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tacitement, puisqu’en fait nous voici réunis pour
parler
du fédéralisme ? Nous ne serions pas ici si nous pensions que le type
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interview de Denis de Rougemont : l’écrivain nous
parle
des centres culturels internationaux (16 novembre 1963)g À la suit
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interview de Denis de Rougemont : l’écrivain nous
parle
des centres culturels internationaux », L’Impartial, La Chaux-de-Fond
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et bien abstraites à un public français, mais je
parle
après tout à des citoyens suisses, qui n’auront éprouvé aucune peine
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une commune mesure ; sans quoi, nous ne saurions
parler
d’une culture, cohérente et vivante, de la culture. Il faut donc à la
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un siècle que les Suisses, selon la langue qu’ils
parlent
, se rattachent à l’une ou à l’autre des trois grandes cultures nation
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D’où vient alors cette illusion d’optique dont je
parlais
, cette croyance si rarement mise en doute depuis un siècle environ, e
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ée que par un décret de François Ier, en 1543. On
parle
encore dans la France d’aujourd’hui sept ou huit langues différentes
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alan, le provençal, l’italien et l’arabe. Et l’on
parle
le français dans quatre autres nations. De même, l’allemand ne saurai
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nt ans de la « culture française », bien que nous
parlions
à peu près la même langue, je trouve ceci : 1° la culture, dans nos c
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e dans ses sources notre vitalité fédéraliste. On
parle
beaucoup, ces jours-ci, du danger que le Marché commun représenterait
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t jamais de peinture suisse, au sens où l’on a pu
parler
d’une peinture vénitienne ou hollandaise ; ni de musique suisse, comm
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e ou hollandaise ; ni de musique suisse, comme on
parle
d’une musique flamande ou allemande ; ni de poésie, ou de dramaturgie
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Ce n’est guère qu’au xixe siècle qu’on se mit à
parler
de fédéralisme. Encore la chose était-elle entendue de manière assez
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une commune mesure ; sans quoi, nous ne saurions
parler
d’une culture, cohérente et vivante, de la culture. Il faut donc à la
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un siècle que les Suisses, selon la langue qu’ils
parlent
, se rattachent à l’une ou à l’autre des trois grandes cultures nation
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D’où vient alors cette illusion d’optique dont je
parlais
, cette croyance si rarement mise en doute depuis un siècle environ, e
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ée que par un décret de François Ier, en 1543. On
parle
encore dans la France d’aujourd’hui sept ou huit langues différentes
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provençal, l’italien et — hier — l’arabe. Et l’on
parle
le français dans quatre autres nations. De même, l’allemand ne saurai
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nt ans de la « culture française », bien que nous
parlions
à peu près la même langue, je trouve ceci : 1° la culture, dans nos
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? Aucun de nos pays n’est en mesure, non plus, de
parler
au nom de l’Europe. Qui pourrait assumer, dans ces conditions, les fo
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d’État des Six, faite à Bonn le 18 juillet 1961,
parle
, il est vrai, de « donner forme à la volonté d’union politique déjà i
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l’échelle européenne. Problème préfédéraliste, à
parler
rigoureusement, mais préalable nécessaire, et d’ailleurs d’intérêt su
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général. C’est en Suisse que Churchill choisit de
parler
de l’Europe, et que la même année 1946, les premières Rencontres inte
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otre neutralité n’y est que trop connue. Pourquoi
parler
toujours de cette neutralité, vertu qui ennuie et pratique négative,
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lité suisse, 1946, p. 9 : L’auteur n’hésite pas à
parler
« d’introversion politique » (p. 7) à propos de l’attitude de la Suis
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moderne, l’autre une vallée des Alpes ; ici l’on
parle
un dialecte allemand, là le français, ailleurs encore l’italien, ou l
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, une véritable originalité d’allure et d’âme. Il
parlait
peu, mais l’élégance précise de ses sentences intimidait, cependant q
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dence élémentaire m’incitera donc à ne point vous
parler
de la technique elle-même mais seulement de son rôle dans notre socié
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ici à la peur des masses et des individus dont on
parle
tant, peur d’une espèce de fin du monde qu’entraînerait la guerre ato
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il y a trois ans, à une époque où toute la presse
parlait
de la construction d’abris antiatomiques familiaux : si quelques-uns
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l’été. Et je mets en fait que la jeunesse qui ne
parle
, dit-on, que de marques d’autos, connaît mieux les forêts, les montag
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de l’Europe que ses ancêtres en redingote, qui ne
parlaient
que de politique. Un peu de technique industrielle rudimentaire nous
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andes inventions qui ont modifié nos vies — je ne
parle
pas de nos gadgets — ne sont pas nées pour satisfaire des besoins mat
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ratuité de toute action humaine. Nous avons aussi
parlé
de l’Europe, de ce qu’il faut faire pour son union. ⁂ À Royaumont, le
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révues par la constitution. C’est à peine si l’on
parle
de leur fonctionnement. Mais surtout, on ne dit rien des problèmes vi
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européen, qui aurait le défaut supplémentaire de
parler
d’une communauté encore inexistante, et d’institutions fragmentaires,
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nter dans le colloque l’idée européenne. Invité à
parler
tout au début, j’improvisai donc sur le thème que voici : Il peut se
