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nne la parole. » M. Palut sourit cordialement, et
parle
: — On a dit ici même que l’Église est contre les travailleurs. Est-c
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n se lève, et les langues se délient. « Il a bien
parlé
, hein ? », me dit mon voisin, pendant que je lui donne du feu. C’est
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en ou même à un protestant ? J’essaie de le faire
parler
. Je lui dis : « Oui, c’est la vérité pour les chrétiens, mais tout le
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rde. C’est un homme simple et solide, on peut lui
parler
en camarade : — Eh bien ! si vous voulez mon opinion, ou si elle peut
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pour ce public. Il me semble qu’on pourrait leur
parler
plus directement, les interpeller, enfin quoi, les secouer un peu ! I
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ue je vous dise que c’est la première fois que je
parle
ici, c’est déjà un énorme succès. Pensez donc, il y a plus de six ans
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s que je suis dans l’île, et je n’avais jamais pu
parler
à A…, à cause du curé qui s’y opposait par tous les moyens. Ils sont
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t terrible, je vous assure. Bien sûr, il faudrait
parler
autrement. Mais qu’est-ce qu’ils comprennent ? Allez le savoir, avec
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te espèce, mais ce n’est point pour cela que j’en
parle
ici. C’est pour une raison très précise et qui n’a rien à voir avec l
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ain devant les êtres en chair et en os dont elles
parlent
, pour comprendre à quel point elles mentent. Mais alors on comprend a
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silence de ces cultivateurs. Mais le type qui m’a
parlé
avait la langue bien pendue. Mais surtout je m’avise que la majorité
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rs. Dans ces conditions, qu’un intellectuel aille
parler
au peuple, on l’écoutera bien patiemment, s’il a su se rendre sympath
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ce défaut de « situation » qui fait de moi, pour
parler
comme la presse, un « intellectuel en chômage. » (Écrire, aux yeux de
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’avait amené la considération de mon île. Il faut
parler
d’abord des autocars. Je ne sais si l’on se doute à Paris de l’import
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loin de moi ces ambitions : ceux qui les ont n’en
parlent
pas, dit-on. Et je ne suis qu’un écrivain. Ceci me rappelle un bout d
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nes instruites » de la région. On m’avait prié de
parler
des révolutions russes de 1905 et de 1917, et de l’état actuel de l’U
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», rien ne vaut cette proximité physique. Je leur
parlai
pendant deux heures d’un pays d’énormes plaines, sans barrières ni ha
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sont également vraies. Ce qui est faux, c’est de
parler
du peuple en général. « On le savait depuis longtemps ». On sait tant
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nisme : il leur fallait cela sans doute pour oser
parler
de nouveau une langue large, utile et humaine… Auparavant, ils croyai
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affût des « surprises pleines de sens » dont nous
parlent
aussi les mystiques. Une autre analogie, assez frappante, c’est le rô
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après eux les romantiques, passent leur vie à en
parler
, à en écrire, à tenter de le cerner par des figures qui, n’étant jama
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la nature du Silence et de l’indicible dont nous
parlaient
mystiques et romantiques : c’est la négation et la mort du monde des
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s d’un rêve qui s’efface. Cela dont ils voulaient
parler
, cet Indicible ou ce discours sans mots entendu dans la nuit de la pa
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e dans l’indicible et l’inconscient. Il ose enfin
parler
et témoigner au nom d’une Vérité qui le dépasse. Et l’on rejoint ici
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des entrées de la Voie négative et du Désert dont
parlent
les mystiques ? Homéopathie spirituelle : traitement par l’absence-de
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t de main d’homme, sauf les mouettes. Qu’on ne me
parle
plus des lois économiques et de leurs fatales réalités : car ce sont
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te du roman. La route américaine L’Européen
parle
parfois de sa conception de la vie. Aux États-Unis, on parle tous les
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is de sa conception de la vie. Aux États-Unis, on
parle
tous les jours de l’american way of life, littéralement : de la route
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ilence à travers tout le continent. Personne n’en
parle
. On n’a pas eu besoin de changer de régime pour le réaliser. Les auto
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ucune, isolée, n’a plus la taille qu’il faut pour
parler
et se faire entendre dans le monde dominé par les deux grands empires
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res n’étaient pas d’une lecture très facile. On y
parlait
beaucoup de l’engagement — un mot qui a fait fortune depuis dans d’au
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in en main. Les événements que nous avions prévus
parlaient
pour nous, en dépit de toutes les censures. Et l’idée d’un avenir féd
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cu. Le comte Sforza vint à l’une des séances nous
parler
comme un militant : « On n’ose plus nous appeler des utopistes et des
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sûr. Mais pas trop vite, ni trop précisément… Ils
parlent
de prudence, d’étapes préparatoires. Step by step reste leur devise.
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de la planète. Il ne pouvait faire autrement. Je
parle
des derniers mille ans. Mais comment expliquer que l’homme du ive si
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fins utiles, nous savons assez bien de quoi nous
parlons
, quand nous parlons de l’Europe ou de la culture. Notre tâche est moi
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avons assez bien de quoi nous parlons, quand nous
parlons
de l’Europe ou de la culture. Notre tâche est moins, aujourd’hui, de
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ertes, on peut disputer sur les concepts, mais je
parle
de réalités : l’Europe et la culture universelle qu’elle a produite s
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vrai en fait, mais nous ne le sentons pas. Car je
parlais
en tant qu’Européen quand je disais nous. Mais la plupart parlent enc
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qu’Européen quand je disais nous. Mais la plupart
parlent
encore comme des Français, des Allemands, des Danois ou des Grecs, c’
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llions, soixante millions ou trois millions. Nous
parlons
, nous imaginons, nous craignons donc, comme des peuples trop petits p
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ucun de nos instituts culturels nationaux ne peut
parler
, actuellement, au nom de l’Europe dans son ensemble alors que c’est l
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it de pouvoir prendre certaines initiatives et de
parler
au nom de l’Europe comme unité, dans le plan de la culture et de la m
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d de la « hideuse vulgarité » de l’Occident, dont
parlait
récemment André Gide, toute la noblesse des gestes, des allures, tout
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ine en déclarant qu’il y a de l’indécence à venir
parler
de culture dans un pays où des millions sont affamés. Ce dernier argu
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tant ce qui a suivi m’a troublé davantage et j’en
parlerai
plus longuement. Devant la soie de fond viennent d’apparaître deux he
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comment cesserais-je d’y penser, tandis que nous
parlons
, à New Delhi, au cours d’un déjeuner auquel il m’a convié, entouré de
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guettant si je les aime ; parlant de tout pour ne
parler
de rien peut-être, s’amusant à ce jeu où je m’amuse à le suivre. Enfi
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il doit prêter l’oreille à l’opinion mondiale qui
parle
ici… » Mais sans me laisser achever ma citation : « Six ou sept ? me
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à sa grande séduction personnelle. Tout le monde
parle
de sa beauté. Et il est vrai que son visage et son maintien expriment
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es problèmes, l’Inde est problèmes. Je n’ai guère
parlé
que du plus intime d’entre eux, tel que j’ai cru le pressentir : celu
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présence désintéressée, fraternelle. 14. Je ne
parle
pas des jeunes intellectuels, formés aux disciplines occidentales, à
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rapproche, les décrets d’uniformité divisent. On
parle
toujours de la Suisse comme d’une nation « une et diverse ». Il faut
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e la forme politique bonne pour les sauvages dont
parlait
Littré. Mais loin aussi des définitions étroitement légales et consti