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public, de consolider les traités dans un état de
paix
et de tranquillité. Soit donc notoire à tous que les hommes de la val
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a Suisse allait entrer dans une longue période de
paix
. Au congrès de Munster en 1648, elle obtint des puissances la reconna
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respect des puissances. Que va-t-elle faire de sa
paix
? Dès le début du xvie siècle, la vocation spirituelle de la Suisse
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toujours plus poussée. Aussi, durant le siècle de
paix
que valut à la Suisse sa constitution, le foyer de tous les débats po
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es touristes. Grand Hôtel de l’Europe en temps de
paix
, la Suisse se fit Grand Hôpital du continent déchiré par la guerre. L
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mais aussi autour du principe qui peut ramener la
paix
entre les peuples, le principe de la foi jurée et de l’alliance des é
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vigueur. Elle valut à la Suisse un long siècle de
paix
. Mais non moins que la ressemblance entre l’état de la Suisse ancienn
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ances ou traités avec l’étranger, la guerre et la
paix
, la garantie des constitutions cantonales, l’établissement du budget
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itre qu’en temps de guerre, tandis qu’en temps de
paix
l’armée dépend d’une commission de défense nationale ; et enfin que l
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ît-il : « Les Alliés seraient disposés à faire la
paix
avec l’Allemagne, mais la Gazette de Lausanne le leur interdit. » À
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derbund) qu’ils réussiront à établir le régime de
paix
religieuse sous lequel vit l’actuelle confédération. ⁂ Lors du dernie
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rs ont concouru à l’établissement définitif de la
paix
religieuse en Suisse. Et tout d’abord, la renonciation totale aux all
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raditionnelles d’agitation. Cet apaisement, cette
paix
officielle, traduisent-ils une compréhension mutuelle plus profonde ?
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n peu amer et ambitieux risquerait de troubler la
paix
, et l’on est prudent. On ne rayonne donc pas. On se respecte à distan
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ite d’être signalée à la règle laïque, gage de la
paix
confessionnelle : c’est l’institution du « Jeûne fédéral », jour fixé
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ibre des institutions qui en résultent, — dans la
paix
helvétique. 38. Chez les anciens Germains, le mot Ring désignait à
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ver l’alliance. La neutralité affirmée lors de la
paix
de Westphalie, en 1648, n’est pas absolument la même que celle qui ré
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différent. Dès le xvie siècle en fait, et dès la
paix
de Westphalie en droit, la Confédération s’était retirée des grandes
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de la neutralité, même à des entreprises dont la
paix
est le but, mais dont l’efficacité ou l’impartialité ne sont pas cert
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seule aux principes qui ont assuré sa liberté, sa
paix
et sa prospérité. Mais comment reprocher à un pays qui refuse la guer
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ncipe, de ne pas faire sa part dans l’œuvre de la
paix
? Certes, sa vocation la plus certaine ne saurait s’accomplir qu’à l’