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sous-sol, sous prétexte qu’à la surface les gens
parlaient
allemand d’un côté, français de l’autre. La CECA, puis le Marché comm
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r ici qu’un incident de couloir dont personne n’a
parlé
, et dont je fus alors le seul à ressentir, non sans colère ni douleur
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entimètre depuis que Churchill (en 1946 à Zurich)
parlait
de son urgence dramatique. La preuve est faite de la foncière hostili
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té absolue et de l’indépendance (ils n’osent plus
parler
d’autarcie), nos États-nations n’ont plus d’autres pouvoirs réels, à
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uisse va travailler au CERN : nous ne pouvons pas
parler
d’exode dans ce cas-là. Pourquoi ? Parce que la recherche atomique n’
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omique à ce moment-là. Vous voyez de quoi je veux
parler
… De sorte que l’on peut dire à un pays comme la Suisse par exemple, m
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ne dernière question à M. de Rougemont. Vous avez
parlé
de l’exode dont une part est un échange, mais aussi une part est domm
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sources intellectuelles sur certains points. On a
parlé
tout à l’heure de Schwerpunkte. Par exemple, à Genève, nous disposons
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mais aussi pour les chercheurs scientifiques dont
parlait
M. Mach tout à l’heure. Je peux très bien imaginer qu’un physicien, o
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problèmes assez difficiles — comme ceux dont nous
parlons
ce soir, par exemple. Elles pourraient peut-être faire encore plus en
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Je souhaite que la réforme universitaire dont on
parle
depuis des années, aboutisse vite, mais surtout je souhaite qu’on ne
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Ce qu’a dit M. Mach m’a paru un peu curieux. Il a
parlé
de mon optimisme béat. Je ne vois pas du tout à quel moment j’ai pu t
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nter dans le colloque l’idée européenne. Invité à
parler
tout au début, j’improvisais donc sur le thème que voici : Il peut s
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sous-sol, sous prétexte qu’à la surface les gens
parlaient
allemand d’un côté, français de l’autre. La CECA, puis la CEE ont per
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centres de décision régionaux dont tout le monde
parle
, et qu’ils acquièrent de la force : lorsqu’ils auront pris en fait (s
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Ainsi : — là où, dans le monde stato-national, on
parlait
d’abord de territoires et de superficies, on parle ici d’abord de pôl
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lait d’abord de territoires et de superficies, on
parle
ici d’abord de pôles, de polarisations ; là où l’on parlait frontière
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i d’abord de pôles, de polarisations ; là où l’on
parlait
frontières, on parle d’ajustements variables définis par des aires d’
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polarisations ; là où l’on parlait frontières, on
parle
d’ajustements variables définis par des aires d’influence ; là où l’o
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est une notion relative et très précise, quand on
parle
par exemple de l’autonomie de vol d’un appareil, ou de l’autonomie de
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t sa souveraineté, qu’elle s’y perdrait. Et si je
parle
d’une fédération basée sur les régions, on me répond que ce serait pi
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ait désormais qu’il y a problème et qu’on peut en
parler
, qu’il faut même en parler librement et sérieusement. La crise du mar
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blème et qu’on peut en parler, qu’il faut même en
parler
librement et sérieusement. La crise du mariage et la cellulite sont m
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t et à ses recherches « scientifiques », on osait
parler
du sexe ! Aujourd’hui on parle du sexe — d’abondance — mais, en ce qu
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iques », on osait parler du sexe ! Aujourd’hui on
parle
du sexe — d’abondance — mais, en ce qui concerne l’amour, beaucoup de
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ne n’est pas une entité économique viable. Et qui
parle
breton à Rennes ? Les ethnies et les économies ne coïncident presque
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x États-Unis, après son séjour au Canada, je veux
parler
du prix Paul Tillich qui est, en quelque sorte, un prix de théologie,
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— avant Sartre, ce qu’on ignore généralement — à
parler
de l’« engagement » de l’écrivain. Car ce qu’il appelle engagement ce
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n enfance… Delphes s’est tue. Le sombre esprit ne
parle
plus qu’au silence monumental de la fontaine Castalie. (Plus tard, j
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!… Mais là-haut la lumière encore aujourd’hui
parle
aux hommes et laisse Deviner des propos pleins de sens merveilleux
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e la forme politique bonne pour les sauvages dont
parlait
Littré. Mais loin aussi des définitions étroitement légales et consti
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ion linguistique. On peut très bien continuer à y
parler
, comme en Suisse, plusieurs langues, bien que l’allemand y soit major
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sous-sol et de l’état civil ou de la langue qu’on
parle
, et qui aboutit par exemple à la division de la région Ruhr-Moselle,
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point de vue du sous-sol, d’après la langue qu’on
parlait
d’un côté ou de l’autre d’une frontière tracée à la surface. Ce genre
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endent, et après tout c’est bien ainsi qu’il faut
parler
de la guerre telle qu’on l’exalte aussi longtemps qu’on ne l’a pas vu
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curité et de famine. Un jour, on lui a demandé de
parler
à Plymouth : il ne peut arriver au bout de son discours, il est trop
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hôpital de Heiden, chambre 12, réussit à le faire
parler
, et publie sur lui un article qui, bientôt reproduit partout, rend Du
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nc condamner et supprimer la guerre, ou cesser de
parler
de la chrétienté. Nous voilà loin des clichés d’Un Souvenir et de ses