà qui met notre art bien b
33 , mais toute une civilisation de maquignons. Leur paix ne vaut pas mieux que leur guerre. Entre l’équilibre d’intérêts ( ?)
34 s et de prestiges idéologiques ( ? ?) qu’est leur paix , et l’équilibre des mêmes éléments qu’est leur guerre, il n’y a que l
9 1938, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels) (juin 1938)
35 ue, était une illusion entretenue par l’apparente paix sociale, mais que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée e