1
que les hommes ont de commercer : l’écriture, la
parole
et l’action, — la tradition, la prophétie, la guerre… On l’a dit : le
2
se lève et tombe avec sa mission. » (Karl Barth,
Parole
de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire »
3
avec sa mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et
parole
humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire », que je nommerais
4
Rome, les « propos ambigus et circonlocutions de
paroles
» du meilleur latiniste de l’époque n’aboutissent qu’à orner un disco
5
seigner au milieu d’une rumeur générale, où leurs
paroles
ne sont plus distinguées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans
6
s et bientôt sa langue délire : « Il prononce des
paroles
vaines, des serments faux ! » s’écrie le prophète Osée. Quand les cle
7
contre les autres et étrangers. Ils échangent des
paroles
en plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. « P
8
re que jamais, et ne se disent rien qui compte. «
Paroles
vaines, serments faux ! » Or, quand la parole se détruit, quand elle
9
« Paroles vaines, serments faux ! » Or, quand la
parole
se détruit, quand elle n’est plus le don qu’un homme fait à un homme,
10
nformera le destin futur de son libre peuple. Ses
paroles
sont le programme de notre lutte. Elles sont les sources du nouveau d
11
, concrètement, au service du Parti, qui selon la
parole
du Führer est « la volonté organisée de la nation ». Dans les deux ré
12
destruction, l’angoisse et l’isolement ; là où la
Parole
prend un sens, là où le jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de
13
ce, et par exemple à l’acte de l’expression, à la
parole
qui scande notre durée muette et qui témoigne de notre humanité. Rien