1 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
1 x-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La paix sociale a été obtenue par la fixation des devoirs réciproques à un ni
2 ir, et tout sera terminé. N’ayez pas peur pour la paix , nous savons calculer, et tout est calculé dans cette affaire. Dans l
3 notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre paix soit encore une guerre ? Ne pouvez-vous vraiment enthousiasmer vos co
4 n les appelant à la guerre, même si c’est pour la paix  ? Voyez la différence : quand Briand voulait soulever l’enthousiasme
5 er l’enthousiasme des Français, il « déclarait la Paix  » au monde entier. Lui. — Mais il n’y avait aussi que des Français p
6 e que votre « sport armé » est une menace pour la paix , que vous le vouliez ou non, parce qu’il est au service de l’État. L
7 guerre et de la conserver à son foyer en temps de paix . La ville entière est pavoisée. Des cortèges bruns circulent en chant
8 et de joie. Au milieu, cette devise : Honneur, paix et liberté dans le monde. Communauté, égalité et pain pour le Peuple.
9 éalité qu’il cache. Liberté veut dire réarmement. Paix veut dire Anschluss sans opposition de la France. Honneur veut dire m
2 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
10 a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la paix sociale. Il y avait six millions de chômeurs en 1933, tandis qu’on ma
11 us sont encore la réalité même du social ? Que la paix est obtenue par l’écrasement des faibles ? Que l’unanimité des ouvrie
3 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
12 me structure était la cause de la stérilité de la paix . S’il avait mieux connu la France telle qu’elle est, s’il n’avait pas
13 ment de nos libertés civiques à venir, mais de la paix européenne. Car il est clair que la menace de guerre se confond actue
14 le fait totalitaire. C’est pourquoi, préparer la paix , c’est préparer d’abord l’instauration d’un régime à base fédérale. E
15 le lui-même ? Fédéralisme : dernière chance de la paix  ! Car les efforts de la diplomatie française et la volonté même de pa
16 de la diplomatie française et la volonté même de paix qu’affiche l’ancien combattant Adolf Hitler ne peuvent rien contre le
17 ne cesse d’être stérile et abstrait — en temps de paix  — que pour devenir la guerre concrète. Tout cela ne se justifie que p
18 sans doute qu’il est trop tard. Désespérer de la paix , c’est rendre une guerre fatale. Désespérer de la révolution fédérali
19 la révolution fédéraliste, c’est désespérer de la paix . Et c’est précisément parce qu’il est trop tard pour empêcher la guer