1
su déceler la corruption secrète de cet art trop
parfait
, « qui supprime les plus angoissants problèmes, à force de les éclair
2
» Mais cette preuve n’est valable que pour la foi
parfaite
, et ce recours au Transcendant, non plus au Mythe, contre la dictatur
3
i que l’écrit Kierkegaard. Or la foi n’est jamais
parfaite
, et dans l’homme converti persiste « le vieil homme ». Son mouvement
4
saiera d’abord de mythifier le Christ en niant sa
parfaite
humanité : c’est l’intention commune à toutes les hérésies gnostiques
5
mpher, et c’est cet être qu’ils appelaient Nature
parfaite
. » C’est le vrai moi, c’est l’Ange. « Il ne s’agit plus du simple mes
6
s, et pour qui ? « Ibn Arabi observe que les plus
parfaits
amants mystiques sont ceux qui aiment Dieu simultanément pour lui-mêm
7
plaisir est une expérience du divin… Mais l’amour
parfait
est celui dont l’objet n’est pas limité. C’est cet amour qui est l’am