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près cette contradiction, par un effort qui doit
paraître
déplaisant, puisqu’il tend à détruire une illusion. Affirmer que l’am
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ui nous jugerait sur nos littératures, l’adultère
paraîtrait
l’une des occupations les plus remarquables auxquelles se livrent les
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ière manifeste ou directe. Au contraire, le mythe
paraît
lorsqu’il serait dangereux ou impossible d’avouer clairement un certa
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à considérer la donnée sèche du Roman. Elle n’en
paraît
pas moins vexante et « prosaïquement » restrictive. Peut-on soutenir
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ts de la légende : tout au long du Roman, Tristan
paraît
physiquement supérieur à tous ses adversaires et, particulièrement, a
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chronisme. Outre qu’elle abuse de Corneille, elle
paraît
ignorer l’un de ces faits dont l’envergure échappe souvent aux prises
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l n’y aurait plus de roman. Mais cette réponse ne
paraît
convaincante qu’en vertu d’une coutume paresseuse de notre critique l
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mme l’a dit à peu près Valéry.) Rien d’humain ne
paraît
rapprocher nos amants, bien au contraire. Lors de leur première renco
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n que le romancier désire flatter chez l’auditeur
paraît
, d’ordinaire, plus débile. Il y a peu de chance qu’elle soit jamais p
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tacle. Au besoin, on le crée, on l’imagine. Il me
paraît
que cela explique une bonne partie de notre psychologie. Sans travers
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en ses détours la logique interne du Roman puisse
paraître
vaguement injurieuse, je le sens bien, et m’en console si les résulta
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ir une explication de ces faits. Le plus bas nous
paraît
le plus vrai. C’est la superstition du temps, la manie de « ramener »
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verbales et musicales, mais si paradoxal que cela
paraisse
, dans son inspiration elle-même, puisque celle-ci ne prend sa source
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adours ne tiraient rien de la réalité sociale, il
paraît
non moins évident que leur conception de l’amour venait d’ailleurs. Q
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fait, cela ne se tient pas, car les troubadours,
paraît
-il, avaient trop peu de culture pour connaître cette poésie. Ainsi de
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r Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (poème)
paraîtra
insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’un veut con
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iète de trouver dans ses poèmes « des détails qui
paraissent
nous plonger dans la réalité et que rien n’explique ». Exemples donné
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eux ne se sont pas tus par modestie, ce qui ne me
paraît
pas croyable de la part d’hommes qui faisaient attention à tout, leur
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minimum en apparence. Mais sitôt admise, elle me
paraît
tout à la fois impliquer et expliquer bien davantage. Elle ouvre tout
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les poèmes surréalistes conservés et traduits ne
paraissent
présenter aucun sens, et l’on se plaint de leur monotonie ; toujours
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les éléments de leur lyrisme (ce dernier trait me
paraît
capital pour l’analogie que je propose) ; et nous savons enfin qu’il
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es apaisements qu’ils seront en droit d’attendre,
paraîtra
contredire la thèse de mon littérateur « peu sérieux ». (Eppur ! C’es
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s parler de sa volonté de demeurer ésotérique. Il
paraît
donc fort peu probable que l’on découvre un jour des témoignages cert
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légorie sont évidents, si saugrenues que puissent
paraître
les interprétations que donne l’auteur lui-même, après chaque épisode
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terme de bonshommes (ou simplement de chrétiens)
paraît
avoir été utilisé par les cathares eux-mêmes, et « parfaits » serait
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de paix, selon le rite oriental, que les cathares
paraissent
avoir repris. — Enfin, M. Anitchkof a montré que le « pont évage » qu
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rte une solution définitive et simple. Mais il me
paraît
important de reconnaître au moins, sa position. Qu’on parte de la pas
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nd de la passion — et de la mystique en général —
paraît
ici. « On est seul avec tout ce qu’on aime », écrira plus tard Novali
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ion. Cette thèse, extraite des œuvres d’Eckhart,
paraît
contredire formellement l’interprétation précédente. Elle rejette Maî
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sa Vie par elle-même, chap. ii) ; elle eut même,
paraît
-il, l’idée d’en composer un en collaboration avec son frère Rodrigue.
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ieux et d’information110, et en des termes qui me
paraissent
trop significatifs pour que j’hésite à les reproduire : Si l’on se b
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conclusions conformes à son bon sens, mais qui me
paraissent
controuvées par l’Histoire. 6.Note sur la métaphore Pourtant to
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J’en marquerai trois. 1° Le langage passionnel me
paraît
s’expliquer à partir de l’esprit, en ceci qu’il exprime non pas le tr
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. Seul le livre célèbre de R. Otto sur le Sacré a
paru
jusqu’ici en traduction française. 94. « Minne einiget nicht. Si ein
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ent pu recevoir la Vie nouvelle120 ? Ce qui doit
paraître
ici-bas blasphématoire, c’est l’équivoque malgré tout maintenue. D’où
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en plein triomphe de l’amour courtois, l’on voit
paraître
cette tendance contraire, celle qui glorifiera la volupté avec le mêm
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ompte, que l’idéal des épopées courtoises ? Il me
paraît
que la « gauloiserie » n’est qu’un pétrarquisme à rebours. « On aime
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avec l’intention primitive. En 1554, en Espagne,
paraît
un livre de Hyeronimo de Sempere portant ce titre flamboyant : Libro
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bscurcit, le tonnerre gronde, le génie de l’Amour
paraît
dans un nuage et annonce la fin de l’enchantement. Astrée et Céladon
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comme l’avait proposé Confucius) et, sans que nul
paraisse
y prendre garde, se rangent aux lois de la raison du siècle, reniant
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un « calvinisme » qui parle de l’Être suprême et
paraît
ignorer le Christ…) Tout cela ne m’empêchera point de confesser un go
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ait folie. Mourir ensemble ! (Mais silence ! ceci
paraît
exalté, et pourtant c’est si vrai !) Voilà le seul accomplissement. M
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leur, et le bonheur nous ennuie un peu… Cela vous
paraît
tout naturel ? Et pourtant un Hindou, un Chinois s’en étonnent. Un Gr
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nt pu penser Nietzsche, et Wagner lui-même, il me
paraît
que cette influence est fortement surestimée. Un créateur de la taill
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un Lawrence, un Caldwell, un Faulkner. (Céline me
paraît
bien plus sain : il rit.) Voici ce que nous disent ces hommes : « Nou
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les fonctions du drame lui-même. »168 Rien ne me
paraît
plus propre à restituer l’atmosphère de rêve du Roman de Tristan que
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ue… L’expression et la satisfaction du désir, qui
paraissent
toutes deux impossibles se transforment en une chose plus élevée : l’
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ent les jacobins à l’heure où les forces ennemies
paraissaient
vingt fois supérieures, à l’heure où liberté et mort étaient bien prè
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par excellence où se réalise la passion. Celle-ci
paraît
se détacher de son support. Nous sommes entrés dans l’ère des libidos
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ation mystique de ses symboles, et que ceux-ci ne
paraissent
plus révélateurs que d’un mystère vague et flatteur. Comment explique
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de masque et de prétexte. Une immense littérature
paraît
chaque mois sur la « crise du mariage ». Mais je doute fort qu’il en
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ries vaudevillesques. La fidélité dans le mariage
paraît
légèrement ridicule : elle prend figure de conformisme. Il n’y a plus
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rne : le mariage avec la passion ! Mais aussitôt
paraît
une anxiété dans l’entourage (ou le public) : l’amant comblé va-t-il
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imes et les plus solidement ancrées. On a peur de
paraître
« puritain ». On s’efforce de faire la part du feu, et l’on va même p
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rge passionnelle au niveau collectif et national,
paraît
aujourd’hui plus probable. Enfin, l’on peut encore imaginer que la pr
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la nature pour sélectionner les espèces qui nous
paraissent
adaptées. Et nous aurions la prétention de résoudre d’un coup, en une
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urra ». Mais justement cette décision comme telle
paraît
secondaire ou superflue dans la mesure où l’on se persuade qu’il s’ag
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rve de répudier un jour, quand elles cesseront de
paraître
raisonnables ! Si la promesse du mariage est le type même de l’acte s
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mour de charité, l’amour chrétien, qui est Agapè,
paraît
enfin dans sa pleine stature : il est l’affirmation de l’être. Et c’e
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ues et psychologiques, de son enjeu spirituel, me
paraît
devoir entraîner la révision d’un certain nombre de jugements courant
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en particulier. Aucune de ces explications ne me
paraît
rendre compte, le moins du monde, de la singularité du cas. Elles s’a
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dant certains arguments invoqués par M. Gilson me
paraissent
appeler une mise au point très opportune dans notre débat. a) « On n