1
aractère pacifique, étant les plus nombreuses, la
paix
a fini par y prévaloir universellement, d’autant qu’on peut dire que
2
oblèmes concrets : celui de l’établissement de la
paix
entre les peuples chrétiens et celui d’une reprise de la guerre contr
3
. Trois grands motifs commandent ces projets : la
paix
, la croisade, la lutte pour ou contre l’hégémonie d’une puissance à l
4
universelle des États55, est donc nécessaire à la
paix
du genre humain. Et le monarque, l’empereur doit dominer les hommes a
5
a tâche propre, lorsqu’il jouit du repos et de la
paix
; et sa tâche est presque divine, selon la parole sainte : tu l’as pl
6
acé peu au-dessous des anges. D’où il suit que la
paix
universelle est le meilleur de tous les moyens qui peuvent nous procu
7
ar un seul monarque, et doit être orienté vers la
paix
par une seule loi. Cette règle ou loi, les princes particuliers doive
8
trouverons nulle part le monde universellement en
paix
, sauf sous le divin Auguste monarque, alors qu’existait une Monarchie
9
alors heureux, au milieu de la tranquillité de la
paix
universelle, tous les historiens, tous les poètes illustres, et même
10
ndu en un. »61 Après cette utopie sublime de la
Paix
par l’Empire — bafouée par des siècles de progrès constant du nationa
11
e ce projet, enterré pendant cinq siècles dans la
paix
des archives de Christine de Suède, puis du Vatican. Depuis Renan, to
12
Dubois comme pour Dante et Marsile de Padoue, la
paix
est le summum bonum. Mais elle signifie avant tout la paix entre nati
13
le summum bonum. Mais elle signifie avant tout la
paix
entre nations chrétiennes, condition absolue du succès de la croisade
14
guerre. Cependant, il ne suffit pas de prêcher la
paix
: Ne voit-on pas que l’Écriture sainte, qui déteste les guerres, et
15
e quoad temporalia. Cependant, il ne croit pas la
paix
possible sans une réforme de l’Église. Fort de l’autorité gagnée par
16
de la convocation d’un concile qui établirait la
paix
entre les chrétiens, en organisant la société internationale en vue d
17
eu qu’en restant en Europe, ils y détruiraient la
paix
de la république chrétienne ! Mais cette disposition ne suffit pas. D
18
roblème qui se pose, c’est la coexistence dans la
paix
d’États souverains ; il voit également que le moyen judiciaire de vid
19
t le sépulcre même du Seigneur, double port de la
paix
pour les chrétiens, sont piétinés par les chiens et ceux qui s’y rend
20
droit divin et humain, à cet acte d’alliance, de
paix
, de fraternité et de concorde destiné à durer inébranlablement, à cau
21
attaqué, pour apaiser les litiges et rétablir la
paix
, à un endroit convenable aux parties ; et là, en présence des parties
22
à rappeler les adversaires à la concorde et à la
paix
, à l’amiable s’il est possible, ou les amener à choisir des arbitres
23
. Et si, du fait et par défaut de l’agresseur, la
paix
et l’union ne peuvent se faire par l’un des moyens susdits, tous les
24
t de la faire entrer en action : Mais, comme la
paix
ne peut être cultivée sans la justice ni la justice sans la paix… nou
25
re cultivée sans la justice ni la justice sans la
paix
… nous avons prévu d’abord d’organiser une sorte de Consistoire généra
26
II et Frédéric II, et qui, pour Dante, fondait la
Paix
chrétienne, entre dans une éclipse qui durera plusieurs siècles. En r
27
cette époque, la spéculation sur la guerre et la
paix
reste abstraite chez les uns, ou cynique chez les autres, loin de con
28
et où, en raison de la grandeur du continent, la
paix
régnait trop souvent, ne pouvait enfanter que peu d’hommes illustres.
