1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 est être religieux au vrai sens du mot, selon les paroles de Gambetta, d’Ernest Lavisse et de quelques autres. Être laïque, c’e
2 ment qu’il va nous intéresser, et je lui donne la parole . » M. Palut sourit cordialement, et parle : — On a dit ici même que l
3 vait qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’orateur, parce que c’était « la vérité ». Autrement dit, parce q
4 ages qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’humilité m’apporte des nouvelles du monde. Ainsi je m
5 e désordre. “Où fuirai-je devant ta face ?” Cette parole peut être dite en vérité, ici, sur la lande. » Oui, c’est cela, mais
6 nq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles . C’est à cela que se réduit la vie commune. Quelques-uns le déplorent
7 réguliers et sérieux, un peu lent de geste et de parole  ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous laisse seuls, san
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
8 s. Ils vont à toutes les conférences, prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique… 12 novembr
9 faits et de formules électorales ! Je demandai la parole pour expliquer, le plus simplement que je pus, que le problème fascis
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
10 si joie il y a, est sans gestes et sans flots de paroles . Nul pittoresque. Rien à « remarquer » parmi les danseurs du quartier
11 s femmes qui les imitent. Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune femme au profil très pur, quelques gestes aut