1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
1 eille, de leur voix trop naturelle, voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais que la nuit va s’éteindre. L’un m’a s
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
2 tenues par un long souffle vif. J’observe que les paroles autant que les gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythm
3 ou de supplication. Je ne sais ce que disent les paroles . Je vois des chevauchées sous le soleil, des campements nocturnes où
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
4 que chose, écoute, attends… Peut-être que déjà la parole fut dite et reçue quelque part en nous-mêmes, dans la brume où nous s
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
5 est être religieux au vrai sens du mot, selon les paroles de Gambetta, d’Ernest Lavisse et de quelques autres. Être laïque, c’e
6 ment qu’il va nous intéresser, et je lui donne la parole . » M. Palut sourit cordialement, et parle : « On a dit ici même que l
7 vait qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’orateur, parce que c’était « la vérité ». Autrement dit, parce q
8 ages qui ne sont pas mon « état d’âme », mais une parole à déchiffrer. L’humilité m’apporte des nouvelles du monde. Ainsi je m
9 e désordre. “Où fuirai-je devant ta face ?” Cette parole peut être dite en vérité, ici, sur la lande. » Oui, c’est cela, mais
10 nq. On boit et on tape le carton sans beaucoup de paroles . C’est à cela que se réduit la vie commune. Quelques-uns le déplorent
11 réguliers et sérieux, un peu lent de geste et de parole  ; prudent. Il se plaint de son isolement. « On nous laisse seuls, san
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
12 s. Ils vont à toutes les conférences, prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique… 12 novembr
13 faits et de formules électorales ! Je demandai la parole pour expliquer, le plus simplement que je pus, que le problème fascis
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
14 si joie il y a, est sans gestes et sans flots de paroles . Nul pittoresque. Rien à « remarquer » parmi les danseurs du quartier
15 s femmes qui les imitent. Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune femme au profil très pur, quelques gestes aut
16 tres ; écoute bien ce qu’ils disent à travers les paroles qu’ils croient dire ; essaie de les comprendre quand ils se plaignent
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
17 t le flot des sortants. Je comprenais à peine les paroles de ces phrases brèves, clamées à pleine voix, entrecoupées de pas ryt
18 pour le Jugement. Et derrière lui retentit cette parole  : « Tout est accompli » — sur la Croix. Fin de décembre 1935 No
19 onteur de l’avenir, mais un homme qui prononce la Parole absolue, le Jugement intemporel qui tombe sur tel instant de l’histoi
20 discours classique du chef local, anthologie de «  paroles  » du Führer. Mais voici qu’on annonce un jeu radiophonique. Chœur par
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
21 ls devant leur papier blanc. Les réactions à leur parole seront lointaines, ou même ils ne les connaîtront jamais. 6 mai 19
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
22 ns militaires du xviiie siècle. Je note vite ces paroles charmantes : Puisque je suis un militaire Il faut bien faire Mon éta
23 un petit nuage, il passera. » Ce mot me fut comme parole d’Évangile quand je le lus l’année dernière. En voici un écho que je
24 feuilletai et mon premier regard tomba sur cette parole consolante : Ils ne continueront pas toujours, car leur folie devient
25 ces plus dangereux pour l’âme d’un peuple que les paroles imprudentes… Il y a des cas où qui ne sait parler nuit à son pays et
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
26 la grande ville, connais le poids mortel de cette parole  : « Si le sel vient à perdre sa saveur… » La sensation même de l’irré
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
27 nant des sanctions immédiates. Rendre un sens aux paroles , aux gestes et au costume, par cela même à la Surprise… Introduction
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
28 rivent à l’heure, il y a des dettes payées et des paroles tenues, la poste fonctionne, on nous promet un peu plus de charbon po