1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 l’enlèvement d’Europe Quant à l’Europe, il ne paraît pas que l’on sache, ni d’où elle a tiré ce nom ni qui le lui a donné,
2 air d’être un taureau ; il est en ma puissance de paraître ce que je veux. C’est mon amour pour toi qui m’a poussé à parcourir u
3 ils tombe ; son père, prêt à le plaindre, Darios, paraît à ses côtés ; mais, dès qu’il le voit, Xerxès déchire les vêtements q
4 Pour le géographe Mercator, dont le célèbre Atlas parut en 1595, le dieu taurin « ne représente pas mal à propos le naturel d
5 uent, s’effacent. Tandis que disparaît la déesse, paraît le continent.10 3.Le Mythe de Japhet S’il reste vrai que le
6 n voit aussi combien, dès ces débuts fabuleux, il paraît difficile de « retrouver Europe » ! C’est la poursuite de son image m
7 Europe de Ereb 19, qui veut dire soir, couchant, paraît s’imposer tout d’abord par des raisons… d’orientation ! Ainsi l’histo
8 même nom. La série : eReB aRaBe20 magReB euRoPe paraît donc hautement plausible. G. de Reynold, qui tient pour l’étymologie
9 ique ? Ou bien l’Europe restera-t-elle ce qu’elle paraît , c’est-à-dire : la partie précieuse de l’univers terrestre, la perle
10 er des armes, ils ont même grand soin de ne point paraître avoir l’inclination guerrière, par la raison que les dangers (ou les
11 e, l’Europe et l’Afrique… Et ainsi l’île de Crète paraît être située aux confins de ces trois parties du monde. Les géographes
12 Géographie universelle de Mantelle et Malte Brun, parue à Paris en 1816 : En sortant des mains de la nature, notre partie du
13 t., I, p. 182-184. L’année sacrée des Celtes, qui paraît avoir été commune aux traditions sacrées de toute l’Europe, commençai
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
14 siècle ? Ne serait-ce point parce qu’en ce temps paraît la première nation qui défie à la fois l’Empire et le Pontife : la Fr
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
15 nouveau Dubois en Normandie. En l’année 1308, il paraît avoir été au plus haut degré de son crédit auprès de Philippe. En cet
16 Charlemagne et Frédéric Barberousse. Philippe ne paraît pas avoir donné suite à ce projet. « Il serait assez difficile, écri
17 , nous traduirons ici d’amples extraits : il nous paraît que le justifient les nombreux rapprochements que cette lecture suggè
18 u qu’il arrivât qu’elles fussent ouvertes (ce qui paraît fort peu à craindre étant donné cette amitié et charité), notre Assem
19 II (de 1648 à 1815) terminé par Auguste Schou, a paru en 1954. 67. Chr. L. Lange, op. cit., I, 106. 68. Epistula 7° del X
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
20 n de l’excellence de notre civilisation, qu’elles paraissent au contraire confirmer. Elles inaugurent l’ère d’un aventureux impéri
21 urope rassemblée sous la couronne du Saint-Empire paraît plus près que jamais de se traduire en une grandiose réalité. Charles
22 par le mot de Monarchie universelle, que certains paraissent ambitionner… Certes, la Monarchie serait la meilleure des choses, s’i
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
23 s d’Europe, dans l’envoi de son grand traité, qui parut à Paris en 1623 : Le Nouveau Cynée ou Discours d’Estat représentant l
24 s, ou tous les deux ou trois ans, ou lorsque cela paraîtrait utile ; pour porter devant cette souveraine assemblée tous les différ
25 fut « Espérance ». Le Projet de paix perpétuelle parut d’abord à Cologne, sans nom d’auteur, en 1712. L’année suivante parai
26 gne, sans nom d’auteur, en 1712. L’année suivante paraissait à Utrecht une version amplifiée en 2 volumes, auxquels s’en ajoute un
27 ndre ainsi entre eux la Paix perpétuelle. … Il me parut alors nécessaire de commencer par faire quelques réflexions sur la né
28 cours après les Discours préliminaires, qui m’ont paru nécessaires pour disposer l’esprit du Lecteur à sentir la force de la
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
29 sis aux quatre coins du continent. En 1614, avait paru à Cassel un ouvrage anonyme dont le titre tient en dix lignes ; voici
30 auteur d’un ouvrage d’économie, Ange Goudar, fait paraître à Rotterdam en 1757 un écrit intitulé La paix de l’Europe ne petit s’
31 umières, en pleine Révolution française pour voir paraître un plan d’union qui change de « tête de Turc » si l’on ose dire. Anti
