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. Nous ne savions plus distinguer le mal dans la
paix
et la prospérité. Nous avions mérité qu’Hitler nous les fît voir, et
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diabolique, c’est d’appeler cela « consolider la
paix
» ou « fonder le nouvel ordre ». Ce n’est pas d’annexer la Tchécoslov
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élégation ? Voyez-le, qui se frotte les mains. La
paix
, pour lui, n’est pas le malheur que l’on croit. C’est le temps où l’e
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cians. Viendront les Nouveaux Prêtres. Viendra la
paix
. Et peut-être vient-elle pour des siècles. (Il y aura trop d’avions d
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? Jamais l’humanité ne fut moins préparée pour la
paix
, car jamais elle ne fut plus dépourvue de respect pour les vertus que
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ns la grande confusion religieuse qui marquera la
paix
du xxe siècle. Un des dilemmes fameux de notre temps fut posé aux Al
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ent les canons, plus excitants. Les maîtres de la
paix
paraissent bien décidés à nous offrir du beurre à satiété. Mais nous
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ateurs du droit, ou sorciers, nous rétablirons la
paix
et la prospérité ! Nous sommes encore en pleine mentalité magique. Co
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même s’organiser mieux que les autres en temps de
paix
, non seulement pour sa sécurité mais aussi pour le bien commun. Les e
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ls pensent avoir trouvé le système. Ils aiment la
paix
, la vertu, l’ordre et la santé. Ils ont raison, mais le diable les mè
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n, mais le diable les mène, car ils voudraient la
paix
sans lutte et la vertu sans tentations, et l’ordre par l’anesthésie,
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al se réfugie dans nos prudences et contamine une
paix
acquise sans combat. Tout l’avantage, désormais, revient au diable. O
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upuleusement, ils entretiennent une atmosphère de
paix
dans le foyer. On n’injurie jamais les bonnes, d’ailleurs elles sont
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ur de traduction. Le texte véritable ne dit pas «
Paix
sur la terre aux hommes de bonne volonté » mais « Paix sur la terre,
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sur la terre aux hommes de bonne volonté » mais «
Paix
sur la terre, et bonne volonté (de Dieu) envers les hommes ». Ce qui
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e ne parle pas des héros de la guerre, mais de la
paix
. 13. Est-ce un si grand bien ? Pour le grand nombre, oui, probableme
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pour stériliser notre foi, ou l’utilisation de la
paix
non moins, et même à moindres risques pour Satan. Le mal et le bien t
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grande affaire de notre civilisation en temps de
paix
, — la religion de ceux qui n’en voulaient plus. Son empire s’est éten
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monde où l’hitlérisme est justifié. L’ordre et la
paix
n’ont jamais existé qu’en vertu d’un effort constant contre ce genre-
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t opprimée. Il la croit, par fatigue, par gain de
paix
, ou par idéalisme mal placé. Tous ces facteurs ont créé dans nos mœur
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vers le symbole universel de la rigueur et de la
paix
profonde du pardon, et baignons un regard aux étendues de pureté arde