1
cles. Ils n’ont plus le même sens pour les divers
partis
intellectuels — c’est plus nouveau. Mais surtout, ils n’ont plus un s
2
s, citoyens ou hommes d’État. Les uns tiennent le
parti
de l’esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le parti de la ré
3
esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le
parti
de la révolution, les autres celui de la patrie… Les uns voudraient l
4
s la pratique, et pourraient définir utilement le
parti
, si seulement chacun de ces mots avait le même sens pour tout le mond
5
etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des
partis
, et la confusion meurtrière de termes dangereusement chargés de passi
6
taient surtout des questions, des affirmations de
partis
pris ou des récits entremêlés d’allusions à des célébrités locales, p
7
is ce n’est pas par la lecture qu’ils viennent au
parti
. L’affaire, pour eux, c’est d’abord de se grouper afin d’entreprendre
8
ien ne se présente pour les soutenir. Ils vont au
parti
communiste parce qu’il n’y a rien d’autre et personne d’autre… Ce ser
9
dévia bientôt vers le fascisme. Un beau chaos de
partis
pris, d’erreurs de faits et de formules électorales ! Je demandai la
10
r pour quelles raisons il prend ou ne prend point
parti
. Mais l’électeur veut qu’on soit pour ou contre, et il se méfie par p
11
ds de l’amener à réfléchir sur les raisons de ses
partis
pris ? Mars 1935 (à Marseille) J’ai parlé à R. de mon projet de publi
12
la France, où cette phrase soit possible. Où les
partis
qui se disent « avancés » osent le proposer comme objectif de « lutte
13
ons des vieux !” Quand on en est à cela, dans les
partis
d’extrême gauche, c’est que l’état social est à peu près paradisiaque
14
ux rentés de ce pays. Faut-il donc penser que les
partis
expriment tout simplement des attitudes morales différentes ? Ce sera
15
ités radicaux ou socialistes, ce serait d’être le
parti
de la vérité et du bon sens. Ils auraient avec eux tous les hommes —
16
encore « chrétienne » — il faut bien dire que le
parti
communiste est une sinistre trahison des pauvres hommes. Beaucoup, je
17
en 1905 déjà ! — doit devenir une littérature de
Parti
. » Et Staline fait écho, trente ans plus tard, à cette déclaration to
18
ore ? Ils en ont tous une, et s’entendent à tirer
parti
du plaisir que dispense un corps. Ils prisent fort la « transparence
19
fie : dialectique. C’est en fait, l’obéissance au
parti
, l’obéissance aveugle à Staline, dépositaire unique de la doctrine. Q
20
mettons les détours dialectiques, de l’action du
parti
communiste41. La « cause » justifie les moyens… Mais alors, comment n
21
r un glissement inévitable au rang de doctrine du
parti
, devait sortir la « vérité » tactique du matérialisme vulgaire, celui
22
errain que l’on dit réaliste, à supposer que le «
parti
chrétien » eût triomphé, rien ne l’eût empêché de subir le sort fatal
23
u’il juge adéquats aux intérêts momentanés de son
Parti
et de sa classe. Ainsi Staline peut justifier en bonne doctrine « dia
24
st ainsi qu’on a vu Zinoviev, par « fidélité » au
Parti
, c’est-à-dire à l’avenir du Parti, proférer des aveux mensongers qu’i
25
« fidélité » au Parti, c’est-à-dire à l’avenir du
Parti
, proférer des aveux mensongers qu’il croyait tactiquement utiles. Ima
26
ant qu’un vrai chrétien juge bon de s’inscrire au
parti
communiste ou de militer en sa faveur : l’alternative où il se place
27
cepte les disciplines d’action que lui impose son
parti
, et qui comportent la haine et le mensonge : mais alors pour sauver l
28
faut donc en préparer une autre, et prendre enfin
parti
, positivement, dans l’immense lutte qui va mettre aux prises l’étatis
29
ligions qui ne sont pas les nôtres. Je prends ici
parti
contre une telle entreprise, pour les mêmes raisons, mais aggravées,