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contraire veut la mort comme son accomplissement
parfait
, comme son triomphe… Une seule réponse demeure ici digne du mythe. Tr
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re, par peur ou par douleur, mais dans un état de
parfait
détachement de la matière… Cinq genres de morts volontaires avaient l
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’Église cathare se divisait en deux groupes : les
parfaits
(perfecti 43) et les simples croyants (credentes ou imperfecti). Seul
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istingue dans l’Église d’Amour les adeptes et les
parfaits
? Et s’ils raillent les liens du mariage ? Et s’ils invectivent les c
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tude ni par peur ou douleur, mais dans un état de
parfait
détachement de la matière…48 ». Voici le thème de la séparation, le
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ne initiation convenable ? 43. L’expression de «
parfaits
» ne se trouve d’ailleurs que dans les registres de l’Inquisition. Le
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voir été utilisé par les cathares eux-mêmes, et «
parfaits
» serait ironique. 44. C’est du moins la thèse soutenue par Otto Rah
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final et bienheureux, à la mort volontaire des «
parfaits
». Cette pénitence a donc une signification toute différente de celle
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ique que nous sommes ici sur la via mystica des «
parfaits
». C’est alors le contenu des états d’âme et leur objet, mais non leu
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ison sur le Christ incarné réellement. Mais les «
parfaits
» ne croyaient pas l’Incarnation, et ne pouvaient connaître ce retour
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an de la Croix, lui aussi, connaît un détachement
parfait
: « Lorsqu’on mortifie les passions, l’âme ne reçoit plus d’aliment d
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ésirer, ni posséder… Voilà ce qu’ils appellent la
parfaite
pauvreté d’esprit… Mais ceux qui sont nés du Saint-Esprit et chantent
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gne, chantant à pleine voix des vers français… Le
parfait
dénuement avait fait de son corps l’humble serviteur de son âme ; plu
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u « miroir », amour imparfait renvoyant à l’amour
parfait
. Le « cœur volé », l’« entendement ravi », le « rapt » d’amour. L’amo
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sumons les étapes de l’aventure : l’hérésie des «
parfaits
» descend de l’Éros à Vénus, elle va jusqu’à se confondre avec la poé
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us sentir son amour. C’est un état d’indifférence
parfaite
, croirait-on ; en vérité, c’est le point de perfection d’un équilibre
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été faite chair ». Ils ne veulent pas que le Jour
parfait
se communique à nous au travers de la vie. (Ils ne croient pas l’huma
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e mirent à aimer pour elle-même. La passion des «
parfaits
» voulait la mort divinisante. La soif qu’elle laisse au cœur des hom
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ient d’Orient — c’est la tendance hérétique des «
parfaits
» qui inspira la poésie courtoise. C’est donc bien elle, qui, peu à p
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es cathares — c’était le symbole du collège des «
parfaits
»… Cervantès ne cite point les très nombreux romans de « chevalerie c
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rétique, il y avait à Vérone près de cinq-cents «
parfaits
», sans compter les « croyants » en beaucoup plus grand nombre… Comme
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plaire. Faut-il penser que la littérature la plus
parfaite
, en raison même de sa perfection, n’est qu’un sous-produit des mystiq
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soudain passé ma fantaisie : Mais las ! elle est
parfaite
, et sa perfection N’approche point encor de son affection ; Point de
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a noirceur et la scélératesse. Antithèse vraiment
parfaite
des deux vertus de l’amour chevaleresque : la candeur et la courtoisi
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ndroit de notre voyage, du seul fait de leur trop
parfaite
convenance à nos définitions du mythe…) Lettre de Diotima à Hölderlin
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ne nous reste plus rien que la confiance la plus
parfaite
l’un dans l’autre et la foi dans la toute-puissante divinité de l’Amo
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s plus sceptiques, Stendhal nous offre un exemple
parfait
pour l’analyse de la profanation du mythe. Voici un homme que le beso
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rhétorique idéalisante, éthique et mystique du «
parfait
» — l’on prétend s’enfoncer dans le flot primitif de l’instinct, dans
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tant un domaine où s’opère la synthèse à peu près
parfaite
des instincts érotiques et guerriers et de la règle courtoise idéale
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on croit à Iseut —, soit du point de vue du clerc
parfait
— si l’on croit à son œuvre —, soit du point de vue spirituel pur, po
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et dans l’attente — heureuse ou malheureuse — du
parfait
. Je sais que je tente une entreprise folle (et en même temps toute na
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et en même temps toute naturelle !) pour vivre le
parfait
dans l’imparfait. Mais je sais néanmoins que cet effort porte en lui-
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fait connu. Le christianisme a proclamé l’égalité
parfaite
des sexes, et cela de la manière la plus précise : La femme n’a pas
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oix connaît que l’âme atteint un état de présence
parfaite
à l’objet aimant de l’amour, et c’est ce qu’il nomme le mariage mysti
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ction Bossert.) Les trois derniers vers sont une
parfaite
confirmation de ma définition de la passion opposée à l’amour naturel