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
32 mis ceux des autres parties du Monde. Leur esprit paraît dans leurs ouvrages, leur sagesse dans le gouvernement, leur force da
33 uple Anglois ne voyage point. Cette différence me paraît honorable au dernier. Les François ont presque toujours quelque vue d
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
34 ourd’hui — la société des esprits libérés qui lui paraît constituer notre plus louable unité. Pour le reste, il faut se conten
35 les autres à l’autorité des lois. Ce gouvernement paraît d’ailleurs préférable à tout autre, en ce qu’il comprend à la fois le
36 s grands et les petits états… Quoique cette forme paraisse nouvelle à certains égards, et qu’elle n’ait en effet été bien entend
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
37 lé Das Geheimnis des Kosmopoliten-Ordens — et qui parut par une tragique ironie, en 1788 ! — donne toute la mesure du complai
38 st ainsi que dans ses Gespräche unter vier Augen, parus en 1798, il fait dire à un Français qu’il nomme « Frankgall » : À qu
39 s générales, p. 935. Le premier volume en anglais parut en Angleterre en 1776, mais l’ouvrage ne fut terminé qu’en 1787, à La
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
40 char du genre humain. La formule fédéraliste lui paraît réactionnaire : Nombre d’écrivains politiques ont présenté des proje
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
41 avoir trouvé le chemin de plus d’un trône. Ainsi paraissait s’ouvrir en Europe, partout à la fois, une ère nouvelle de sagesse, d
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
42 que celle de Fichte, pour délirante qu’elle nous paraisse , se trouve avoir le mieux correspondu aux réalités historiques des 15
43 même but qui les attire. Si injustes que puissent paraître en soi ces desseins, grâce à eux cependant la première esquisse de l’
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
44 is et les mêmes mesures.164 Plusieurs ouvrages parurent en France et en Allemagne, reprenant les anciens projets de paix en E
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
45 e : l’uniformité, c’est la mort. L’année même où paraissait la brochure de Constant, manifeste du libéralisme politique, où moura
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
46 e Wilhelm Meister, ses prises de position peuvent paraître ambiguës. On a lu sa réponse évasive à Schiller, qui lui vantait les
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
47 atholicisant » selon l’avis de Goethe. L’écrit ne parut qu’en 1826, longtemps après la mort prématurée de son auteur. Mais si
48 es favoris de Joseph de Maistre (Du pape vient de paraître deux ans plus tôt) sont repris, comme on le voit, dans leur version a
49 s représentées par ces monarques. L’idée centrale paraît être de ramener la Russie dans le concert européen comme une hérétiqu
50 1803 à 1805. (Il la dirigeait de Paris, mais elle paraissait à Francfort.) Il y développa les mêmes idées générales qui font de sa
51 ndance, dont on supposait l’existence, à ce qu’il paraît . Car on croyait pouvoir concilier de cette manière la nécessité de la
52 us proches. … En général, si misérable que puisse paraître la condition de ces anciennes peuplades, celles-ci n’en possédaient p
53 rand monarque qui avait quitté le monde. L’Europe parut sentir que le héros et le défenseur d’une époque n’était plus, époque
54 omplètement aveugle, se révèle comme nature. Elle paraît commencer avec l’expansion de la république romaine qui, dans sa soif
55 omme l’œuvre de la providence ; ainsi même ce qui paraissait l’œuvre du destin ou de la nature n’était que le commencement d’une p
56 purement littéraire de l’unité de composition, me paraît avoir d’avance senti instinctivement les conditions logiques imposées
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
57 dans les mains du grand maître, chaque peuple lui paraissait être une corde de cette harpe géante, montée sur un ton particulier,
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
58 ultiplicité, l’individualité, la nationalité, lui paraissent essentielles à l’Europe, qui par là se distingue de l’Asie-mère, enco
59 à vous aussi ! Un jour viendra où la guerre vous paraîtra aussi absurde et aussi impossible entre Paris et Londres, entre Péter
