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itiques du type fédéraliste, seules créatrices de
paix
et seules capables de sauvegarder la liberté dans l’ordre. Après tout
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n seulement pour son salut, mais pour celui de la
paix
du monde entier. ⁂ Mesdames et messieurs, si les descriptions pessimi
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qu’en vue d’une fédération mondiale. Il n’y a de
paix
et donc d’avenir imaginable que dans l’effort pour instaurer un vrai
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it vraiment de penser, que penser d’autre pour la
paix
, je vous le demande, qu’un idéal fédératif mondial ? C’est pourquoi,
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t, la question se pose de fédérer l’Europe dès la
paix
rétablie. Mais parce qu’elle se pose brusquement, elle risque d’être
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. Le fédéralisme est complexe et souple, comme la
paix
, comme la vie. Et parce qu’il est simple et rigide, le totalitarisme
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le dogme de la souveraineté absolue. L’union, la
paix
, que la plupart d’entre eux désirent, ne peut pas être leur affaire,
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exclusivement réservé à ceux qui luttent pour la
paix
et l’union. On ne traite jamais d’utopiste un homme qui préconise la
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eins d’idées pratiques sur les moyens de créer la
paix
, c’est une parlote. Enfin un plan d’union douanière, de trêve politi
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d ceux qui prétendent bien sincèrement vouloir la
paix
, l’union et la prospérité, mais qui ont beaucoup plus peur d’être dup
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e moquent de l’amour par dépit amoureux, et de la
paix
parce qu’ils ont eu la guerre. Mais il y a ceux aussi qui ne veulent
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rre. Mais il y a ceux aussi qui ne veulent pas la
paix
, ni l’union, ni la prospérité, parce qu’elles démentiraient leurs pré
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ps, nigauds et paresseux dont l’inertie écrase la
paix
, prépare la guerre. Je n’écris pas ceci pour le stérile plaisir de dé
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stalinienne de dire que la Russie ne veut pas la
paix
de l’Europe. Il n’y a donc plus qu’à faire l’Europe sans l’URSS. Les
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irmation centrale, le grand but de cette drôle de
paix
? À quel plan nous vouer ? À quelle doctrine nouvelle consacrer ce be
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mpires affrontés, l’Europe commence demain, et la
paix
avec elle.
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pas compter sur les gens au pouvoir. L’union, la
paix
, que la plupart d’entre eux désirent, ne peuvent pas être leur affair
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ganisées. Nous vivons aujourd’hui la « drôle de
paix
». Il dépend de nous qu’elle se termine demain en paix-éclair, et c’e
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onie sans précédent. ⁂ J’écris maintenant dans la
paix
de ma campagne franco-suisse. (La frontière est à douze cents mètres.
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tte union l’Europe joue son destin et celui de la
paix
du monde. Soit donc notoire à tous que nous, Européens, rassemblés po
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cette œuvre de salut public, suprême chance de la
paix
et gage d’un grand avenir, pour cette génération et celles qui la sui