1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
1 able mais accomplie, fut aussi la seule plénitude parfaite de la personne. Hors de la foi en elle, dans le monde où elle a paru,
2 , dit le même Évangile qui nous ordonne : « Soyez parfaits comme votre Père est parfait. » Et c’est pourquoi le monde occidental
3 s ordonne : « Soyez parfaits comme votre Père est parfait . » Et c’est pourquoi le monde occidental, qu’on ne devrait jamais app
4 ur immédiate application. Le militant totalitaire parfait se trouve dans ce cas. Il ne peut pas assumer vraiment la responsabil
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
5 » Mais cette preuve n’est valable que pour la foi parfaite , et ce recours au Transcendant, non plus au Mythe, contre la dictatur
6 i que l’écrit Kierkegaard. Or la foi n’est jamais parfaite , et dans l’homme converti persiste « le vieil homme ». Son mouvement
7 saiera d’abord de mythifier le Christ en niant sa parfaite humanité : c’est l’intention commune à toutes les hérésies gnostiques
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
8 dre inaccessible. Il conçoit la vertu et la santé parfaites , la puissance, l’abondance assurée, la liberté de circuler au loin, o
9 comme semblable à leur Bien : il sera bon, juste, parfait et immortel, sa toute-puissance n’étant mise en échec que par le prin
10 L’homme n’est pas encore, il s’en faut, au terme parfait de l’entreprise, mais il a déjà le droit de le rêver accessible. (Les