60 tre Vienne et Turin, qu’elle serait impossible et paraîtrait absurde aujourd’hui entre Rouen et Amiens, entre Boston et Philadelph
61 ommes et la puissance de Dieu ! En 1872, Hugo ne paraît pas au Congrès de la paix qui se tient cette année-là à Lugano, mais
62 européens sur un fait tellement petit, à ce qu’il paraît , que les gouvernements semblent ne pas l’apercevoir. Ce fait, le voic
63 uivent sont tous extraits du grand ouvrage qui ne parut qu’après la mort de son auteur : Du Principe fédératif. On ne saurait
64 ix ans après la publication du Principe fédératif paraissent en allemand deux ouvrages qu’il importe de citer ici : en 1878 celui
65 ance et Mazzini pour l’Italie ; mais voilà qui ne paraît concevable que dans le cas d’une nation non unitaire, c’est-à-dire de
66 ntairement au pouvoir d’une constitution qui leur paraîtra étrangère. Ils ne renonceront jamais à leur propre gouvernement ni à
67 ations de C. Frantz sont empruntées à son ouvrage paru en 1879 sous ce titre : Der Föderalismus als das leitende Prinzip für
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
68 issance et leur grandeur. Tous les autres peuples paraissent avoir atteint à peu près les limites qu’a tracées la nature, et n’avo
69 otre honte. » Le plan que je vous révèle ici peut paraître chimérique à des yeux distraits ; il sera reconnu pour vrai par tout
70 son Apologie d’un fou. Un an plus tard, en 1837, paraît le premier numéro de la revue des slavophiles, partisans d’un nationa
71 messianisme russe à la fois religieux et social), paraissent plus décisives que les points de désaccord (appréciation de la valeur
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
72 ur leur faire changer de langue ou de patrie nous paraît tout aussi mal… Ce qui constitue une nation, ce n’est pas de parler l
73 d’un des grands États : Un seul danger mortel a paru constamment menacer l’Europe : l’écrasante puissance mécanique, qu’el
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
74 uerres, La Situation spirituelle de notre époque ( paru en 1931), a senti cette nécessité, devant le déchaînement des prophèt
75 s techniques qui se succèdent de décade en décade paraît en fournir une preuve infaillible. Mais nous pouvons finalement nous
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
76 asset (1883-1955), dans son livre le plus fameux, paru en 1930, la Révolte des Masses, traite un problème majeur — et qu’il
77 t l’esprit européen. Ce nationalisme intellectuel paraît avoir aujourd’hui contaminé les meilleurs. … Dans l’ordre spirituel c
78 s dense, celle de l’interrogation en soi — qui me paraît la formule de sa philosophie —, le problème de l’être même du « crépu
23 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
79 elle, qui ne vaille la peine d’être connu ; elle paraît se disperser dans l’infini. Mais quel que soit son objet, elle le fai
80 lors pour aller de soi. Même si ces constructions paraissent impliquées dans un ensemble logique — comme ce fut le cas dans la con
81 lsion est agissante ici. Dieu ayant créé le monde paraît responsable de ce qu’il est. La connaissance devient une attaque cont
82 utes les sciences, je vois, si paradoxal que cela paraisse , le phénomène primordial de l’Europe de l’esprit. On objectera tout d
83 a civilisation européenne, un refus du destin qui paraît un défi à ceux qui ont confondu leur destin et leurs dieux. Là-dessus
84 vue d’Amérique, et j’imagine aussi vue de Russie, paraît plus petite que nature : physiquement resserrée entre deux grands emp
85 . Mais semblables aux parents qui, par crainte de paraître tyranniques, se laissent détruire par les jeunes Œdipes, nous courons
86 rèce et d’Israël. Ce que j’ai dit de la poésie me paraît aussi vrai des autres arts… Dans la pratique de chacun d’eux nous déc
87 urg, 1955, p. 345-51. 281. L. Rougier : article paru dans la Revue des Deux Mondes, 1er oct. 1958. 282. Ibid. 283. Ody
88 xtraits d’une conférence donnée à Vienne en 1956, parue dans le Bulletin du Centre européen de la culture, n° 2, 1957. 306.
24 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
89 n premier appel à créer la « Paneurope ». En 1924 paraissait le Manifeste paneuropéen, dont nous extrayons les passages suivants :