1
« Le respect du réel, c’est le revers du
paradoxe
» (14 décembre 1972)g Denis de Rougemont, dans une page inspirée d
2
ar la passion est née contre le mariage. C’est un
paradoxe
. Il en est d’autres. Votre pensée si grave… C’est vous qui le dites !
3
e paraît connaître plus que le goût, le besoin du
paradoxe
. Est-ce pour le contraste, par souci esthétique, pour respirer un peu
4
ettre à votre lecteur de respirer ? Nullement. Le
paradoxe
est essentiel. C’est le fondement même de ma démarche. L’homme est à
5
che. L’homme est à la fois libre et responsable :
paradoxe
! Il ne devient lui-même que par la vocation, ce sentier qui se crée
6
qui rend unique, relie du même coup au prochain…
paradoxe
. Le fédéralisme : c’est l’union et l’autonomie… l’Un et le Divers… pa
7
c’est l’union et l’autonomie… l’Un et le Divers…
paradoxe
. Voyez-vous, le respect du réel, c’est le respect du paradoxe. C’est
8
yez-vous, le respect du réel, c’est le respect du
paradoxe
. C’est vrai qu’il m’amuse, vrai qu’il correspond à un goût profond. M
9
siècle devait finir par lui ressembler ? Nouveau
paradoxe
. Surtout pour un penseur comme vous qui scrutez les signes avant-cour
10
, la liberté. » Vous me direz que c’est encore un
paradoxe
. Mais oui ! Celui de la vérité, ou en tout cas de notre réalité. g
11
ougemont : le respect du réel, c’est le revers du
paradoxe
», Le Monde, Paris, 14 décembre 1972, p. 20-21. Propos recueillis par