1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
1 , on n’est jamais ému. Tel qu’il est, cet ouvrage parfait reste, aussi, un Tristan manqué. Et cela tient à l’immaturité de l’ob
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
2 uent aussi leur bonheur. Ici, le parallèle semble parfait . Le bonheur, la pleine participation à la vie, le signe de l’accessio
3 ’épée brandie, pour tomber sur le roi, qu’il tue. Parfaite traduction plastique des concepts favoris de Kierkegaard.
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
4 s majeurs de l’amour et leurs épiphanies les plus parfaites dans le lyrisme occidental. À la quête spirituelle d’une vision juste
5 ans le temps », d’où vient que la musique est son parfait médium. Pour Don Juan, « la féminité tout à fait abstraite est l’esse
6 t plusieurs conceptions », chacune pouvant être «  parfaite  » pour une génération ; tandis que le Don Juan de Mozart, « par le ca
7 rouve dans le Don Giovanni de Mozart l’expression parfaite et unique de la spontanéité passionnée, l’autre ne veut prendre à tém
8 nie préétablie règne entre la musique et le drame parfait . » Nietzsche voit dans le mythe en général « le but réel de la scienc
9 a noirceur et la scélératesse. Antithèse vraiment parfaite des deux vertus de l’amour chevaleresque : la candeur et la courtoisi
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
10 à mes yeux la vie de Gide : un exemple à peu près parfait de dissociation de la personne, permettant la coexistence — l’actuali
11 assé comme il veut ignorer l’avenir, il veut « le parfait oubli d’hier » et « n’importe quel avenir », pour jouir totalement de
12 que le plaisir était ainsi plus pur, l’amour plus parfait , si le cœur et la chair ne s’entr’engageaient point75. » C’est le moy
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
13 ins, pensais-je, savent encore exclure avec cette parfaite assurance, mais par manie, au nom d’une mode. Ici, tout au contraire,
14 ou de la poésie comme existence, ce qui donne une parfaite question zen, la question dernière, peut-être, pour les hommes auxque
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
15 mpher, et c’est cet être qu’ils appelaient Nature Parfaite . » C’est le vrai moi, c’est l’Ange. « Il ne s’agit plus du simple mes
16 s, et pour qui ? « Ibn Arabi observe que les plus parfaits amants mystiques sont ceux qui aiment Dieu simultanément pour lui-mêm
17 plaisir est une expérience du divin… Mais l’amour parfait est celui dont l’objet n’est pas limité. C’est cet amour qui est l’am
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
18 nsforme et non pas un reflet ! Un poète mineur et parfait de ce temps l’a découvert un jour, non sans stupeur : Il y a un autr
8 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — L’amour selon les évangiles
19 les uns les autres, Dieu demeure en nous. L’amour parfait bannit la crainte. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse so