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glise, n’est pas une doctrine du salut, comme les
partis
totalitaires voudraient le devenir à bon marché. L’Occident est une s
2
s et artistiques sont ceux qu’impose l’intérêt du
Parti
, intérêt confondu une fois pour toutes avec les intérêts d’une grande
3
ative. Quant au citoyen d’un pays totalitaire, le
parti
sait pour lui quel est son bien, et lui prouve au besoin qu’il le sai
4
n celle des autres, et non celle que l’État ou le
Parti
a décidé de m’imposer toute faite. Si je perdais cette liberté fondam
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ts lutte en retraite, médiocrement soutenu par le
parti
. Ses vedettes se taisent ou rompent avec lui, ses hebdomadaires péric
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nce aux désirs de sa mère. Il ne peut prendre son
parti
de la commune condition humaine. Une incurable mélancolie le possède
7
as accepté l’invraisemblable, il ne serait jamais
parti
pour un pays dont il ne savait rien. Mais accepter l’invraisemblable,
8
groupes d’intérêts privés, et finalement certains
partis
. Admettons que le projet soit retenu. La délégation nationale votera
9
’ajouter aux problèmes harassants de la lutte des
partis
, de l’économie, de la défense, et de la politique générale, — il est
10
ique, non par la presse d’un seul pays, d’un seul
parti
, non par erreur ou exagération, ni par rien que l’on puisse « expliqu
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edire devant ces morts en bleus de travail que le
parti
communiste a forcément raison, puisqu’il est le parti des travailleur
12
i communiste a forcément raison, puisqu’il est le
parti
des travailleurs ! On savait qu’il était le parti qui avait supprimé
13
parti des travailleurs ! On savait qu’il était le
parti
qui avait supprimé le droit de grève, sous l’impudent prétexte qu’en
14
on de s’en servir… On savait aussi qu’il était le
parti
du travail forcé, celui qui venait de « réaliser », par les mains de
15
is les journées de Berlin l’ont démasqué comme le
parti
de la répression sanglante et de la déportation massive des travaille
16
inera la science ? Sera-ce l’État, l’idéologie du
parti
politique au pouvoir ? Sera-ce une sorte de sagesse nouvelle, encore
17
e politique, en déposant sa charge de leader d’un
parti
qu’il avait su conduire à la victoire, et à la tête duquel il avait g
18
ique laïque et démocrate, et bien sûr un homme de
parti
, mais par esprit de dévouement, non par fanatisme sectaire. Je l’ai t
19
es esprits, non sur des textes marchandés par les
partis
dans les parlements excités. Il ne confondait pas l’action réelle ave
20
ns l’amour du prochain et du même Père. Il y a le
Parti
(mouvement, club, ou faction) et sa camaraderie conditionnelle13 dans
21
erme assurance des choses qu’on ne voit pas ». Le
Parti
au contraire est aux ordres d’un chef dont la présence visible et mat
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est converti, donc changé ; mais on entre dans le
Parti
pour changer le monde d’abord et non d’abord soi-même. Il s’agit donc
23
est devenu le soldat politique embrigadé. Que le
Parti
révolutionnaire soit une exacte parodie (consciente ou non) de l’Égli
24
à Dieu. Mais qui peut en appeler des arrêts d’un
Parti
qui incarne la Révolution ? Il n’y a rien au-dessus de lui14. Il n’y
25
er au nom de tous contre une moitié du peuple, le
Parti
vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelant ainsi ce
26
J’attaque en fait leur religion. Non pas comme un
parti
adverse, mais comme une erreur pathétique. Ils rêvaient d’une communa
27
gie n’est pas le fait du peuple entier, mais d’un
parti
; et ce parti agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays, la
28
le fait du peuple entier, mais d’un parti ; et ce
parti
agit par le moyen de l’État. À l’intérieur du pays, la première tâche
29
laisser subsister quelque instance supérieure au
Parti
, fût-elle humaine. 15. Ce personnage s’égale aux plus grands, dans l
30
e parlements modernes, ou même des conventions de
partis
en Amérique. Convoqués par l’empereur de Byzance, les évêques se rass
31
édoine, d’Égypte et d’Ibérie. Les chefs de grands
partis
, entourés de leurs tenants, les légats de l’empereur et du pape, font
32
ces démonstrations de la force et du prestige des
partis
en présence. Des troupes de moines fanatiques parcourent les rues. Pa
33
a portaient au crédit de la sagesse insondable du
Parti
. (Seul le Politburo peut la sonder.) L’hypocrisie était jadis l’homma
34
x yeux d’un Sartre, par exemple, c’est quitter le
parti
de la bonne foi. Ce lieu commun, solidement installé dans l’esprit de
35
llement déterminé par l’argent de la classe ou du
parti
dont il attaque les adversaires. Je suis certain que Sartre, par exem
36
u peuple » au nom des intérêts « historiques » du
Parti
; 7. que la politique du Kremlin approuvée par tous les PC, loin de s
37
ité et le mensonge. La bonne foi, c’est la foi du
Parti
. La mauvaise foi consiste à lui désobéir en vertu de convictions « ab
38
nifester sa volonté d’accorder leur autonomie aux
partis
communistes de l’Ouest. Ces derniers n’en demandaient pas tant. L’ord
39
u nom de l’Histoire, s’exprimant par la bouche du
Parti
. Mais dire que le despote était fou, en se fondant sur l’observation,
40
on, c’était « faux » parce que cela desservait le
Parti
. K. nous dit aujourd’hui que le despote était fou. Il dit vrai (selon
41
lon l’observation), mais au nom de ce qui sert le
Parti
. Que la « vérité du Kremlin », adoptée par tous les PC, coïncide actu
42
loin de prouver que K. et les PC aient rejoint le
parti
de la vérité. Cela prouve au contraire qu’ils persistent dans leur er
43
e dictée, non cherchée, et dépend de l’intérêt du
Parti
, non de l’examen libre des faits. Cette vérité qu’ils disent maintena
44
apte à durer dans notre âge. L’infaillibilité du
Parti
de Lénine. — Elle résultait de la triple identification des chefs sov
45
iple identification des chefs soviétiques avec le
Parti
, du Parti avec le Prolétariat, et de celui-ci avec le mouvement de l’
46
ification des chefs soviétiques avec le Parti, du
Parti
avec le Prolétariat, et de celui-ci avec le mouvement de l’Histoire,
47
é le Rapport, c’est dire, en d’autres termes : le
Parti
de Lénine (dont on souligne encore « l’autorité dans le mouvement ouv
48
i porteur ? Faudra-t-il dissocier les chefs et le
Parti
, sacrifier les premiers pour garder pur le second ? Ou dissocier le P
49
miers pour garder pur le second ? Ou dissocier le
Parti
et le Prolétariat ? (On recule encore devant le troisième blasphème…)
50
oir à quel point le PC se distingue de tout autre
parti
totalitaire, limité à une seule nation et privé de doctrine universel
51
ils tiraient de leur étroite dépendance envers un
Parti
au pouvoir, de leur appartenance bien visible et tangible à une Églis
52
te ne serait pas moins grave, car l’URSS sans ses
partis
ne serait plus que la Russie. Aussitôt, son impérialisme, dépouillé d
53
pondre K. 47. « Avec la démocratie intérieure au
Parti
, la direction collégiale grandit pas à pas. Prenez notre Comité centr
54
émocratiques et agissant collégialement que notre
Parti
ait jamais eus… » Discours de Staline au XVe Congrès du Parti, en 192
55
mais eus… » Discours de Staline au XVe Congrès du
Parti
, en 1927. 48. Les Temps modernes, n° 123, p. 1524. 49. Ce qui est
56
Nenni-Saragat… S. C’est donc sérieux ? Les grands
partis
s’en mêlent ? Mais dites-moi, c’est intéressant ! B. Plus ou moins. S
57
l’esclavagisme ne fera pas perdre une voix à son
parti
en France. En effet, l’URSS « représente historiquement » la volonté
58
dents qui ont suivi (chahuts devant un journal du
parti
communiste et devant un hôtel où des diplomates russes célébraient le
59
après tout, de la Sainte Russie colonisée par un
parti
impérialiste ?) Je réprouve le massacre des Malgaches. Je trouve la g
60
es principes ne m’y oblige et nulle discipline de
parti
. Faut-il donc vous faire un dessin ? Que je n’aie rien dit cette fois
61
les communistes, les sectes ou religions par les
partis
, enfin la Compagnie par le PC. Le problème est de savoir si la vraie
62
r si la vraie tolérance permet que l’on tolère le
Parti
. Un Mandarin dit au jésuite et aux deux missionnaires protestants qui
63
s contre les jésuites60. Voici sur les méfaits du
parti
unique : « Les Japonais étaient les plus tolérants de tous les hommes
64
e est grande, que toutes les religions (lisez les
partis
) sont les ouvrages des hommes, et que l’Église romaine est seule l’ou
65
notre religion est divine (lisez parce que notre
Parti
est socialiste), doit-elle régner par la haine, par les fureurs, par
66
froide. C’était pour se déclarer neutre entre un
parti
mondial soutenu par un énorme État, et la poignée d’intellectuels ind
67
els indiens qui avaient le courage de dénoncer ce
parti
; donc neutre entre une armée et un point de vue ; que dis-je, entre
68
ys de l’Est colonisés par l’URSS. 2. Une prise de
parti
militaire dans les conflits à prévoir disloquerait l’union existante.
