1 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
1 héros dont l’activité se résume dans ses « bonnes paroles  » ? Les catholiques, par contre, cultivent avec amour le souvenir du
2 l’avait fait monter sur le bûcher au mépris de la parole donnée. Il semblait que la chrétienté se regroupait, non sans résigna
3 homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de mon Père »… Ni les espions placés autour de
4 té, les autres par le grand désir de recevoir une parole simple et forte, un conseil, une révélation. (Beaucoup nous ont laiss
5 i qui se sont dressés avant Martin Luther, par la parole et par l’écrit, contre le pape et ses erreurs. 2. Sermons et pamphle
6 t comme Johannes Faber tentait de lui opposer une parole de Nicolas conjurant les Suisses de garder la foi de leurs pères, Zwi
7 la Suisse. Les cantons personnifiés prenaient la parole tour à tour, comme à la Diète (Uri se contentant parfois de sonner sa
8 ontre ses lèvres comme pour l’empêcher de dire la Parole . Mais à partir de 1536, les catholiques à leur tour utilisent cette i
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
9 appels ne portent plus. Les hommes échangent des paroles en plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. Or
10 ais, et ne se disent rien qui compte. Or quand la parole se détruit, quand elle n’est plus le don qu’un homme fait à un homme,
3 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
11 le dit : « Le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point. » Voilà la base et le point fixe que nulle puissanc
12 jourd’hui semblait perdu, Athanase prononça cette parole  : Nubicula est, transibit — c’est un petit nuage, il passera. Ce n’ét
4 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
13 moyens d’une résistance efficace. Et d’abord, une parole de confiance. Tout craque autour de nous, mais ce n’est pas une raiso
14 l ? L’existence permanente — même secrète — et la parole de nos Églises aux catacombes suffiraient-elles à ranimer notre espér
15 es rapports entre les hommes sont ordonnés par la Parole et par l’Esprit. Si l’on se remémore les événements qui ont amené la
16 r parler à la foule, de savoir la toucher par des paroles directes. Vous me direz peut-être que cette question ne concerne que
17 convenable. Nous oublions trop facilement que la Parole de l’Église n’est pas réservée seulement à nos « milieux ecclésiastiq
18 uent. J’ai entendu, il y a quelques semaines, une parole qui m’a fait de l’impression. C’était dans un sermon, et le pasteur d
19 ule, car nous, nous ne sommes pas convaincants. » Parole profonde, parole qui devrait libérer plus d’un pasteur de ses soucis,
20 us ne sommes pas convaincants. » Parole profonde, parole qui devrait libérer plus d’un pasteur de ses soucis, et résoudre en p
21 e pourra se rapprocher assez de la simplicité des paroles de la Bible. « Nous ne sommes pas convaincants », disait le pasteur q
22 lement d’appliquer à telle ou telle situation les paroles éternelles de l’Évangile et des prophètes : par exemple, pour exhorte
23 ut vraiment suivre le texte, dire en lui-même ses paroles , redécouvrir chaque fois leur sens toujours nouveau. C’est grâce à ce
5 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
24 si que je comprends le verset du psalmiste : « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier »… Je résume m
25 rituelle, d’un groupe d’élus, je rappellerais les paroles de Jésus sur le sel de la Terre et sa saveur. Mais j’ajouterais, para