29
ui, sentant leur autorité faiblir par suite d’une
paix
trop longue et de l’union de leurs sujets, s’entendent en secret, de
30
Ce qu’on attend d’abord de toi, c’est de faire la
paix
entre les princes… Dis que la guerre entre chrétiens est criminelle ;
31
eprésentant les occasions et moyens d’établir une
paix
générale et la liberté du commerce par tout le monde. Aux monarques e
32
ous en respecterons l’orthographe savoureuse. La
paix
est un subject trivial, je le confesse, mais on ne la pourchasse qu’à
33
accorder, ce serait un grand acheminement pour la
paix
universelle. Inutile d’insister sur le parallèle avec nos « deux blo
34
Sénat permanent des États : Posez le cas que la
paix
aujourd’huy soit signee, qu’elle soit publiée en plein theatre du mon
35
des personnes : Voilà les moyens d’entretenir la
paix
particulièrement en chaque monarchie. Il y en a d’autres plus univers
36
cception de personne. Car puisqu’il s’agist d’une
paix
universelle il faut rendre la justice aux estrangers, et ne permettre
37
s et le commerce estant ouvert par le moyen de la
paix
, on puisse trafiquer par tout sans dommage. Il n’y a personne qui soi
38
pourra plus aysement les faire condescendre à la
paix
… Quant à moy je ne puis en cecy apporter que des vœux et humbles remo
39
ssein de Sully et les autres projets européens de
paix
perpétuelle : Cet effort toujours repris à nouveau peut se ramener à
40
osé à Jacques Ier d’Angleterre, afin de donner la
paix
à ce continent qui a vu tant de victoires sanglantes, tant de défaite
41
ant de défaites et tant de lamentables traités de
paix
qu’il ne pourra plus en supporter beaucoup d’autres sans périr… Les l
42
de saintes réflexions. § 15. Enfin, la Cour de la
paix
veillera à ce que nulle part une nation ne s’élève contre une autre n
43
res sections sont consacrées à montrer combien la
paix
est désirable ; quel est le vrai moyen de la réaliser, à savoir la ju
44
les hommes à la vie sociale, savoir l’amour de la
paix
et de l’ordre, pour se rencontrer, par leurs délégués, dans une Diète
45
ertainement, l’Europe obtiendrait par ce moyen la
paix
tant désirée pour ses habitants torturés, harassés. VII. — De la comp
46
ssus, si l’on a le moindre désir de parvenir à la
paix
européenne… Je suppose donc que l’Empire germanique enverrait douze d
47
i résulteraient de cette proposition en vue de la
paix
Je suis maintenant parvenu à mon dernier chapitre dans lequel je vais
48
t de cette proposition pour la présente et future
paix
de l’Europe… En dehors de la perte de tant de vies si importantes pou
49
es et des misères. Le cinquième bienfait de cette
paix
est l’aisance et la sécurité du voyage et du trafic, bonheur qui n’a
50
lui méritèrent le titre d’Henri le Grand. La
Paix
perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre. Aux quatre grands projets
51
de Polignac, envoyé de la France au congrès de la
paix
d’Utrecht (1712) il put voir de tout près la pratique des traités et
52
e son dernier mot fut « Espérance ». Le Projet de
paix
perpétuelle parut d’abord à Cologne, sans nom d’auteur, en 1712. L’an
53
rens futurs, & pour rendre ainsi entre eux la
Paix
perpétuelle. … Il me parut alors nécessaire de commencer par faire qu
54
ns d’Europe, comme les autres hommes, de vivre en
Paix
, unis par quelque société permanente, pour vivre plus heureux, sur la
55
tes ou dans des Traitez de Commerce, de Trêve, de
Paix
, où l’on règle les limites du Territoire, & les autres prétention
56
nde une sûreté suffisante, de la perpétuité de la
paix
, je ne négligerai rien pour les inventer, & je crois les avoir tr
57
hrétiens sûreté suffisante de la perpétuité de la
Paix
au-dedans & dehors de leurs États, il n’y a aucun d’eux pour qui
58
hrétiens sûreté suffisante de la perpétuité de la
paix
au-dedans & au-dehors de leurs États. Donc il n’y aura aucun d’eu
59
ouverains chrétiens, dans le dessein de rendre la
Paix
inaltérable en Europe, & dans cette vue l’Union fera, s’il est po
60
fensive & défensive, pour maintenir chacun en
Paix
dans les bornes de son Territoire, en prenant d’eux, & leur donna
61
son Député son Mémoire au Sénat dans la Ville de
paix
