1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
1 sans-Dieu vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles , chrétiens menteurs ! — et je lui répondrai : Ta révolte est la mienn
2 i sert l’injustice établie. Tu ne crois pas à ces paroles et tu fais bien, même si tu en souffres ; mais j’ai encore plus à sou
2 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
3 e chrétien, cette raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la miss
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
4 tion de l’éternel. J’ai peut-être entendu quelque parole , on n’a rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est
5 verbe incarné, la vocation toujours présente, la parole qu’on n’entend ni ne voit avant de l’avoir obéie dans un instant inde
6 ui témoigne en moi de l’indicible réception de la parole , ce n’est point une extase, ni une angoisse, ni toujours une plénitud
4 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
7 est simple. L’esprit s’exprime par l’écrit et la parole . Un sanctuaire de l’esprit sera donc un sanctuaire du livre et de la
8 ’esprit sera donc un sanctuaire du livre et de la parole . » Il y aurait donc une bibliothèque et un palais de la parole. M. Du
9 y aurait donc une bibliothèque et un palais de la parole . M. Duhamel affirmait au surplus que son « sanctuaire du livre » ne s
10 « en dur » probablement25. Quant au Palais de la Parole , retentissant vaisseau d’idéalisme, comment douter qu’il ne dût consa
11 s, ou un chef de service aux finances prennent la parole au cours d’un banquet politique pour célébrer les droits de l’esprit.
12 de l’Esprit ? S’ils y parviennent, je demande la parole . Je ne me propose pas du tout de décevoir ce goût de positif que mes
5 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
13 inée par ce fait historique : l’Incarnation de la Parole . Les grands docteurs chrétiens l’ont su ; et Paracelse ; et les poète
14 ès le matin à travers le pays, et offre à tous la Parole « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue » où les événement
15 cours de ferme, dans les cafés. À tous il tend la Parole « morte aux pages » ; mais voici que de toutes parts les signes parai
16 antage ? — J’imagine parfois davantage. Certaines paroles dites par cette voix. Celui qui se refuse à poser les questions derni
17 tion. Le silence perd alors son pouvoir ; mais la parole n’appartient plus à l’homme. Au comble de nous-mêmes, il s’agit d’aut
6 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
18 es les tours d’ivoire seront démolies, toutes les paroles seront sacrées et l’homme, s’étant enfin accordé à la réalité qui est
19 la confusion de sa proclamation. Que « toutes les paroles soient sacrées », c’est la volonté proprement eschatologique des poèt
7 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
20 eune fille éblouissante » qui l’accueille par ces paroles  : « Je suis toi-même ! » Ainsi de la fidélité du mythe, et de Tristan
21 sume la vie, mais ici-bas, dans l’obéissance à la Parole . ⁂ Et qu’aurions-nous alors à craindre du désir ? Cela seulement : qu
8 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
22 lieux, de chiffres, de relations de gestes et de paroles , matériel avec l’aide duquel l’historien compose des faits, comme le
9 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
23 r sans écœurer le vaincu. Apprenons d’eux à tenir parole , à nous laver, à boire du lait, à être à l’heure, à ne pas couper les