69
tralité européenne. Mais il faut craindre que des
partis
pris d’ordre sentimental plus qu’idéologique ne tranchent pratiquemen
70
être reconnu comme camarade valable par aucun des
partis
, groupements ou groupuscules qui se réclament en fait du Socialisme.
71
uider l’arbitre, faut-il continuer la partie ? Le
Parti
communiste s’est toujours réclamé du socialisme, doctrine soucieuse d
72
e des exploités. En fait, chacun peut voir que le
Parti
communiste est celui des privilégiés dans tous les pays où il détient
73
ent le pouvoir. En France, il n’est encore que le
parti
privilégié, le seul auquel on laisse le droit de tricher, en se récla
74
épétant que cet ouvrage demande l’interdiction du
Parti
communiste, ou la promulgation de « lois d’exception » à son égard :
75
« Code de la vie civique », applicable à tous les
partis
y compris le Parti communiste, et comportant entre autres : une claus
76
ique », applicable à tous les partis y compris le
Parti
communiste, et comportant entre autres : une clause de répudiation du
77
et une clause fixant un plafond aux dépenses des
partis
. La meilleure preuve de l’efficacité probable de telles clauses est f
78
ndre que ces mesures n’ont rien de gênant pour le
Parti
, mais un point trop sensible vient d’être touché, les réflexes sont p
79
éduire le PC à l’observance des lois. Si un autre
parti
réclame une telle mesure, on le traite aussitôt de fasciste, c’est-à-
80
roche qu’on lui fait. Car il est clair qu’un vrai
parti
totalitaire a tous les droits, en régime libéral, y compris le droit
81
tion. Deux sont purement internes : le régime des
partis
et la stabilité de l’exécutif. Le troisième porte sur le mode d’artic
82
d arrêter. Je n’ai pas encore parlé du statut des
partis
, de la stabilité de l’exécutif et de leur rapport intime avec l’antin
83
ptembre 1958)ap Tous uniques Le régime du
Parti
unique n’est pas vraiment le contraire du régime des partis : il en e
84
que n’est pas vraiment le contraire du régime des
partis
: il en est plutôt l’origine, et il en demeure la nostalgie secrète.
85
urnirent à l’histoire occidentale le type même du
parti
unique. C’est en partant de l’État des jacobins que la France numérot
86
fut la Terreur jacobine. Je parle évidemment des
partis
d’opinion ou d’idéologie, à la française, non des partis anglais ou a
87
d’opinion ou d’idéologie, à la française, non des
partis
anglais ou américains, dont l’origine, les buts et la fonction n’ont
88
ocraties latines. Le fait qu’il y ait beaucoup de
partis
ne suffit pas à changer leur nature, mais la masque aux yeux de la ma
89
es ses virtualités, qui sont totalitaires. Chaque
parti
, s’il est né d’une idéologie, non d’une réalité bien définie et d’int
90
rêts bien déclarés, est candidat à la fonction de
parti
unique, parce qu’il prétend détenir les principes généraux de la véri
91
cruelle et scandaleuse nécessité, à laquelle les
partis
ne se plieront qu’à la dernière extrémité. C’est dire qu’ils ont horr
92
rence entre un régime totalitaire et un régime de
partis
multiples ne tient pas au libéralisme de ces partis, mais seulement à
93
rtis multiples ne tient pas au libéralisme de ces
partis
, mais seulement à leur impuissance. Cette « garantie des libertés » n
94
ait à préjuger de tout au nom de la doctrine d’un
parti
. On rencontrait chaque jour des gens qui vous disaient : « En tant qu
95
s. Car en supposant que l’idéologie de tel ou tel
parti
fût un peu cohérente, le simple fait d’appliquer cette idéologie à to
96
es invétérés, à dénoncer les manœuvres d’un autre
parti
sous le nom de « complot » si elles semblaient devoir être efficaces,
97
t quasi délirante, lorsqu’on voyait deux ou trois
partis
naître par scissiparité d’un parti plus ancien, non point pour tenter
98
deux ou trois partis naître par scissiparité d’un
parti