, & le Sénat prendra soin de concilier les différens par ses Commi
62
n l’équité fît régner sur la terre L’impraticable
paix
de l’abbé de Saint-Pierre. Frédéric II, dans une lettre à Voltaire9
63
envoyé un bel ouvrage sur la façon de rétablir la
paix
en Europe. La chose est très praticable : il ne manque pour la faire
64
. Nos citations sont extraites de l’Essai pour la
paix
présente et future de l’Europe par William Penn, traduit par R. Umbde
65
jon, 1931. 98. Extraits du Projet pour rendre la
Paix
perpétuelle en Europe, Tome 1, Utrecht, 1713 (sans nom d’auteur). 99
66
e s’unir pour se partager l’Empire ottoman102. La
paix
perpétuelle devait être assurée « par une armée de 40.000 Suisses équ
67
paraître à Rotterdam en 1757 un écrit intitulé La
paix
de l’Europe ne petit s’établir qu’à la suite d’une longue trêve : par
68
ême type d’union : c’est toujours pour assurer la
paix
, et donc pour juguler les souverainetés que l’on se propose d’unir le
69
Sultan s’étant aplanies entre-temps… En 1676, la
paix
de Nimègue ayant affirmé la prédominance menaçante de Louis XIV en Eu
70
, en sorte qu’ils pussent ensemble sauvegarder la
paix
et qu’en même temps ils se fissent craindre davantage des ennemis de
71
que, dans notre Empire, en vue du maintien de la
paix
universelle, des contributions communes sont exigées pour la guerre c
72
s voyageaient, et non pas afin d’aller méditer en
paix
dans un poêle, mais pour voir les curiosités du monde ; tels Locke et
73
uvent ainsi liées les unes aux autres en temps de
paix
et de guerre ; l’Empire germanique lui-même n’est qu’un ensemble de c
74
ond, il publie en 1769 un opuscule intitulé De la
Paix
perpétuelle, par le Dr Goodheart, où l’on peut lire : La seule paix
75
ar le Dr Goodheart, où l’on peut lire : La seule
paix
perpétuelle qui puisse être établie chez les hommes est la tolérance
76
tre établie chez les hommes est la tolérance : la
paix
imaginée par un Français nommé l’abbé de Saint-Pierre, est une chimèr
77
qu’une seule femme par économie, et pour avoir la
paix
dans la maison ; quand nous tolérons (parce que nous sommes riches) q
78
er la vertu s’il sait prêcher, pour entretenir la
paix
dans le clergé, etc., etc., nous faisons plus que de perfectionner la
79
à Amsterdam, sous le titre : Extrait du Projet de
paix
perpétuelle de M. l’abbé de Saint-Pierre, par J. J. Rousseau, citoyen
80
utile, n’occupa l’esprit humain, que celui d’une
paix
perpétuelle et universelle entre tous les peuples d’Europe, jamais au
81
lusion justement célèbre : L’établissement de la
paix
perpétuelle dépend uniquement du consentement des souverains, et n’of
82
sage au milieu des fous. Dans un Jugement sur la
Paix
perpétuelle, écrit en même temps que l’Extrait, mais publié seulement
83
des choses, les princes rejetteraient donc cette
paix
, quand ils pèseraient leurs intérêts eux-mêmes : que sera-ce quand il
84
le ciel leur a donnés, ainsi que de maintenir une
paix
inviolable et perpétuelle, et de réprimer, non pas avec des armées ou
85
constitutions les plus défectueuses. En temps de
paix
, l’émulation active de tant de rivaux accélère les progrès des scienc
86
avec leurs familles et leurs fortunes, dès que la
paix
et l’indépendance y seront assurées, de sorte que l’on peut généralem
87
ce humaine du crime de la guerre et proclamera la
paix
universelle ; alors le bonheur des peuples sera le seul but des légis
88
uerre, qu’elle mène au nom de la liberté et de la
paix
universelle. Robespierre l’a dit en une phrase dans son discours du 1
89
rotéger par les armes cette France qui annonce la
paix
universelle et qui représente la Liberté. Deux ans plus tard, le 9 no
90
chacun de vos combats sera un pas de fait vers la
paix
, l’humanité et le bonheur des peuples. Déjà, le Patriote français av
91
la guerre à lui-même, et le genre humain vivra en
paix
, lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, la nation unique… La commune
92
’écrivains politiques ont présenté des projets de
paix
perpétuelle, de confédérations d’États, de nations ; mais aucun homme
93
ets du droit international, de la Guerre et de la
Paix
. C’est dans le quatrième essai, « A Plan for an Universal and Perpetu
94
