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rier 1934)g L’époque où nous vivons cherche la
paix
comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre, ou l’aventure, o
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grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La
paix
n’est pas une occupation, ni un but. Du moins pour notre civilisation
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rs de déshumaniser les hommes. Elles cherchent la
paix
par la stérilisation. — D’ailleurs, elles échouent. Les conflits qui
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ifférences. Ils se flattaient ainsi d’établir une
paix
définitive. Ce qui leur permettait de croire possible une telle égali
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à en répondre. Il n’y a d’ordre qu’à ce prix. Une
paix
véritable ne saurait résulter de l’affaiblissement systématique des a
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affaiblissement systématique des antagonismes. La
paix
que nous voulons, l’ordre que nous voulons, la solidarité que nous vo
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éédition de la boutade, sur le plan de l’État. La
paix
d’abord, à n’importe quel prix. On ne saurait proclamer plus cyniquem
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oire que l’absence de guerre suffit à établir une
paix
vivante. C’est l’éternelle erreur de l’État policier. D’ailleurs, cet
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us brutales, que celles du pape. La légende de la
paix
religieuse établie par l’édit de Nantes, légende chère aux historiens
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isson, tout cela suffit à qualifier l’espèce de «
paix
» que l’État prétend assurer au mépris des réalités spirituelles, et
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e est commencée par Henri IV lorsqu’il édicte une
paix
qui n’est qu’un « désordre » concret. Et c’est elle, avant tout, qui
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n « pacifiste » ! Mais pourquoi faut-il que votre
paix
soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
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n les appelant à la guerre, même si c’est pour la
paix
? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
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er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la
Paix
» au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
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e que votre « sport armé » est une menace pour la
paix
, que vous le vouliez ou non. Lui. — Ach ! C’est uniquement pour notr
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vendit des fusils au négus, — et cela en temps de
paix
, comble d’hypocrisie ! ⁂ La littérature rajeunit On a pu lire r
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ord d’assurer le bon fonctionnement de l’État, la
paix
publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de
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me structure était la cause de la stérilité de la
paix
. S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
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ment de nos libertés civiques à venir, mais de la
paix
européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
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le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la
paix
, c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
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le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la
paix
! Qu’on se le dise : tous les efforts de la diplomatie française, et
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de la diplomatie française, et la volonté même de
paix
qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
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ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de
paix
— que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
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osera dire qu’il est trop tard ? Désespérer de la
paix
, c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution français
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e la révolution française, c’est désespérer de la
paix
. Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer
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ales nécessaires d’aumône, condition même de la «
paix
sociale » et d’un « ordre » en porte-à-faux, obligea[n]t donc à des i
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non-intervention. Ce tour de vocabulaire sauve la
paix
, et, de plus, il a l’avantage de sauver la guerre en même temps. La R
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venteur de la non-intervention, qui sauvegarde la
paix
, pratique lui aussi la non-abstention qui permet la guerre, mais avec
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qu’il s’agit de « doser », comme à la Chambre. La
paix
et le centre exigent la non-intervention dans le sens d’abstention. L
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e. ⁂ Réflexions d’un spectateur. — Duperie de la
paix
, de la paix à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres.
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ions d’un spectateur. — Duperie de la paix, de la
paix
à tout prix, fût-ce au prix de la guerre chez les autres. Maurras aff
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guerre chez les autres. Maurras affirme que « la
paix
est le chef-d’œuvre de l’art humain ». Voilà qui met notre art bien b
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, mais toute une civilisation de maquignons. Leur
paix
ne vaut pas mieux que leur guerre. Entre l’équilibre d’intérêts ( ?)
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s et de prestiges idéologiques ( ? ?) qu’est leur
paix
, et l’équilibre des mêmes éléments qu’est leur guerre, il n’y a que l
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ue, était une illusion entretenue par l’apparente
paix
sociale, mais que l’échéance ne pouvait être indéfiniment repoussée e