plus ancien, non point pour tenter d’imposer telle mesure jugée plus
99
uite de désaccords sur « la doctrine ». Or, qu’un
parti
pût naître d’un parti, non d’une réalité ni d’un groupe d’intérêts, n
100
« la doctrine ». Or, qu’un parti pût naître d’un
parti
, non d’une réalité ni d’un groupe d’intérêts, ni de l’apparition d’un
101
objectives de l’événement ou de l’évolution. Les
partis
renversaient très souvent le ministère, très rarement ou jamais une p
102
homas Mann intitulé Mario et le Magicien. Les
partis
dans une fédération Tout cela n’est pas imaginable dans un régime
103
te son existence des États membres et de quelques
partis
représentant des intérêts bien définis. Il n’a donc pas à confronter
104
es par nature, pour imposer à tous la loi du seul
parti
qui sait faire triompher sa « vérité » ; mais il doit au contraire co
105
sein de l’union est l’essence même du régime. Les
partis
dans une fédération étant bien moins des partis pris universels que d
106
s partis dans une fédération étant bien moins des
partis
pris universels que des parties constituantes, il en résulte pour cha
107
rière aux idéologies. Elle appelle et suscite des
partis
à l’image de celui qui d’abord l’unifia. La tolérance mutuelle entre
108
ord l’unifia. La tolérance mutuelle entre de tels
partis
est donc contraire à leur définition : elle est subie parce qu’il le
109
le pouvoir. Au contraire, dans une fédération, un
parti
de doctrine générale se verrait condamné à rester faible, manquant de
110
ant de racines dans chaque région, tandis que les
partis
régionaux savent d’instinct qu’ils ne resteront forts qu’autant qu’il
111
a d’imposer la fameuse « discipline civique » aux
partis
d’une nation centralisée, qui n’y voient guère qu’un pis-aller en tem
112
de crise, tandis qu’on n’aura pas à l’imposer aux
partis
d’une fédération, qui voient en elle la condition de leur succès.
113
its politiques sont garantis par le libre jeu des
partis
et de l’opposition ; et démocratie réelle (ou progressiste) un régime
114
démocratie réelle (ou progressiste) un régime de
parti
unique, si toutefois ce parti se dit de gauche et réussit à liquider
115
siste) un régime de parti unique, si toutefois ce
parti
se dit de gauche et réussit à liquider l’opposition. Cependant, le fa
116
s défendus sans scrupules par les élites des deux
partis
. Je ne vois guère d’autres interdits vraiment redoutables, aux yeux d
117
us, les autocritiques d’intellectuels quittant le
parti
communiste. Autant de motifs, pour nous, de penser que notre refus «
118
URSS de ne pas distinguer entre les intérêts d’un
parti
au pouvoir et la recherche de la vérité. Aujourd’hui l’URSS accepte d
119
oici le point important : ce Congrès n’est pas un
parti
, n’est pas un front discipliné mais un simple rassemblement d’hommes
120
ses propres fondateurs, longtemps raillés par son
parti
, et à plus d’une reprise par lui-même… Qui a perdu, qui a gagné dans
121
ipes de technocrates en lieu et place des anciens
partis
et des équipes de politiciens professionnels. Certes, les tentatives
122
t comme on tient pour réaliste, en politique, les
partis
pris de la majorité et ses routines, le projet d’union de l’Europe pa
123
en de prévenir le péril de la colonisation par un
parti
ou par une monnaie. Le mythe du choix fatal et du partage du monde en
124
oires, quoique inégalement dosées. Rompre avec le
parti
des « sommités », qui dispose des moyens financiers et de la presse,
125
», c’est-à-dire de ce que l’on prévoyait que les
partis
politiques et leurs chefs admettraient ? Ce serait avouer que les féd
126
’union. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers
parti
tenable. Je ne crois pas à cette « imposante Confédération » qu’évoqu
127
avec aucune frontière. Elles traversent aussi nos
partis
, nos confessions et nos régions, nos personnes mêmes ! Il y a dans ch