résent essai est de soumettre au monde un plan de
paix
universel et perpétuel. Le Globe est l’aire de l’influence à laquelle
95
re seule le but recherché Quant à l’utilité d’une
paix
universelle et durable, moyennant un plan praticable à cet effet, et
96
objection possible consisterait à dire que cette
paix
n’est pas réalisable, qu’elle n’est pas seulement sans espoir, mais q
97
té du gouvernement, la frugalité nationale, et la
paix
. La réflexion m’a convaincu de la vérité des propositions suivantes :
98
ire aux intérêts de la liberté comme à ceux de la
paix
. Après avoir discuté tambour battant les douze premiers articles de
99
de l’égalité, dirigées selon les principes de la
paix
, de la vertu et de la justice… Que toutes les nations de l’Europe pui
100
auiste dans toute sa pureté. Le fameux ouvrage La
Paix
éternelle reprend ces idées sous une forme systématique, mais avec un
101
effet (jusque dans l’ordonnance de son plan) à la
Paix
de Bâle, que la Prusse et l’Espagne viennent de signer avec la Républ
102
ment à tous les États, et les conduire ainsi à la
paix
perpétuelle, peut se concevoir. Car s’il arrivait, par bonheur, qu’un
103
e république (qui, par nature, doit incliner à la
paix
perpétuelle), il y aurait ainsi un centre d’alliance fédérative à laq
104
s se détruisent les uns les autres et trouvent la
paix
éternelle dans le vaste tombeau qui recouvre avec eux toutes les horr
105
t illustrée par la publication, cinq ans après La
Paix
éternelle, d’un important essai de Gentz qui porte à peu près le même
106
ns, selon Gentz, ont été proposés pour établir la
paix
perpétuelle : l’État mondial, les nations fermées, enfin la fédératio
107
: Le troisième moyen d’assurer ou de préparer la
paix
éternelle serait d’instaurer une libre fédération ou d’élaborer dans
108
ssent préféré avec empressement la sécurité d’une
paix
durable au succès incertain des guerres ; un tel moment peut et doit
109
de le rompre ; ou, en d’autres termes, que si la
paix
, que ce contrat devrait assurer, peut aussi durer sans lui. C’est do
110
r : 1. Elle devrait, pour réaliser l’idéal de la
paix
éternelle, pouvoir régir la terre entière. Un système fédératif conçu
111
onde, n’offrirait en aucune façon une garantie de
paix
suffisante. L’état de nature, qui règne entre les différents pays, ne
112
x intérêts privés ses décisions et ses arrêts, la
paix
éternelle ne régnerait pas pour autant entre les peuples — et cette r
113
is, une ère nouvelle de sagesse, d’humanité et de
paix
. Cette terrible Révolution a fini par contaminer la vie politique de
114
certitude a été acquise : loin d’avoir affermi la
paix
sur la terre, elle s’est mise au service de la guerre, lui fournissan
115
ses, une seule vérité subsiste : non seulement la
paix
, mais la simple possibilité de la paix est très éloignée de nous ; la
116
ulement la paix, mais la simple possibilité de la
paix
est très éloignée de nous ; la guerre est notre destin sur terre, et
117
Grâce à cette similitude profonde des nations, la
paix
était davantage la paix, la guerre était un peu moins la guerre. J’ir
118
profonde des nations, la paix était davantage la
paix
, la guerre était un peu moins la guerre. J’irai plus loin. Il y eut d
119
y eut des temps où des communautés apparemment en
paix
les unes avec les autres, furent plus parfaitement séparées les unes
120
pays même. Ce système une fois généralisé, et la
paix
perpétuelle établie parmi les peuples, aucun État sur terre n’aura le
121
e pour avoir besoin de s’étendre, tiendra tout en
paix
autour d’elle… Désormais la France sera le point d’appui sur lequel r
122
et en Allemagne, reprenant les anciens projets de
paix
en Europe par l’union des États, mais cette fois sous l’égide du Prem
123
he Republik par Niklas Vogt (1802 et 1808), De la
Paix
de l’Europe et de ses bases par Delisle de Sales, Du droit public et
124
public et du droit des gens, suivi d’un projet de
paix
générale et perpétuelle par Gondon (1807), Das Urbild der Menschheit
125
x de la campagne de Russie, Napoléon répond : La
paix
dans Moscou accomplissait et terminait mes expéditions de guerre. C’é
126
s divers pour que les négociateurs des Traités de
paix
