1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 public, de consolider les traités dans un état de paix et de tranquillité. Soit donc notoire à tous que les hommes de la val
2 a Suisse allait entrer dans une longue période de paix . Au congrès de Munster en 1648, elle obtint des puissances la reconna
3 respect des puissances. Que va-t-elle faire de sa paix  ? Dès le début du xvie siècle, la vocation spirituelle de la Suisse
4 toujours plus poussée. Aussi, durant le siècle de paix que valut à la Suisse sa constitution, le foyer de tous les débats po
5 es touristes. Grand Hôtel de l’Europe en temps de paix , la Suisse se fit Grand Hôpital du continent déchiré par la guerre. L
6 mais aussi autour du principe qui peut ramener la paix entre les peuples, le principe de la foi jurée et de l’alliance des é
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
7 vigueur. Elle valut à la Suisse un long siècle de paix . Mais non moins que la ressemblance entre l’état de la Suisse ancienn
8 ances ou traités avec l’étranger, la guerre et la paix , la garantie des constitutions cantonales, l’établissement du budget
9 itre qu’en temps de guerre, tandis qu’en temps de paix l’armée dépend d’une commission de défense nationale ; et enfin que l
3 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
10 ît-il : « Les Alliés seraient disposés à faire la paix avec l’Allemagne, mais la Gazette de Lausanne le leur interdit. » À
4 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
11 derbund) qu’ils réussiront à établir le régime de paix religieuse sous lequel vit l’actuelle confédération. ⁂ Lors du dernie
12 rs ont concouru à l’établissement définitif de la paix religieuse en Suisse. Et tout d’abord, la renonciation totale aux all
13 raditionnelles d’agitation. Cet apaisement, cette paix officielle, traduisent-ils une compréhension mutuelle plus profonde ?
14 n peu amer et ambitieux risquerait de troubler la paix , et l’on est prudent. On ne rayonne donc pas. On se respecte à distan
15 ite d’être signalée à la règle laïque, gage de la paix confessionnelle : c’est l’institution du « Jeûne fédéral », jour fixé
16 ibre des institutions qui en résultent, — dans la paix helvétique. 38. Chez les anciens Germains, le mot Ring désignait à
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
17 ver l’alliance. La neutralité affirmée lors de la paix de Westphalie, en 1648, n’est pas absolument la même que celle qui ré
18 différent. Dès le xvie siècle en fait, et dès la paix de Westphalie en droit, la Confédération s’était retirée des grandes
19 de la neutralité, même à des entreprises dont la paix est le but, mais dont l’efficacité ou l’impartialité ne sont pas cert
20 seule aux principes qui ont assuré sa liberté, sa paix et sa prospérité. Mais comment reprocher à un pays qui refuse la guer
21 ncipe, de ne pas faire sa part dans l’œuvre de la paix  ? Certes, sa vocation la plus certaine ne saurait s’accomplir qu’à l’