se sentissent obligés de l’honorer au moins des lèvres : Extrait du p
127
pouvoirs, mais se trouvant chargés de traiter la
paix
avec la France au nom de l’Europe, ne formant qu’un seul tout. Extra
128
ment de toute la force de la ligue européenne… La
paix
sera celle de l’Europe, toute autre est inadmissible. Extrait de l’A
129
décide par la force. Vouloir que l’Europe soit en
paix
par des traités et des congrès, c’est vouloir qu’un corps social subs
130
lité au-dedans. Le plus sûr moyen de maintenir la
paix
dans la confédération sera de la porter sans cesse hors d’elle-même,
131
ur provoquer et jeter l’anathème ; elle exalte la
paix
, pendant que lui profère que la guerre est divine ; elle voit dans le
132
élébrer le « Liebesmahl », l’agape, la Fête de la
paix
. Les fragments que nous citons restituent la succession des arguments
133
ilanthropes et encyclopédistes dans cette loge de
paix
, et recevez le baiser fraternel, dépouillez ce voile gris et regardez
134
upra-terrestre, peut résoudre le problème. Aucune
paix
ne peut être conclue entre les puissances belligérantes, toute paix n
135
conclue entre les puissances belligérantes, toute
paix
n’est qu’une illusion, un armistice ; du point de vue des politiciens
136
ed des anciens autels, entreprenant des œuvres de
paix
et célébrant sur des champs de bataille fumants, sous un déluge de ch
137
larmes, de grandes agapes en guise de fête de la
paix
. Seule la religion peut réveiller l’Europe et rassurer les peuples et
138
ent, il viendra nécessairement, l’âge sacré de la
paix
éternelle où la Jérusalem nouvelle sera la capitale de l’univers. Jus
139
ation, sa façon de penser, tout la pousse vers la
paix
et non vers la conquête ; c’est elle la grande Autorité qui tranche,
140
monie se conserva, les temps furent prospères, la
paix
et la justice croissaient de jour en jour et les peuples jouissaient
141
, continuellement agité dans la guerre et dans la
paix
, dans les métiers et dans les arts. Dans ses Vorlesungen über die ne
142
des grandes nations, qui était censé produire la
paix
, et qui a produit la Première Guerre mondiale ? Le romantisme, en app
143
Dialectique idéaliste prévoyait l’avènement de la
paix
. Inaugurée par le traumatisme de la Révolution, imposée à toute l’Eur
144
te qui marche à grands pas vers la conquête de la
paix
et la concorde dans le monde. Sa supériorité [de l’Europe] provient d
145
ueur de ses idées, par le spectacle d’ordre et de
paix
qu’elle espère donner au monde, le seul et honnête prosélytisme, le p
146
er 1850, il n’annonce pas, comme le fera Hugo, la
paix
qu’il faut vouloir et que tous les hommes croient aimer, mais les réa
147
et 295. 206. Article intitulé : « Déclaration de
Paix
», 1867, op. cit., tome IV, p. 349-350, 351. 365. 207. Lettres de M.
148
z Proudhon, il ne prend pas la suite des plans de
paix
européenne que nous avons cités plus haut, de Pierre Dubois à Saint-S
149
août 1849, Hugo, nommé président du Congrès de la
paix
, réuni à Paris, avait proclamé sa foi dans la venue « inévitable » de
150
ici commence ton devoir. Bas les armes ! vivez en
paix
… ! Si quelqu’un eût dit cela à cette époque, messieurs, tous les homm
151
u ! En 1872, Hugo ne paraît pas au Congrès de la
paix
qui se tient cette année-là à Lugano, mais lui envoie un message qui
152
change ; fraternité. Est-ce donc si difficile, la
paix
? La République d’Europe, la fédération continentale, il n’y a pas d’
153
un immense arbitrage fraternel, la démocratie en
paix
avec elle-même, toutes les nations sœurs ayant pour cité et pour chef
154
berté politique générale dans ce pays où règne la
paix
, ont la possibilité et le devoir d’aborder, par eux-mêmes, suivant le
155
ement et qui seront un jour destinés à assurer la
paix
en Europe… Si cet idéal de l’avenir se réalise un jour, la nationalit
156
nat représentant les peuples : Le maintien de la
paix
des peuples, les délibérations et résolutions dans le domaine de la g
157
on serait fondé un système pour le maintien de la
paix
tel que l’Europe n’en a encore jamais vu. Et quel honneur pour l’Alle
158
lle pouvait être la base d’une fédération pour la
paix
, au lieu d’avoir, par le système de 1866, créé le militarisme europée
159
dente des déchirements absurdes de l’Europe : La
paix
ne peut, à ce qu’il semble, être conclue directement entre la France
160
t « aucune façon ». Entre-temps on nous laisse en
paix
et nous pouvons alors nous livrer à nos pensées. … Un destin des plus
161
n’a le courage de dire ou d’écrire que l’état de
paix
en Europe est un état anormal. Pourquoi l’Europe est-elle par excelle
162
a faillite des puissances chargées de défendre la
paix
: socialisme et christianisme.265 La renaissance des projets d’unio
163
t autre crâne est celui de Leibniz qui rêva de la
paix
universelle. Et celui-ci fut Kant, Kant qui genuit Hegel, qui genuit
164
lairvoyant contemple le passage de la guerre à la
paix
. Ce passage est plus obscur, plus dangereux que le passage de la paix
165
plus obscur, plus dangereux que le passage de la
paix
à la guerre ; tous les peuples en sont troublés. « Et moi, se dit-il,
166
ropéen, que vais-je devenir ? Et qu’est-ce que la
paix
? La paix est, peut-être, l’état de choses dans lequel l’hostilité na
167
e vais-je devenir ? Et qu’est-ce que la paix ? La
paix
est, peut-être, l’état de choses dans lequel l’hostilité naturelle de
168
e sacrifiée en faveur d’une recherche infinie, la
paix
de la certitude systématique en faveur d’une mise en question qui ne
169
ès peu de l’or des anciens temps, des temps de la
paix
impériale, reste attaché à l’armure de l’empereur ; mais, selon la tr
170
es expéditions, et sur les champs de bataille, la
paix
régnera : ainsi l’Europe a trouvé sa figure dans l’empereur protégean
171
, l’ordre qui assure à tous la tranquillité de la
paix
. Avec cette dernière citation, c’est l’héritage chrétien qui est inv
172
be de Césarée. De 800 à 1815, tous les traités de
paix
en Europe sont conclus in nomine sanctæ et individuæ Trinitatis. Jusq
173
une trêve et d’une réduction des armements, d’une
paix
et d’une alliance entre les États de l’Europe, d’une concorde d’inten
174
re les États à cause de l’inique et sot traité de
paix
qui l’a close, a du moins établi une conscience commune des peuples q
175
les ruptures les plus radicales. Elle connaît la
paix
du recueillement religieux, et le saut dans la négation nihiliste. El
176
aindre de porter ainsi préjudice à la cause de la
paix
internationale ou d’accroître l’hostilité entre l’Europe et les socié
177
t Ernst Jünger, dans un petit ouvrage intitulé La
Paix
, qui circula clandestinement dès 1943 et ne fut publié qu’en 1946. Ap
178
s ses affaires. … Sans une garantie durable de la
paix
en Europe, toute union douanière européenne reste impossible. Aussi l
179
à l’oppression, à la misère, une Europe unie à la
paix
, à la prospérité ! Sauvez l’Europe et vos enfants ! Le programme et
180
entreprises d’une organisation universelle de la
paix
. Cette dispersion de forces ne limite pas moins gravement, en Europe,
181
ètres de barrières douanières) que les Traités de
paix
ont dû créer pour faire droit, en Europe, aux aspirations nationales…
182
tégrant dans une unique organisation fédérale. La
paix
européenne est la clé de voûte de la paix du monde. En effet, dans l’
183
ale. La paix européenne est la clé de voûte de la
paix
du monde. En effet, dans l’espace d’une seule génération, l’Europe a
184
es peuples européens et pour l’instauration de la
paix
et de la justice dans le monde. Les mouvements fédéralistes qui se c
185
dans le temps de nos vies, sont venues briser la
paix
et obscurcir l’avenir de toute l’humanité. Quel est donc le sort misé
186
ructure à l’abri de laquelle elle puisse vivre en
paix
et en sécurité. Nous devons construire une sorte d’États-Unis d’Europ
187
tte union l’Europe joue son destin et celui de la
paix
du monde. Soit donc notoire à tous que nous, Européens, rassemblés po
188
cette œuvre de salut public, suprême chance de la
paix
et gage d’un grand avenir, pour cette génération et celles qui la sui
189
six parties contractantes : Considérant que la
paix
mondiale ne peut être sauvegardée que par des efforts créateurs à la
190
t du niveau de la vie et au progrès des œuvres de
paix
; Résolus à substituer aux rivalités séculaires une fusion de leurs